Dans un stade archi-comble, la ville de Casablanca a vibré au rythme des chants, des tifos et des fumigènes. Le public, fidèle à sa légende, a livré sa part du spectacle, transformant l’enceinte en un véritable chaudron. Mais sur la pelouse, l’intensité et la créativité ont manqué à l’appel. 
   
Dès les premières minutes, le Raja a tenté d’imprimer son tempo, multipliant les incursions sans réellement inquiéter la défense wydadie. Les hommes de Mohammed Amine Benhachem, plus prudents, ont préféré attendre pour frapper en contre. Les intentions étaient là, mais l’exécution n’a jamais suivi.
   
Au fil du match, la tension a pris le pas sur l’inspiration. Le Wydad, plus entreprenant en seconde période, a cherché à forcer la décision, sans jamais trouver la faille dans la muraille verte. Mehdi Lahrar, vigilant, a repoussé les rares tentatives adverses, scellant un score nul qui reflète plus la prudence que l’ambition.
   
Le contraste entre tribunes et terrain était saisissant. Tandis que les supporters livraient un véritable festival visuel et sonore, les acteurs du jeu semblaient prisonniers d’un trop-plein d’enjeu. Le derby, ce miroir de la rivalité casablancaise, a cette fois manqué de relief sur le rectangle vert.
   
Même la retransmission télévisée n’a pas su rendre justice à la magie de l’événement : plans approximatifs, commentaires sans profondeur… là où le public méritait une narration vibrante, il n’a eu droit qu’à une couverture fade.
   
Sur le plan comptable, ce nul fait davantage les affaires du Raja, désormais co-leader de la Botola (12 points) aux côtés du Moghreb de Fès. Le Wydad, lui, reste au contact du peloton de tête (11 points), à égalité avec l’AS FAR, large vainqueur, plus tôt dans la journée à Kénitra, du Hassania d’Agadir (3-0).
   
Un derby sans vainqueur, mais pas sans leçon : la passion du football casablancais demeure intacte, il ne manque plus qu’un jeu à sa hauteur.
  
				 Dès les premières minutes, le Raja a tenté d’imprimer son tempo, multipliant les incursions sans réellement inquiéter la défense wydadie. Les hommes de Mohammed Amine Benhachem, plus prudents, ont préféré attendre pour frapper en contre. Les intentions étaient là, mais l’exécution n’a jamais suivi.
Au fil du match, la tension a pris le pas sur l’inspiration. Le Wydad, plus entreprenant en seconde période, a cherché à forcer la décision, sans jamais trouver la faille dans la muraille verte. Mehdi Lahrar, vigilant, a repoussé les rares tentatives adverses, scellant un score nul qui reflète plus la prudence que l’ambition.
Le contraste entre tribunes et terrain était saisissant. Tandis que les supporters livraient un véritable festival visuel et sonore, les acteurs du jeu semblaient prisonniers d’un trop-plein d’enjeu. Le derby, ce miroir de la rivalité casablancaise, a cette fois manqué de relief sur le rectangle vert.
Même la retransmission télévisée n’a pas su rendre justice à la magie de l’événement : plans approximatifs, commentaires sans profondeur… là où le public méritait une narration vibrante, il n’a eu droit qu’à une couverture fade.
Sur le plan comptable, ce nul fait davantage les affaires du Raja, désormais co-leader de la Botola (12 points) aux côtés du Moghreb de Fès. Le Wydad, lui, reste au contact du peloton de tête (11 points), à égalité avec l’AS FAR, large vainqueur, plus tôt dans la journée à Kénitra, du Hassania d’Agadir (3-0).
Un derby sans vainqueur, mais pas sans leçon : la passion du football casablancais demeure intacte, il ne manque plus qu’un jeu à sa hauteur.










 
			 
 




 
 
			 






