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International

Guerre Iran-Israël : le monde retient son souffle face à une éventuelle entrée en scène des Etats-Unis


Rédigé par L'Opinion avec AFP Jeudi 19 Juin 2025

Voici les derniers développements au septième jour de la guerre entre l'Iran et Israël, marqué par un nouvel échange de frappes.



 

Des sirènes d'alertes antiaériennes ont à nouveau retenti jeudi après-midi dans le nord d'Israël à la suite de tirs de missiles iraniens, a indiqué l'armée. La population a été appelée à se confiner dans les abris.

 

Dans une précédente salve de missiles iraniens, l'hôpital Soroka de Beersheva (sud), et les localités de Ramat Gan et Holon, dans la banlieue de Tel-Aviv, ont été touchés. Les secours ont fait état d'au moins 47 blessés.

 

Le ministère israélien des Affaires étrangères a fait état d'un "impact direct" sur l'hôpital.

 

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a appelé à "respecter" et "protéger" les hôpitaux.

 

Le guide suprême iranien Ali Khamenei "ne peut être autorisé à continuer d'exister", a déclaré le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, quelques jours après que, selon un haut responsable américain, Washington s'est opposé à un projet israélien de tuer le dirigeant iranien.

 

"Personne ne bénéficie d'une immunité", a commenté le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, précisant toutefois que "dans une guerre il faut choisir ses mots avec soin et ses actes avec précision".

 

M. Katz a aussi indiqué avoir ordonné à l'armée d'"intensifier" ses frappes sur l'Iran.

 

Les Gardiens de la Révolution, armée idéologique de l'Iran, ont affirmé que l'attaque après laquelle l'hôpital a été touché ciblait "le centre de commandement et de renseignement du régime", situé à proximité.

 

Selon l'agence de presse gouvernementale iranienne Irna, l'hôpital a été "exposé uniquement à l'onde de l'explosion".

 

L'armée israélienne a dit tôt jeudi avoir mené des frappes en Iran, notamment à Téhéran, précisant avoir frappé un "réacteur nucléaire inachevé" à Arak et un site nucléaire à Natanz, dans le centre de l'Iran.

 

Israël va faire "disparaître" la menace du nucléaire et des missiles iraniens, a martelé M. Netanyahu, "nous sommes en train de finir d'éliminer cette menace".

 

"Vous avez fait de l'AIEA un partenaire de cette guerre d'agression injuste", a accusé le porte-parole des Affaires étrangères iraniennes, Esmaeil Baqaei, dans un message sur X à l'adresse du directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Rafael Grossi.

 

L'agence onusienne a déploré, dans un rapport publié avant le début de la guerre, le manque de coopération de Téhéran dans la surveillance du respect de ses obligations.

 

"Toutes les options sont ouvertes" en cas d'intervention américaine, a averti jeudi le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Kazem Gharibabadi.

 

Le Conseil des gardiens, un organe clé du pouvoir iranien, a menacé d'une "réponse sévère" si le "gouvernement criminel américain et son président stupide (...) agissent contre l'Iran".

 

Mercredi, Ali Khamenei a affirmé que la nation iranienne "ne se rendra jamais" sous la pression, après l'appel du président américain, Donald Trump, à une "capitulation sans conditions".

 

M. Trump a maintenu mercredi le doute sur d'éventuelles frappes américaines: "Je vais peut-être le faire, peut-être pas", a-t-il lancé. "Je n'ai pas encore pris de (décision) définitive", a-t-il répété, ajoutant que la chute de l'actuel pouvoir iranien "pourrait arriver".

 

La Russie "met en garde" les Etats-Unis contre toute "intervention militaire" dans le conflit, et avertit de "conséquences négatives réellement imprévisibles", a déclaré jeudi la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova.

 

Les ministres des Affaires étrangères allemand, français et britannique, rencontreront vendredi à Genève leur homologue iranien, Abbas Araghchi, a-t-on appris jeudi de sources diplomatiques.

 

La cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, doit participer à cette réunion, confirmée par Téhéran et Berlin.

 

Vladimir Poutine et Xi Jinping ont "fermement condamné" les frappes israéliennes en Iran, appelant à un règlement diplomatique du conflit, a annoncé jeudi le Kremlin, après un entretien téléphonique des présidents russe et chinois.

 

La police iranienne, citée par l'agence de presse Tasnim, a annoncé l'arrestation de 24 personnes accusées d'espionnage au profit d'Israël et de tentative de porter atteinte à l'image du pays.

 

Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk, a jugé "épouvantable" le traitement des civils par les deux camps comme des "dommages collatéraux", fustigeant "les menaces et la rhétorique incendiaire de hauts responsables" iraniens et israéliens.








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