"L'escalade du protectionnisme commercial pèse sur le commerce international, conduisant à une fragmentation économique qui affecte les échanges, les investissements et les flux de capitaux dans toute la région", ont affirmé les responsables financiers dans un communiqué adopté en marge de la réunion annuelle de la Banque asiatique de développement (BAsD) à Milan, en Italie.
Constatant que les perspectives économiques sont "soumises à des incertitudes accrues", les pays de l'ASEAN+3 ont appelé à "une unité et une coopération régionales renforcées".
Ils ont réaffirmé, à cet égard, leur engagement envers un système commercial "multilatéral basé sur des règles, libre, équitable et transparent".
Les ministres des Finances ont également convenu de mettre à jour l'Initiative de Chiang Mai multilatéralisée, lancée après la crise financière asiatique de 1997 pour fournir des liquidités en cas d'urgence, en élargissant son champ d'application pour couvrir les pandémies et les catastrophes naturelles.
"Nous avons réaffirmé l'importance de la collaboration pour parvenir à la stabilité économique", a déclaré le ministre japonais des Finances, Katsunobu Kato, lors d'une conférence de presse à l'issue de la réunion de l'ASEAN+3.
Excepté la Chine, dont la plupart des exportations vers les États-Unis sont soumises à des surtaxes de 145%, les pays de l'ASEAN+3 sont menacés de hausses douanières américaines sur toutes leurs expéditions, mises en pause jusqu'à début juillet. Une taxe-plancher de 10% s'applique néanmoins déjà.
Le Cambodge et le Vietnam font notamment face à des droits de douane américains élevés, respectivement de 49% et 46%.
Fondée en 1967, l’ASEAN regroupe dix pays, à savoir l’Indonésie, la Malaisie, Singapour, la Thaïlande, les Philippines, Brunei, le Vietnam, le Laos, la Birmanie et le Cambodge.
Constatant que les perspectives économiques sont "soumises à des incertitudes accrues", les pays de l'ASEAN+3 ont appelé à "une unité et une coopération régionales renforcées".
Ils ont réaffirmé, à cet égard, leur engagement envers un système commercial "multilatéral basé sur des règles, libre, équitable et transparent".
Les ministres des Finances ont également convenu de mettre à jour l'Initiative de Chiang Mai multilatéralisée, lancée après la crise financière asiatique de 1997 pour fournir des liquidités en cas d'urgence, en élargissant son champ d'application pour couvrir les pandémies et les catastrophes naturelles.
"Nous avons réaffirmé l'importance de la collaboration pour parvenir à la stabilité économique", a déclaré le ministre japonais des Finances, Katsunobu Kato, lors d'une conférence de presse à l'issue de la réunion de l'ASEAN+3.
Excepté la Chine, dont la plupart des exportations vers les États-Unis sont soumises à des surtaxes de 145%, les pays de l'ASEAN+3 sont menacés de hausses douanières américaines sur toutes leurs expéditions, mises en pause jusqu'à début juillet. Une taxe-plancher de 10% s'applique néanmoins déjà.
Le Cambodge et le Vietnam font notamment face à des droits de douane américains élevés, respectivement de 49% et 46%.
Fondée en 1967, l’ASEAN regroupe dix pays, à savoir l’Indonésie, la Malaisie, Singapour, la Thaïlande, les Philippines, Brunei, le Vietnam, le Laos, la Birmanie et le Cambodge.