Le Maroc a importé environ 328.000 têtes de bétail au cours du premier semestre de 2025, réparties entre 90.000 bovins et 238.000 ovins, auxquels s’ajoutent 1 922 tonnes de viandes et d’abats rouges. Ces données ont été communiquées le mardi 10 juin par le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Ahmed El Bouari, lors d’une session de questions orales à la Chambre des Conseillers.
Selon le ministre, ces importations massives s’inscrivent dans le cadre d’un ensemble de mesures adoptées par le gouvernement pour assurer l’approvisionnement régulier du marché en viandes rouges. Parmi ces mesures figurent la prolongation de la suspension des droits de douane et de la TVA sur les importations de bétail et de viandes, ainsi que le maintien de l’interdiction d’abattage des femelles reproductrices, une mesure destinée à préserver le potentiel de renouvellement du cheptel national.
Cette stratégie d’importation a permis de freiner la baisse des effectifs du cheptel, tout en stabilisant l’offre de viande rouge, un produit de consommation essentiel pour les ménages marocains. Le recours à l’importation intervient également dans un contexte de hausse continue des prix sur le marché intérieur, exacerbée par les sécheresses successives et la flambée du coût des aliments pour bétail.
En parallèle, le gouvernement a accéléré la mise en œuvre de projets de développement dans le cadre de l’agriculture solidaire. À ce jour, 58 projets dédiés à l’élevage ont été approuvés et lancés, représentant un investissement global de près de 500 millions de dirhams. Ces projets couvrent 39 provinces et 180 communes rurales, bénéficiant à plus de 25.000 éleveurs et agriculteurs.
Ces initiatives visent notamment l’acquisition et la distribution d’environ 37.000 têtes d’ovins, de caprins, de bovins laitiers et de dromadaires. Elles incluent également la fourniture d’aliments pour bétail, l’achat d’équipements d’abreuvement, et l’installation de 99 unités de culture hydroponique d’orge. Le tout s’accompagne d’un appui logistique pour soutenir les capacités de production locale.
Dans le détail, le programme prévoit la création de neuf centres d’engraissement, de deux stations d’élevage pour les bovins laitiers et les ovins, ainsi que la distribution de 963 tonnes de semences fourragères. Il est également prévu de planter environ 5.000 hectares de cultures fourragères arbustives et d’aménager 124 points d’eau destinés à l’abreuvement du bétail dans les zones à faible disponibilité hydrique.
Une composante essentielle de ce programme repose sur l’amélioration génétique du cheptel : dix groupements d’éleveurs de caprins et d’ovins ont été créés dans cette optique. Ces groupements bénéficieront d’un accompagnement technique intensif afin de structurer leur activité, améliorer la productivité et assurer une montée en gamme des produits issus de l’élevage local.
Le ministre a enfin indiqué que le gouvernement ambitionne de porter à 200 le nombre total de projets agricoles solidaires centrés sur l’élevage, à moyen terme. Cette orientation s’inscrit dans les objectifs de la stratégie « Génération Green 2020-2030 », qui vise à renforcer la souveraineté alimentaire du Royaume et à structurer les filières agricoles et pastorales autour de modèles durables, intégrés et inclusifs.
Selon le ministre, ces importations massives s’inscrivent dans le cadre d’un ensemble de mesures adoptées par le gouvernement pour assurer l’approvisionnement régulier du marché en viandes rouges. Parmi ces mesures figurent la prolongation de la suspension des droits de douane et de la TVA sur les importations de bétail et de viandes, ainsi que le maintien de l’interdiction d’abattage des femelles reproductrices, une mesure destinée à préserver le potentiel de renouvellement du cheptel national.
Cette stratégie d’importation a permis de freiner la baisse des effectifs du cheptel, tout en stabilisant l’offre de viande rouge, un produit de consommation essentiel pour les ménages marocains. Le recours à l’importation intervient également dans un contexte de hausse continue des prix sur le marché intérieur, exacerbée par les sécheresses successives et la flambée du coût des aliments pour bétail.
En parallèle, le gouvernement a accéléré la mise en œuvre de projets de développement dans le cadre de l’agriculture solidaire. À ce jour, 58 projets dédiés à l’élevage ont été approuvés et lancés, représentant un investissement global de près de 500 millions de dirhams. Ces projets couvrent 39 provinces et 180 communes rurales, bénéficiant à plus de 25.000 éleveurs et agriculteurs.
Ces initiatives visent notamment l’acquisition et la distribution d’environ 37.000 têtes d’ovins, de caprins, de bovins laitiers et de dromadaires. Elles incluent également la fourniture d’aliments pour bétail, l’achat d’équipements d’abreuvement, et l’installation de 99 unités de culture hydroponique d’orge. Le tout s’accompagne d’un appui logistique pour soutenir les capacités de production locale.
Dans le détail, le programme prévoit la création de neuf centres d’engraissement, de deux stations d’élevage pour les bovins laitiers et les ovins, ainsi que la distribution de 963 tonnes de semences fourragères. Il est également prévu de planter environ 5.000 hectares de cultures fourragères arbustives et d’aménager 124 points d’eau destinés à l’abreuvement du bétail dans les zones à faible disponibilité hydrique.
Une composante essentielle de ce programme repose sur l’amélioration génétique du cheptel : dix groupements d’éleveurs de caprins et d’ovins ont été créés dans cette optique. Ces groupements bénéficieront d’un accompagnement technique intensif afin de structurer leur activité, améliorer la productivité et assurer une montée en gamme des produits issus de l’élevage local.
Le ministre a enfin indiqué que le gouvernement ambitionne de porter à 200 le nombre total de projets agricoles solidaires centrés sur l’élevage, à moyen terme. Cette orientation s’inscrit dans les objectifs de la stratégie « Génération Green 2020-2030 », qui vise à renforcer la souveraineté alimentaire du Royaume et à structurer les filières agricoles et pastorales autour de modèles durables, intégrés et inclusifs.