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Une Journée nationale des personnes en situation de handicap pas comme les autres


Rédigé par Safaa KSAANI Lundi 30 Mars 2020

Comme tous les 30 mars de chaque année, se tient la journée nationale des personnes en situation de handicap. Cette année, la pandémie COVID-19 a changé les traits de cette fête.



Les éditions précédentes de cette occasion étaient festives et inclusives à cette catégorie dans notre société, à travers des activités pédagogiques, comme la musique, la peinture et les activités sportives, ainsi que des activités sociale et professionnelle, qui étaient une occasion importante et marquante dans la vie de cette catégorie de notre société.

Actuellement, près de deux semaines après le début du confinement lié au Coronavirus, les associations et les clubs sont inertes. Ce qui a mis les personnes en situation de handicap en difficulté.

M. Ahmed Maouhoub, Président de l’association Rabie El Omor des handicapés, a également suspendu toutes les activités collectives prévues en cette période, de peur que des cas soient enregistrés, dans sa communauté. Depuis, il reçoit quotidiennement, par téléphone et sur les réseaux sociaux, des appels à l’aide de la part de quelques parents d’enfants ayant un handicap mental. « Aucun jour ne peut passer sans que je reçoive une dizaine d’appels à l’aide de la part des parents qui ne savent plus quoi faire. Leurs enfants, trisomiques ou autistes, suivaient des soins médicaux et paramédicaux, comme la correction de leur prononciation, des mouvements. Actuellement, les centres qui les accueillaient sont fermés », nous affirme M. Maouhoub.

En pleine crise sanitaire, M. Ahmed Maouhoub demande à ce que le strict minimum soit assuré par le ministère de tutelle. « Nous demandons au ministère de la Solidarité de la Femme de la Famille et de Développement Social de nous faire bénéficier du fonds de cohésion sociale, qui offre les équipements techniques : chaises roulantes, béquilles, appareils auditifs ».

Des moyens qui restent difficilement accessibles aux familles ayant une personne en situation de handicap. En effet, ces familles sont majoritairement pauvres et marginalisées, et ne bénéficient pas d'assistance sociale et de la solidarité qu’offre la carte Ramed, dont ils ne disposent pas.








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