
Jorf Lasfar, Maroc – Dans un monde où les équilibres géopolitiques et énergétiques sont en constante évolution, le Maroc prend une décision audacieuse et stratégique qui marque une étape historique pour son avenir économique, énergétique et industriel : la production industrielle d'uranium jaune (yellowcake) à partir du phosphate, une première sur le continent africain. Ce projet ambitieux et novateur dépasse largement le cadre d’une simple avancée technologique ; il incarne la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, en matière de souveraineté énergétique et de compétitivité durable.
Porté par Uranext, une start-up deeptech incubée à l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), et soutenue par le groupe OCP, leader mondial de l’industrie phosphatière, ce projet représente une réalisation concrète de la vision nationale en matière de croissance inclusive et de développement industriel durable. Ce projet pionnier pourrait profondément redessiner la carte énergétique du Royaume et renforcer son rôle stratégique dans la nouvelle architecture énergétique euro-méditerranéenne.
Une mutation géoénergétique porteuse de compétitivité et de durabilité
Face à un contexte mondial marqué par une compétition accrue pour les ressources stratégiques, le Maroc s’affirme résolument comme un acteur émergent incontournable du secteur énergétique mondial. Le Royaume détient près de 70 % des réserves mondiales de phosphate, un atout stratégique majeur qui, à travers l’exploitation des concentrations d’uranium présentes dans ces gisements, permet de diversifier les sources d’approvisionnement mondial en uranium, tout en créant des chaînes de valeur à haute valeur ajoutée.
En 2022, la demande mondiale en uranium a franchi les 60 000 tonnes, soutenue par la relance du nucléaire civil en Europe, en Asie et en Afrique. Alors que des pays comme le Kazakhstan, l’Australie et le Canada dominent encore l’offre mondiale, le Maroc, en valorisant ses ressources naturelles avec Uranext, se positionne comme un acteur stratégique capable de répondre à cette demande croissante tout en garantissant un approvisionnement sécurisé, durable et souverain.
Une gestion responsable des défis techniques et environnementaux
L'extraction de l’uranium à partir du phosphate est un défi technique complexe, nécessitant l’adoption de technologies de pointe et de solutions innovantes pour minimiser les impacts environnementaux tout en garantissant des rendements élevés. L’utilisation de la lixiviation, méthode chimique de séparation, implique des technologies avancées de traitement des eaux et de gestion des déchets radioactifs. Cette approche pragmatique et responsable garantit que l’extraction respecte les normes environnementales internationales les plus exigeantes.
En parallèle, Uranext s’engage à limiter l’impact des émissions de gaz à effet de serre générées par certains procédés industriels, en intégrant des technologies de captage du carbone et en renforçant l’usage des énergies renouvelables dans les processus industriels. Ainsi, le Maroc fait de l’uranium une ressource stratégique verte, en parfaite adéquation avec les objectifs de durabilité et de transition énergétique.
Un cadre réglementaire et une gouvernance rigoureux pour garantir une exploitation durable
Afin de garantir la viabilité à long terme du projet Uranext et son alignement avec les standards internationaux les plus exigeants, le Maroc s’est doté d’un cadre réglementaire rigoureux, évolutif et parfaitement adapté aux spécificités des ressources stratégiques concernées.
Ce dispositif assure non seulement une supervision stricte de l’exploitation de l’uranium et du phosphate dans une logique de durabilité, mais permet également d’anticiper et de maîtriser efficacement les externalités environnementales, notamment celles liées à la gestion des déchets radioactifs.
Cette stratégie réglementaire repose sur plusieurs piliers fondamentaux :
1. L’adoption de normes de sécurité sanitaire et industrielle particulièrement strictes, visant à protéger à la fois les travailleurs et les populations riveraines exposées aux risques d’irradiation ou de contamination.
2. La mise en œuvre de critères exigeants pour la gestion des déchets, avec des mécanismes de contrôle renforcés afin de prévenir toute forme de pollution diffuse ou persistante des écosystèmes naturels.
3. L’établissement de systèmes complets de traçabilité des matières extraites et transformées, garantissant une transparence totale et une prévention efficace contre tout détournement ou usage illicite de substances sensibles.
4. L’harmonisation de la législation nationale avec les cadres normatifs internationaux, en particulier ceux établis par l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA), condition essentielle pour assurer la reconnaissance mondiale de la filière marocaine et son intégration dans les circuits du commerce globalisé.
Par ailleurs, la mise en place d’une gouvernance transparente, efficace et inclusive s’est imposée comme un pilier central de cette stratégie. Les mécanismes de contrôle ont été significativement renforcés, une communication claire et régulière a été instaurée, et l’ensemble des parties prenantes ont été associés activement à la gestion responsable de cette filière stratégique.
Une stratégie d’intégration verticale pour une souveraineté énergétique et industrielle
Le Maroc ne se contente pas d’exploiter ses ressources naturelles, il maîtrise l’intégralité de la chaîne de valeur nucléaire. De l’extraction du phosphate à la production d’uranium jaune, le pays s’engage dans une stratégie d’intégration verticale visant à produire des produits à haute valeur ajoutée sur son sol. Cette ambition incarne la création d’une économie locale de pointe, alliant compétitivité, innovation et durabilité.
En développant une industrie nucléaire locale à partir de ses ressources naturelles, le Maroc pourrait non seulement réduire sa dépendance énergétique mais aussi devenir un modèle pour les autres pays africains dotés de ressources similaires. Ce projet s'inscrit pleinement dans la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui a toujours œuvré pour renforcer la souveraineté énergétique du Royaume, soutenir l’innovation scientifique et accélérer la modernisation industrielle.
Le Maroc, acteur géopolitique de premier plan
L’avancement du projet Uranext pourrait redéfinir la position géopolitique du Maroc, notamment dans un contexte européen où la diversification des sources d’approvisionnement en uranium est devenue un enjeu majeur de sécurité énergétique. Le Maroc pourrait devenir un fournisseur clé, notamment pour les réacteurs nucléaires de petite taille (SMR), technologies soutenues par l'Union européenne, offrant ainsi une proximité stratégique et des garanties de fiabilité.
Avec de nombreux pays africains qui lancent ou développent des programmes nucléaires civils (Ghana, Égypte, Afrique du Sud), le Maroc se positionne comme un fournisseur privilégié capable de soutenir cette dynamique de transition énergétique, tout en fortifiant son rôle d’acteur catalyseur au sein de la région.
Impacts économiques et sociaux : un levier de création d’emplois durables
Ce projet d’envergure a des implications majeures pour l’économie nationale, mais également pour les communautés locales, en particulier à Jorf Lasfar, où l’usine de transformation sera installée. L’exploitation de l’uranium à partir du phosphate permettra la création de milliers d’emplois directs et indirects, non seulement dans l'extraction et la transformation, mais également dans des secteurs stratégiques comme la recherche scientifique, la gestion des déchets et la formation professionnelle.
En parallèle, le développement de technologies de pointe et l’intégration de l’industrie marocaine dans une économie du savoir permettront de renforcer la compétitivité du Royaume sur la scène mondiale, tout en contribuant à la montée en compétences des jeunes talents locaux. Ce projet deviendra ainsi un moteur de croissance inclusive, bénéficiant à l’ensemble de la société marocaine.
Porté par Uranext, une start-up deeptech incubée à l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), et soutenue par le groupe OCP, leader mondial de l’industrie phosphatière, ce projet représente une réalisation concrète de la vision nationale en matière de croissance inclusive et de développement industriel durable. Ce projet pionnier pourrait profondément redessiner la carte énergétique du Royaume et renforcer son rôle stratégique dans la nouvelle architecture énergétique euro-méditerranéenne.
Une mutation géoénergétique porteuse de compétitivité et de durabilité
Face à un contexte mondial marqué par une compétition accrue pour les ressources stratégiques, le Maroc s’affirme résolument comme un acteur émergent incontournable du secteur énergétique mondial. Le Royaume détient près de 70 % des réserves mondiales de phosphate, un atout stratégique majeur qui, à travers l’exploitation des concentrations d’uranium présentes dans ces gisements, permet de diversifier les sources d’approvisionnement mondial en uranium, tout en créant des chaînes de valeur à haute valeur ajoutée.
En 2022, la demande mondiale en uranium a franchi les 60 000 tonnes, soutenue par la relance du nucléaire civil en Europe, en Asie et en Afrique. Alors que des pays comme le Kazakhstan, l’Australie et le Canada dominent encore l’offre mondiale, le Maroc, en valorisant ses ressources naturelles avec Uranext, se positionne comme un acteur stratégique capable de répondre à cette demande croissante tout en garantissant un approvisionnement sécurisé, durable et souverain.
Une gestion responsable des défis techniques et environnementaux
L'extraction de l’uranium à partir du phosphate est un défi technique complexe, nécessitant l’adoption de technologies de pointe et de solutions innovantes pour minimiser les impacts environnementaux tout en garantissant des rendements élevés. L’utilisation de la lixiviation, méthode chimique de séparation, implique des technologies avancées de traitement des eaux et de gestion des déchets radioactifs. Cette approche pragmatique et responsable garantit que l’extraction respecte les normes environnementales internationales les plus exigeantes.
En parallèle, Uranext s’engage à limiter l’impact des émissions de gaz à effet de serre générées par certains procédés industriels, en intégrant des technologies de captage du carbone et en renforçant l’usage des énergies renouvelables dans les processus industriels. Ainsi, le Maroc fait de l’uranium une ressource stratégique verte, en parfaite adéquation avec les objectifs de durabilité et de transition énergétique.
Un cadre réglementaire et une gouvernance rigoureux pour garantir une exploitation durable
Afin de garantir la viabilité à long terme du projet Uranext et son alignement avec les standards internationaux les plus exigeants, le Maroc s’est doté d’un cadre réglementaire rigoureux, évolutif et parfaitement adapté aux spécificités des ressources stratégiques concernées.
Ce dispositif assure non seulement une supervision stricte de l’exploitation de l’uranium et du phosphate dans une logique de durabilité, mais permet également d’anticiper et de maîtriser efficacement les externalités environnementales, notamment celles liées à la gestion des déchets radioactifs.
Cette stratégie réglementaire repose sur plusieurs piliers fondamentaux :
1. L’adoption de normes de sécurité sanitaire et industrielle particulièrement strictes, visant à protéger à la fois les travailleurs et les populations riveraines exposées aux risques d’irradiation ou de contamination.
2. La mise en œuvre de critères exigeants pour la gestion des déchets, avec des mécanismes de contrôle renforcés afin de prévenir toute forme de pollution diffuse ou persistante des écosystèmes naturels.
3. L’établissement de systèmes complets de traçabilité des matières extraites et transformées, garantissant une transparence totale et une prévention efficace contre tout détournement ou usage illicite de substances sensibles.
4. L’harmonisation de la législation nationale avec les cadres normatifs internationaux, en particulier ceux établis par l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA), condition essentielle pour assurer la reconnaissance mondiale de la filière marocaine et son intégration dans les circuits du commerce globalisé.
Par ailleurs, la mise en place d’une gouvernance transparente, efficace et inclusive s’est imposée comme un pilier central de cette stratégie. Les mécanismes de contrôle ont été significativement renforcés, une communication claire et régulière a été instaurée, et l’ensemble des parties prenantes ont été associés activement à la gestion responsable de cette filière stratégique.
Une stratégie d’intégration verticale pour une souveraineté énergétique et industrielle
Le Maroc ne se contente pas d’exploiter ses ressources naturelles, il maîtrise l’intégralité de la chaîne de valeur nucléaire. De l’extraction du phosphate à la production d’uranium jaune, le pays s’engage dans une stratégie d’intégration verticale visant à produire des produits à haute valeur ajoutée sur son sol. Cette ambition incarne la création d’une économie locale de pointe, alliant compétitivité, innovation et durabilité.
En développant une industrie nucléaire locale à partir de ses ressources naturelles, le Maroc pourrait non seulement réduire sa dépendance énergétique mais aussi devenir un modèle pour les autres pays africains dotés de ressources similaires. Ce projet s'inscrit pleinement dans la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui a toujours œuvré pour renforcer la souveraineté énergétique du Royaume, soutenir l’innovation scientifique et accélérer la modernisation industrielle.
Le Maroc, acteur géopolitique de premier plan
L’avancement du projet Uranext pourrait redéfinir la position géopolitique du Maroc, notamment dans un contexte européen où la diversification des sources d’approvisionnement en uranium est devenue un enjeu majeur de sécurité énergétique. Le Maroc pourrait devenir un fournisseur clé, notamment pour les réacteurs nucléaires de petite taille (SMR), technologies soutenues par l'Union européenne, offrant ainsi une proximité stratégique et des garanties de fiabilité.
Avec de nombreux pays africains qui lancent ou développent des programmes nucléaires civils (Ghana, Égypte, Afrique du Sud), le Maroc se positionne comme un fournisseur privilégié capable de soutenir cette dynamique de transition énergétique, tout en fortifiant son rôle d’acteur catalyseur au sein de la région.
Impacts économiques et sociaux : un levier de création d’emplois durables
Ce projet d’envergure a des implications majeures pour l’économie nationale, mais également pour les communautés locales, en particulier à Jorf Lasfar, où l’usine de transformation sera installée. L’exploitation de l’uranium à partir du phosphate permettra la création de milliers d’emplois directs et indirects, non seulement dans l'extraction et la transformation, mais également dans des secteurs stratégiques comme la recherche scientifique, la gestion des déchets et la formation professionnelle.
En parallèle, le développement de technologies de pointe et l’intégration de l’industrie marocaine dans une économie du savoir permettront de renforcer la compétitivité du Royaume sur la scène mondiale, tout en contribuant à la montée en compétences des jeunes talents locaux. Ce projet deviendra ainsi un moteur de croissance inclusive, bénéficiant à l’ensemble de la société marocaine.
Conclusion : Une révolution énergétique au service du développement durable et de la souveraineté
Le projet Uranext s’inscrit dans un projet de souveraineté énergétique nationale fondé sur l’innovation, la compétitivité durable et la création de valeur locale. En valorisant ses ressources naturelles de manière responsable et en maîtrisant la chaîne de valeur nucléaire, le Maroc se place à l’avant-garde de la transition énergétique, non seulement pour le Royaume, mais pour tout le continent africain.
À une époque où les enjeux géopolitiques et énergétiques façonnent les relations internationales, le Maroc a une occasion unique de devenir un acteurs majeur du secteur nucléaire civil, contribuant ainsi à une croissance inclusive, à la création d’emplois durables, et à un développement économique durable à l’échelle régionale et mondiale. Le projet Uranext représente un tournant décisif, non seulement pour le Maroc, mais aussi pour l’Afrique, qui pourrait tirer pleinement parti de cette révolution énergétique.
À une époque où les enjeux géopolitiques et énergétiques façonnent les relations internationales, le Maroc a une occasion unique de devenir un acteurs majeur du secteur nucléaire civil, contribuant ainsi à une croissance inclusive, à la création d’emplois durables, et à un développement économique durable à l’échelle régionale et mondiale. Le projet Uranext représente un tournant décisif, non seulement pour le Maroc, mais aussi pour l’Afrique, qui pourrait tirer pleinement parti de cette révolution énergétique.