La tension est montée d’un cran entre Alger et Washington après l’envoi, selon plusieurs sources diplomatiques, d’un ultimatum du président américain Donald Trump à l’attention du président Abdelmadjid Tebboune et du chef d’état-major de l’armée, le général Saïd Chengriha.
La Maison-Blanche aurait fixé un délai de soixante jours à l’Algérie pour ouvrir des négociations directes avec le Maroc et cesser tout appui militaire ou logistique au Front Polisario, engagé depuis près d’un demi-siècle dans le conflit du Sahara occidental.
Un plan de paix inspiré des accords d’Abraham
Lors d’un entretien exclusif accordé à la chaîne américaine CBS, Steve Witkoff, émissaire spécial du président Trump pour le Moyen-Orient, a présenté les grandes lignes d’un projet diplomatique visant à pacifier durablement la région.
« Nous travaillons à un accord de paix historique entre le Maroc et l’Algérie, avec pour objectif de stabiliser le Maghreb et d’unifier les efforts contre le terrorisme au Sahel », a-t-il déclaré.
Accompagné de Jared Kushner, conseiller spécial du président, Witkoff a précisé que Washington entend finaliser cet accord dans un délai de deux mois, en concertation avec plusieurs partenaires régionaux, notamment européen.
Cette initiative, soulignent des observateurs, s’inscrit dans la continuité des accords d’Abraham signés en 2020, qui avaient normalisé les relations entre Israël et plusieurs pays arabes.
Renforcement du soutien américain au Maroc
Depuis Riyad, Massad Boulos, conseiller du président Trump pour l’Afrique et le Moyen-Orient, a confirmé le 16 octobre 2025 sur la chaîne Acharq News la ferme volonté de Washington d’accroître sa présence diplomatique au Sahara marocain. « L’administration Trump réaffirme sa reconnaissance pleine et entière de la souveraineté du Maroc sur son Sahara. Nous ouvrirons un consulat pour renforcer la coopération économique et sécuritaire dans cette région stratégique », a affirmé le responsable américain.
Ces annonces traduisent une nouvelle approche géopolitique des États-Unis au Maghreb, où Washington cherche à favoriser une réconciliation maroco-algérienne tout en réduisant les tensions héritées du dossier saharien.
Rabat salue, Alger s’interroge
À Rabat, la diplomatie marocaine a salué une initiative “courageuse et lucide” de la part de Washington, estimant qu’elle constitue une confirmation du caractère irréversible de la marocanité du Sahara et un pas décisif vers la stabilité régionale.
À Alger, en revanche, la réaction a été nettement plus réservée. Une source proche du ministère algérien des Affaires étrangères a dénoncé une « pression inacceptable » et affirmé que l’Algérie ne renoncera pas à son soutien au droit des peuples à l’autodétermination, conformément à sa ligne diplomatique traditionnelle.
Le Polisario dans le viseur américain
Selon des sources concordantes à Washington, le Front Polisario pourrait bientôt figurer sur la liste américaine des organisations terroristes étrangères (FTO). Les services de renseignement américains auraient transmis à la Maison-Blanche un rapport détaillant des liens présumés entre des éléments du mouvement et des réseaux armés opérant dans le Sahel et au Moyen-Orient, ainsi que des connexions indirectes avec des milices soutenues par l’Iran.
Pour plusieurs analystes, cette offensive diplomatique américaine illustre la stratégie pragmatique de Donald Trump, qui entend accélérer la résolution des conflits régionaux dans le monde arabe.
S’il venait à aboutir, l’accord proposé entre Rabat et Alger pourrait redessiner durablement les équilibres géopolitiques au Maghreb et au Sahel.
Reste une interrogation majeure : l’Algérie acceptera-t-elle de se plier à la feuille de route fixée par Washington, ou choisira-t-elle de maintenir la ligne dure qui caractérise sa politique régionale depuis des décennies ?... La deuxième option semble très improbable.
La Maison-Blanche aurait fixé un délai de soixante jours à l’Algérie pour ouvrir des négociations directes avec le Maroc et cesser tout appui militaire ou logistique au Front Polisario, engagé depuis près d’un demi-siècle dans le conflit du Sahara occidental.
Un plan de paix inspiré des accords d’Abraham
Lors d’un entretien exclusif accordé à la chaîne américaine CBS, Steve Witkoff, émissaire spécial du président Trump pour le Moyen-Orient, a présenté les grandes lignes d’un projet diplomatique visant à pacifier durablement la région.
« Nous travaillons à un accord de paix historique entre le Maroc et l’Algérie, avec pour objectif de stabiliser le Maghreb et d’unifier les efforts contre le terrorisme au Sahel », a-t-il déclaré.
Accompagné de Jared Kushner, conseiller spécial du président, Witkoff a précisé que Washington entend finaliser cet accord dans un délai de deux mois, en concertation avec plusieurs partenaires régionaux, notamment européen.
Cette initiative, soulignent des observateurs, s’inscrit dans la continuité des accords d’Abraham signés en 2020, qui avaient normalisé les relations entre Israël et plusieurs pays arabes.
Renforcement du soutien américain au Maroc
Depuis Riyad, Massad Boulos, conseiller du président Trump pour l’Afrique et le Moyen-Orient, a confirmé le 16 octobre 2025 sur la chaîne Acharq News la ferme volonté de Washington d’accroître sa présence diplomatique au Sahara marocain. « L’administration Trump réaffirme sa reconnaissance pleine et entière de la souveraineté du Maroc sur son Sahara. Nous ouvrirons un consulat pour renforcer la coopération économique et sécuritaire dans cette région stratégique », a affirmé le responsable américain.
Ces annonces traduisent une nouvelle approche géopolitique des États-Unis au Maghreb, où Washington cherche à favoriser une réconciliation maroco-algérienne tout en réduisant les tensions héritées du dossier saharien.
Rabat salue, Alger s’interroge
À Rabat, la diplomatie marocaine a salué une initiative “courageuse et lucide” de la part de Washington, estimant qu’elle constitue une confirmation du caractère irréversible de la marocanité du Sahara et un pas décisif vers la stabilité régionale.
À Alger, en revanche, la réaction a été nettement plus réservée. Une source proche du ministère algérien des Affaires étrangères a dénoncé une « pression inacceptable » et affirmé que l’Algérie ne renoncera pas à son soutien au droit des peuples à l’autodétermination, conformément à sa ligne diplomatique traditionnelle.
Le Polisario dans le viseur américain
Selon des sources concordantes à Washington, le Front Polisario pourrait bientôt figurer sur la liste américaine des organisations terroristes étrangères (FTO). Les services de renseignement américains auraient transmis à la Maison-Blanche un rapport détaillant des liens présumés entre des éléments du mouvement et des réseaux armés opérant dans le Sahel et au Moyen-Orient, ainsi que des connexions indirectes avec des milices soutenues par l’Iran.
Pour plusieurs analystes, cette offensive diplomatique américaine illustre la stratégie pragmatique de Donald Trump, qui entend accélérer la résolution des conflits régionaux dans le monde arabe.
S’il venait à aboutir, l’accord proposé entre Rabat et Alger pourrait redessiner durablement les équilibres géopolitiques au Maghreb et au Sahel.
Reste une interrogation majeure : l’Algérie acceptera-t-elle de se plier à la feuille de route fixée par Washington, ou choisira-t-elle de maintenir la ligne dure qui caractérise sa politique régionale depuis des décennies ?... La deuxième option semble très improbable.