Dans le cadre de la défense de la propreté dans nos cités j’ai relevé quelques cas flagrants dans différents lieux publics, généralement infestés de saletés de tous genres. On jette des ordures partout malgré l’existence de bacs. On jette même à côté du bac et non dedans. Souvent les chercheurs d’objets ont l’audace même de dégager entièrement les bacs de leur contenu et s’en vont après avoir découvert des objets en plastiques, de vieux vêtements ou des ustensiles de cuisine, sans remettre dans les bacs les objets qui ne les intéressent pas.
Dans les lieux publics les bacs pour déposer les ordures sont parfois abimés par des passants qui arrachent leurs couvercles, ou leurs supports.
Quant aux toilettes, aussi bien sur les grands marchés que sur les voies publiques, elles sont dans un état déplorable qui décourage, et même dégoute les utilisateurs. Les robinets qui les desservent sont souvent en panne et des personnes s’installent parfois dans les environs pour vendre de l’eau aux utilisateurs. Parfois quand les services urbains installent du papier hygiénique celui-ci disparait rapidement ou est « conservé » par de bonnes femmes chargées en principe de maintenir la propreté des lieux.
Dans les voix carrossables on assiste souvent à des actes ignobles : Les automobilistes jettent ostensiblement des cannettes de boissons vides sans se rendre compte des dégâts causés à l’environnement.
J’ai eu, une fois, l’occasion d’attirer l’attention de l’un d’entre eux, il m’a répondu que les services d’hygiène sont faits pour les ramasser.
Je cite dans ce cadre l’état de propreté de nos cimetières :
Je n’ai jamais compris les raisons pour lesquelles les cimetières chrétiens et juifs sont dans un bien meilleur état que les cimetières musulmans ; on dirait que les autres religions ont plus de respect pour leurs morts que nous pour les nôtres ; pire encore, la nuit ils sont fréquentés par les ivrognes qui jettent leurs bouteilles vides ou tous autres détritus et saletés sur les tombes.
Je citerai également l’état de la plupart de nos plages : Les groupes qui s’installent pour la journée laissent souvent leurs détritus sur place. Personne n’est là pour leur demander de mettre leurs ordures dans le bac le plus proche.
Je citerai également les terrains vagues non clôturés où les voisins jettent toutes sortes d’ordures qui ont largement le temps de se décomposer, de dégager de mauvaises odeurs, de favoriser la pullulation d’insectes nuisibles, de rats et de serpents, ou même de provoquer des incendies, avant que les sociétés de ramassage n’interviennent.
Je citerai également la fumée du tabac dans les lieux publics, qui cause une gêne pour les non consommateurs, et qui continue tant qu’il n’y a pas une loi pour l’interdire.
Je citerai également les dégâts sonores causés à l’environnement par les klaxons des automobilistes dans toutes les voies carrossables et à toutes les occasions : quand ils veulent doubler une voiture, quand ils sont devancés par une autre voiture devant un feu vert, quand un feu vert tarde, selon eux, à venir, quand ils sont doublés par une autre voiture ou tout simplement quant une voiture qui les devance roule à une vitesse inférieure à la leur ; comme si Les signaux lumineux installés dans leurs voitures ne leur suffisent pas pour attirer l’attention des autres automobilistes.
Ces klaxons risquent souvent de provoquer des accidents en déstabilisant les autres conducteurs.
Il y a aussi les femmes qui mendient entre les voitures, avec un bébé sur le dos, pour attirer l’affection des automobilistes, sans se soucier du gène qu’elles leur causent et du mal subi par l’enfant.
Je citerai également le cas des mendiants qui montrent leurs infirmités au public pour attirer leur attention et obtenir leur charité.
Il faut que cette situation cesse ; et les mesures à prendre sont simples : installer une police spéciale sous la responsabilité des collectivités locales qui doivent agir contre toutes les défaillances au niveau de leurs zones administratives, quitte à émettre des procès-verbaux , en interdisant tous les dépôts d’ordures en dehors des poubelles, en veillant à la propreté des cimetières, en contrôlant les toilettes des lieux publics, en interdisant les klaxons des voitures et en agissant contre toute sorte de mendicité, qui est une véritable plaie pour notre société.
Vous me diriez que l’origine de cette situation est le manque d’éducation de la population ; certes, mais alors il faut agir à tous les niveaux ; en commençant par l’école maternelle qui peut inculquer, dès l’enfance, les notions d’hygiène, de propreté et de comportement.
L’école primaire doit comporter pendant les premières années d’étude des cours d’hygiène qui doivent compter pour le passage d’une année à une autre.
La télévision peut jouer un rôle très efficace par des programmes spécifiques.
Sur le terrain Les collectivités locales doivent considérer ces chantiers comme relevant de leur responsabilité exclusive. Elles peuvent, par ailleurs, développer le volontariat auprès de leurs administrés, en mettant à contribution les élèves des centres d’enseignement, et en organisant avec eux des sorties de nettoyage, en weekend, sur les forêts urbaines et les plages. Elles peuvent aussi organiser des petits programmes de plantation pour enjoliver certains centres urbains, sous l’encadrement des techniciens forestiers.
Je me rappelle avoir participé personnellement, et avec enthousiasme, à de tels programmes au début de l’indépendance. Pourquoi ne pas relancer ces projets et les généraliser.
Dans les lieux publics les bacs pour déposer les ordures sont parfois abimés par des passants qui arrachent leurs couvercles, ou leurs supports.
Quant aux toilettes, aussi bien sur les grands marchés que sur les voies publiques, elles sont dans un état déplorable qui décourage, et même dégoute les utilisateurs. Les robinets qui les desservent sont souvent en panne et des personnes s’installent parfois dans les environs pour vendre de l’eau aux utilisateurs. Parfois quand les services urbains installent du papier hygiénique celui-ci disparait rapidement ou est « conservé » par de bonnes femmes chargées en principe de maintenir la propreté des lieux.
Dans les voix carrossables on assiste souvent à des actes ignobles : Les automobilistes jettent ostensiblement des cannettes de boissons vides sans se rendre compte des dégâts causés à l’environnement.
J’ai eu, une fois, l’occasion d’attirer l’attention de l’un d’entre eux, il m’a répondu que les services d’hygiène sont faits pour les ramasser.
Je cite dans ce cadre l’état de propreté de nos cimetières :
Je n’ai jamais compris les raisons pour lesquelles les cimetières chrétiens et juifs sont dans un bien meilleur état que les cimetières musulmans ; on dirait que les autres religions ont plus de respect pour leurs morts que nous pour les nôtres ; pire encore, la nuit ils sont fréquentés par les ivrognes qui jettent leurs bouteilles vides ou tous autres détritus et saletés sur les tombes.
Je citerai également l’état de la plupart de nos plages : Les groupes qui s’installent pour la journée laissent souvent leurs détritus sur place. Personne n’est là pour leur demander de mettre leurs ordures dans le bac le plus proche.
Je citerai également les terrains vagues non clôturés où les voisins jettent toutes sortes d’ordures qui ont largement le temps de se décomposer, de dégager de mauvaises odeurs, de favoriser la pullulation d’insectes nuisibles, de rats et de serpents, ou même de provoquer des incendies, avant que les sociétés de ramassage n’interviennent.
Je citerai également la fumée du tabac dans les lieux publics, qui cause une gêne pour les non consommateurs, et qui continue tant qu’il n’y a pas une loi pour l’interdire.
Je citerai également les dégâts sonores causés à l’environnement par les klaxons des automobilistes dans toutes les voies carrossables et à toutes les occasions : quand ils veulent doubler une voiture, quand ils sont devancés par une autre voiture devant un feu vert, quand un feu vert tarde, selon eux, à venir, quand ils sont doublés par une autre voiture ou tout simplement quant une voiture qui les devance roule à une vitesse inférieure à la leur ; comme si Les signaux lumineux installés dans leurs voitures ne leur suffisent pas pour attirer l’attention des autres automobilistes.
Ces klaxons risquent souvent de provoquer des accidents en déstabilisant les autres conducteurs.
Il y a aussi les femmes qui mendient entre les voitures, avec un bébé sur le dos, pour attirer l’affection des automobilistes, sans se soucier du gène qu’elles leur causent et du mal subi par l’enfant.
Je citerai également le cas des mendiants qui montrent leurs infirmités au public pour attirer leur attention et obtenir leur charité.
Il faut que cette situation cesse ; et les mesures à prendre sont simples : installer une police spéciale sous la responsabilité des collectivités locales qui doivent agir contre toutes les défaillances au niveau de leurs zones administratives, quitte à émettre des procès-verbaux , en interdisant tous les dépôts d’ordures en dehors des poubelles, en veillant à la propreté des cimetières, en contrôlant les toilettes des lieux publics, en interdisant les klaxons des voitures et en agissant contre toute sorte de mendicité, qui est une véritable plaie pour notre société.
Vous me diriez que l’origine de cette situation est le manque d’éducation de la population ; certes, mais alors il faut agir à tous les niveaux ; en commençant par l’école maternelle qui peut inculquer, dès l’enfance, les notions d’hygiène, de propreté et de comportement.
L’école primaire doit comporter pendant les premières années d’étude des cours d’hygiène qui doivent compter pour le passage d’une année à une autre.
La télévision peut jouer un rôle très efficace par des programmes spécifiques.
Sur le terrain Les collectivités locales doivent considérer ces chantiers comme relevant de leur responsabilité exclusive. Elles peuvent, par ailleurs, développer le volontariat auprès de leurs administrés, en mettant à contribution les élèves des centres d’enseignement, et en organisant avec eux des sorties de nettoyage, en weekend, sur les forêts urbaines et les plages. Elles peuvent aussi organiser des petits programmes de plantation pour enjoliver certains centres urbains, sous l’encadrement des techniciens forestiers.
Je me rappelle avoir participé personnellement, et avec enthousiasme, à de tels programmes au début de l’indépendance. Pourquoi ne pas relancer ces projets et les généraliser.
Ahmed KETTANI