Van aménagé - Volkswagen California Ocean, pour des escapades en nature

Précurseur en la matière de vans aménagés, le Wolkswagen California, dont le premier modèle a été produit en 1988, a toujours uni autour de lui de nombreux adeptes.
 
Suite à la pandémie liée au Covid-19, les velléités de voyage se sont multipliées, à tel point que les véhicules dotés de couchage sont devenus monnaie courante sur le marché. Et le Volkswagen attire tous types d’utilisateurs : des hypsters aux petites familles, en passant par les retraités, il va sans dire que ce van a quelque chose de fédérateur.
 
La recette miracle du succès est plurielle, elle qui permet même aux anciens modèles d’être valorisés à la même hauteur sur le marché de l’occasion. À commencer par son design, qui endosse un rôle prépondérant, au même titre que pour une voiture classique.
 
À cet égard, le California a fière allure, calandre dans l’air du temps, feux avant étirés, portières au design ciselé, jantes du plus bel effet et becquet arrière sont au rendez-vous. Au final, c’est seulement la barre latérale de l’auvent, fournie par la marque Thule, qui révèle sa nature d’explorateur.
 
Le store est quant à lui facilement manipulable, plus que celui d’un Renault SpaceNomad, par exemple, et peut être déployé en quelques minutes seulement.

 
À l’intérieur, après être entré par les portes coulissantes, on retrouve quatre assises, dont les deux arrière peuvent coulisser séparément sur 50 cm. Pas de troisième place donc, mais à la place, une petite cuisinière bien complète : réchaud à gaz, évier connecté à deux réservoirs, un de 29 l pour l’eau potable et un deuxième de 22 l pour les eaux usées, une tablette et quelques rangements ainsi qu’un réfrigérateur, branché sur une batterie secondaire de 380 Wh, et assez grand pour stocker des denrées pour quelques jours.
 
À relever que le California peut être alimenté sur secteur, la configuration idéale, notamment pour profiter entièrement de la climatisation, sachant qu’il peut disposer de deux jours d’autonomie complète, en faisant attention à limiter la consommation d’électricité.
 
Par bonheur, si la température est hostilement basse, le chauffage fonctionne au diesel. Ce dernier est programmable, et activable à l’aide d’une télécommande, agréablement installé dans son lit.

En effet, le California peut accueillir quatre couchages confortables. En bas d’abord, les sièges amovibles (pour ranger des objets volumineux comme un vélo) font place, après avoir été allongés manuellement, à un matelas pliable installé dans le coffre (sans en occuper tout l’espace pour autant).
 
En haut, le toit escamotable, fonctionnant électriquement, donne lieu à un autre couchage, pour deux personnes, composé d’un matelas installé sur un sommier à ressorts, le tout se montrant plutôt accueillant.
 
Pour rendre les nuits plus douces, Volkswagen prouve ici toute sa maîtrise du sujet : rideaux opaques aux deux étages, lampes veilleuses à basse consommation LED, entrées USB-C, sans oublier des fenêtres zippées pour admirer le paysage.
 
Le van s’équipe même d’une moustiquaire en plastique à fixations par clips, perméable à l’air et qui fait barrière à tous types d’insectes.

 
Afin de rejoindre la nature, le California se dote d’une motorisation diesel TDI 150 ch, adossée à une boîte DSG 7 souple et fluide (une version à transmission intégrale hybride de 245 ch est également disponible au catalogue).
 
C’est depuis un poste de pilotage semblable à celui d’autres Volkswagen récents qu’il est possible de mettre en action la bête.
 
Lors de la conduite, le California ne fait que (très) peu de bruit, et fait preuve d’une puissance qui lui permet de coller aux limitations de vitesse sans entrave, sur nationale ou même sur voie rapide. La consommation, elle, colle à celle avancée par le constructeur, puisqu’elle est de 6,5 l/100 km contre 6,7 l/100 km. Un chiffre tout à fait raisonnable quand l’on considère le poids du véhicule de presque deux tonnes et demi.
 
Le conducteur, bien assis sur le siège avant (qui, comme celui du copilote, se pivote à l’arrêt afin de se positionner face aux passagers arrière), peut ainsi engloutir les kilomètres paisiblement.
 
Sur le chemin du voyage, lorsqu’on s’arrête en ville, l’envergure du véhicule autorise des stationnements dans la rue ou dans les parkings. Avec des dimensions de 5,17 m de longueur et 1,97 m de hauteur, le California se glisse facilement dans des endroits inaccessibles aux campings-cars traditionnels.
 
En comparaison à ces derniers cependant, il est moins facile à vivre puisqu’il n’est pas équipé de toilettes et sa douche se connecte au réservoir d’eau froide non chauffable depuis le coffre.
 
Pour ce qui est du portefeuille, le California n’est pas donné. Sa version entièrement équipée Ocean se monnaie à 84.000 € tandis que les prix démarrent à 69.200 € pour ce qui est de la version Beach Camper.
 
En résumé, malgré son prix qui risque d’en freiner plus d’un, le California combine au mieux mobilité et confort. En outre, il se pare d’une belle valeur résiduelle au moment de la revente. À ce titre, il se révèle être l’achat malin par excellence des aventuriers souhaitant partir en escapade en week-end.

Chiffres
Vitesse maxi : 188 km/h
Consommation cycle mixte WLTP (l/100 km) : 6,7
Consommation réelle (l/100 km) : 6,5
Poids à vide : 2 459 kg
 
Données techniques
Puissance fiscale : 8 CV
Moteur : Avant, diesel, 4-cylindres turbo, 16 soupapes, injection directe à rampe commune
Puissance cumulée : 150 ch
Couple cumulé : 360 Nm
Transmission : Aux roues avant
Boîte : Robotisée, 7 vitesses, double embrayage
Pneumatiques : 215/65 R16
Dim Lxlxh, en m : 5,17x1,94x1,97
Empattement, en m : 3,12
Diamètre de braquage, en m : 12,1
Coffre à 5/à 2 (l) : 469/3 672
Garantie : 2 ans, km illimités