Les frappes israéliennes contre l'Iran et les représailles de Téhéran, qui ont semblé prendre de court de nombreux dirigeants mondiaux, sont le dernier signe d'un monde plus instable. Trump a opposé son veto ces derniers jours à un projet israélien visant à assassiner le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a déclaré un responsable américain à l'Associated Press, ce qui montre jusqu'où Israël est prêt à aller.
Le Premier ministre britannique Keir Starmer a déclaré avoir discuté des efforts pour désamorcer la crise avec Trump et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, ainsi qu'avec d'autres dirigeants mondiaux, et a déclaré qu'il s'attendait à ce que des «discussions intenses» se poursuivent lors du sommet.
En tant qu'hôte du sommet, le Premier ministre canadien Mark Carney a décidé d'abandonner la pratique annuelle de publication d'une déclaration commune, ou communiqué, à la fin de la réunion.
Alors que d'autres dirigeants souhaitent parler à Trump pour le dissuader d'imposer des tarifs douaniers, le sommet risque d'être une série de conversations bilatérales plutôt qu'une démonstration d'unité.
Trump en joker du sommet
Les menaces incendiaires du président américain de faire du Canada le 51e État et de prendre le contrôle du Groenland planent sur la réunion. Le président français s'est rendu au Groenland dimanche pour une escale hautement symbolique en route vers le Canada, rencontrant le dirigeant du territoire arctique et le Premier ministre danois à bord d'un porte-hélicoptères danois.
Macron a réitéré ses critiques à l'égard de l'intention de Trump de prendre le contrôle du territoire. «Je ne pense pas que ce soit une chose à faire entre alliés», a-t-il déclaré.
Malgré les échanges sporadiques entre les deux dirigeants, l'approche de Macron envers Trump n'a pas donné de résultats significatifs, la France étant prise dans les retombées des droits de douane prévus par le président sur l'Union européenne.
Trump doit arriver dimanche soir à Kananaskis, en Alberta. Il aura une réunion bilatérale avec Carney lundi matin avant le début du sommet. Les dirigeants allemand, australien et sud-africain devaient rencontrer Carney dimanche. Peter Boehm, sherpa canadien du sommet du G7 de 2018 à Québec et vétéran de six sommets du G7, s'attend à ce que les chefs d'État réorientent les discussions pour consacrer plus de temps à la guerre.
«Les dirigeants peuvent accepter une discussion, voire une déclaration», a déclaré Boehm.
Parmi les dirigeants qui ne font pas partie du G7 mais ont été invités au sommet par Carney figurent les chefs d'État de l'Inde, de l'Ukraine, du Brésil, de l'Afrique du Sud, de la Corée du Sud, de l'Australie, du Mexique et des Émirats arabes unis.
Éviter les tarifs douaniers restera une priorité. «Les dirigeants, et de nouveaux arrivent, voudront rencontrer Donald Trump», qui «n'apprécie pas autant les grandes tables rondes qu'il préfère les tête-à-tête», estime Peter Boehm.
Le Premier ministre britannique Keir Starmer a déclaré avoir discuté des efforts pour désamorcer la crise avec Trump et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, ainsi qu'avec d'autres dirigeants mondiaux, et a déclaré qu'il s'attendait à ce que des «discussions intenses» se poursuivent lors du sommet.
En tant qu'hôte du sommet, le Premier ministre canadien Mark Carney a décidé d'abandonner la pratique annuelle de publication d'une déclaration commune, ou communiqué, à la fin de la réunion.
Alors que d'autres dirigeants souhaitent parler à Trump pour le dissuader d'imposer des tarifs douaniers, le sommet risque d'être une série de conversations bilatérales plutôt qu'une démonstration d'unité.
Trump en joker du sommet
Les menaces incendiaires du président américain de faire du Canada le 51e État et de prendre le contrôle du Groenland planent sur la réunion. Le président français s'est rendu au Groenland dimanche pour une escale hautement symbolique en route vers le Canada, rencontrant le dirigeant du territoire arctique et le Premier ministre danois à bord d'un porte-hélicoptères danois.
Macron a réitéré ses critiques à l'égard de l'intention de Trump de prendre le contrôle du territoire. «Je ne pense pas que ce soit une chose à faire entre alliés», a-t-il déclaré.
Malgré les échanges sporadiques entre les deux dirigeants, l'approche de Macron envers Trump n'a pas donné de résultats significatifs, la France étant prise dans les retombées des droits de douane prévus par le président sur l'Union européenne.
Trump doit arriver dimanche soir à Kananaskis, en Alberta. Il aura une réunion bilatérale avec Carney lundi matin avant le début du sommet. Les dirigeants allemand, australien et sud-africain devaient rencontrer Carney dimanche. Peter Boehm, sherpa canadien du sommet du G7 de 2018 à Québec et vétéran de six sommets du G7, s'attend à ce que les chefs d'État réorientent les discussions pour consacrer plus de temps à la guerre.
«Les dirigeants peuvent accepter une discussion, voire une déclaration», a déclaré Boehm.
Parmi les dirigeants qui ne font pas partie du G7 mais ont été invités au sommet par Carney figurent les chefs d'État de l'Inde, de l'Ukraine, du Brésil, de l'Afrique du Sud, de la Corée du Sud, de l'Australie, du Mexique et des Émirats arabes unis.
Éviter les tarifs douaniers restera une priorité. «Les dirigeants, et de nouveaux arrivent, voudront rencontrer Donald Trump», qui «n'apprécie pas autant les grandes tables rondes qu'il préfère les tête-à-tête», estime Peter Boehm.
