Au Maroc, les nappes phréatiques, longtemps perçues comme ultime rempart contre la sécheresse, sont aujourd’hui en première ligne face à la pollution galopante et au changement climatique. Une vaste étude publiée récemment cartographie l’ampleur de la contamination aux nitrates et de la salinisation des nappes côtières dans les grands bassins du pays. Elle révèle un contraste saisissant entre des aquifères surexploités, où l’agriculture intensive et les rejets d’eaux usées infiltrent des volumes colossaux de polluants, et des zones encore relativement préservées où persiste un fragile équilibre. Derrière ces cartes se dessine un Maroc où des millions d’habitants dépendent d’une ressource de plus en plus vulnérable et où l’enjeu de la qualité de l’eau souterraine conditionne autant la santé publique que la survie de l’agriculture et des territoires ruraux.
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