Les associations estiment que ces déplacements, opérés discrètement à l’approche de manifestations publiques, traduisent une logique d’exclusion plutôt que de prise en charge. Elles y voient une violation flagrante de la Constitution, qui garantit par son article 31 le droit à la protection sociale et aux soins de santé, et par son article 22 l’intégrité physique et morale de toute personne.
Le cadre légal national, notamment la loi 65.15 relative à la santé mentale, impose aux autorités la création de structures spécialisées et l’accès à des soins adaptés. Les observateurs rappellent également que ces pratiques contreviennent aux engagements internationaux du Royaume, en particulier la Convention relative aux droits des personnes handicapées et le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels.
Menées en pleine saison hivernale et dans des conditions climatiques difficiles, ces opérations sont qualifiées par les acteurs associatifs de « manquement grave » aux valeurs de solidarité et aux principes du modèle de développement qui place l’humain au centre des priorités.
Face à cette situation, les organisations civiles appellent à l’ouverture d’une enquête immédiate pour établir les responsabilités et appliquer les sanctions prévues par la loi. Elles réclament vivement la mise en place de centres régionaux et provinciaux de prise en charge sociale et psychiatrique, afin d’assurer un accompagnement digne et durable des personnes concernées.
Pour les défenseurs des droits humains, la dignité des citoyens ne saurait être considérée comme un luxe, mais comme une obligation constitutionnelle et morale, engageant l’État et l’ensemble de la société.
Le cadre légal national, notamment la loi 65.15 relative à la santé mentale, impose aux autorités la création de structures spécialisées et l’accès à des soins adaptés. Les observateurs rappellent également que ces pratiques contreviennent aux engagements internationaux du Royaume, en particulier la Convention relative aux droits des personnes handicapées et le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels.
Menées en pleine saison hivernale et dans des conditions climatiques difficiles, ces opérations sont qualifiées par les acteurs associatifs de « manquement grave » aux valeurs de solidarité et aux principes du modèle de développement qui place l’humain au centre des priorités.
Face à cette situation, les organisations civiles appellent à l’ouverture d’une enquête immédiate pour établir les responsabilités et appliquer les sanctions prévues par la loi. Elles réclament vivement la mise en place de centres régionaux et provinciaux de prise en charge sociale et psychiatrique, afin d’assurer un accompagnement digne et durable des personnes concernées.
Pour les défenseurs des droits humains, la dignité des citoyens ne saurait être considérée comme un luxe, mais comme une obligation constitutionnelle et morale, engageant l’État et l’ensemble de la société.
Mohamed LOKHNATI





















