Déjà avant, Trump qualifiait le département de la Justice de "monstre méchant", mais depuis son inculpation, il a encore accentué ses attaques contre le ministère, au risque de saper la confiance des Américains envers l'Etat de droit.
Accusé d'avoir conservé illégalement des secrets de la Maison Blanche, le milliardaire de 76 ans est le premier ex-président américain poursuivi par la justice fédérale. Le républicain est aussi le principal rival pour l'élection de 2024 de son successeur démocrate Joe Biden.
"Ca met le pays dans une situation très risquée", souligne Edward Foley, professeur à l'université de l'Ohio.
Pour cet expert en droit électoral, il y a une tension "inévitable" entre deux principes démocratiques de base: "personne n'est au-dessus de la loi" et "le gouvernement ne doit pas utiliser son pouvoir contre ses opposants".
Pour éviter cet écueil, le ministre de la Justice Merrick Garland, qui supervise l'appareil judiciaire fédéral, a pris soin de confier le dossier à un procureur spécial connu pour sa rigueur, Jack Smith, et le président Biden se garde de tout commentaire.
Malgré tout, Donald Trump se pose en victime d'un "ministère de l'Injustice", "corrompu" et à la solde "de la gauche radicale".
"C'est du Trump classique", relève Thomas Holbrook, professeur de sciences politiques à l'Université du Wisconsin. "Ca l'aide à rallier ses partisans", à lever des fonds et, surtout, à détourner l'attention des accusations lourdes proférées contre lui.
Accusé d'avoir conservé illégalement des secrets de la Maison Blanche, le milliardaire de 76 ans est le premier ex-président américain poursuivi par la justice fédérale. Le républicain est aussi le principal rival pour l'élection de 2024 de son successeur démocrate Joe Biden.
"Ca met le pays dans une situation très risquée", souligne Edward Foley, professeur à l'université de l'Ohio.
Pour cet expert en droit électoral, il y a une tension "inévitable" entre deux principes démocratiques de base: "personne n'est au-dessus de la loi" et "le gouvernement ne doit pas utiliser son pouvoir contre ses opposants".
Pour éviter cet écueil, le ministre de la Justice Merrick Garland, qui supervise l'appareil judiciaire fédéral, a pris soin de confier le dossier à un procureur spécial connu pour sa rigueur, Jack Smith, et le président Biden se garde de tout commentaire.
Malgré tout, Donald Trump se pose en victime d'un "ministère de l'Injustice", "corrompu" et à la solde "de la gauche radicale".
"C'est du Trump classique", relève Thomas Holbrook, professeur de sciences politiques à l'Université du Wisconsin. "Ca l'aide à rallier ses partisans", à lever des fonds et, surtout, à détourner l'attention des accusations lourdes proférées contre lui.