Le ministère saoudien des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué que "Le gouvernement saoudien tient à exprimer, tout d'abord, son rejet total de ces déclarations (ndlr : de Joe Biden) qui ne sont pas fondées sur des faits, et s'appuient principalement sur la tentative de dépeindre la décision de l'OPEP+ en dehors de son objectif purement économique. Laquelle décision a été prise à l'unanimité par tous les pays de l'OPEP+.
La déclaration du ministère saoudien des Affaires étrangères a ajouté : « À un moment où le Royaume cherche à maintenir la force de ses relations avec tous les pays amis, il affirme en même temps qu'il n'accepte pas les diktats et rejette toute action ou tentative visant à modifier les objectifs nobles sur lesquels il travaille pour protéger l'économie mondiale des fluctuations des marchés pétroliers".
Le ministère saoudien des Affaires étrangères a indiqué, selon le communiqué, que "le groupe OPEP+ prend ses décisions en toute indépendance, conformément aux pratiques indépendantes généralement acceptées des organisations internationales", notant que "les résultats des réunions du groupe sont adoptés par le biais du consensus des États membres et n'est propre à aucun pays".
Aucune motivation politique derrière la baisse de production
Le ministère saoudien des Affaires étrangères a souligné son rejet total des déclarations selon lesquelles la décision de l'OPEP+ est fondée sur des motifs politiques contre les États-Unis.
La même source a souligné que "le gouvernement du Royaume, à travers sa consultation continue avec l'administration américaine, a clairement indiqué que toutes les analyses économiques indiquent que le report de la prise de décision pour une période d'un mois, comme cela a été proposé, aura des conséquences économiques négatives".
Ainsi, Riyad confirme que l'administration Biden lui a demandé de reporter d'un mois la décision de réduire la production de pétrole, ce qui signifie sa tentative de reporter l'affaire après les élections de mi-mandat, ce qui explique la colère interne américaine attendue contre Biden.
La veille mercredi, Riyad avait déjà démenti, les accusations faisant état de l’existence de motifs politiques à l'origine de la décision du groupe des pays producteurs de pétrole OPEP+ de réduire sa production de 2 millions de barils par jour.
"L'Arabie saoudite ne politise pas le pétrole. Nous ne considérons pas le pétrole comme une arme. Nous considérons le pétrole comme notre marchandise. Notre objectif est d'apporter la stabilité au marché pétrolier", avait déclaré le ministre d'État saoudien aux Affaires étrangères, Adel al-Jubeir, à la presse, rapporte la chaîne américaine d’information CNN.
Le ministre saoudien a ajouté que la décision était purement économique "afin de maintenir la stabilité des marchés pétroliers".
Assurer la stabilité des marchés pétroliers
"L'Arabie saoudite prend le parti de tenter d'assurer la stabilité des marchés pétroliers", a déclaré al-Jubeir, ajoutant qu'elle ne se rangeait pas du côté de la Russie sur cette question.
Le Président américain, Joe Biden, a averti l'Arabie saoudite, mardi, qu'elle devra faire face aux conséquences de la réduction de la production de pétrole, ajoutant que Washington allait "repenser" sa relation avec Riyad.
"Il y aura des conséquences pour ce qu'ils ont fait avec la Russie", a déclaré Biden dans une interview accordée à CNN.
Les déclarations du président américain surviennent sur fond de la décision prise, le 5 octobre dernier, par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de la Russie, également connue sous le nom d'OPEP+, de réduire la production de 2 millions de barils par jour, à partir du mois de novembre.
La déclaration du ministère saoudien des Affaires étrangères a ajouté : « À un moment où le Royaume cherche à maintenir la force de ses relations avec tous les pays amis, il affirme en même temps qu'il n'accepte pas les diktats et rejette toute action ou tentative visant à modifier les objectifs nobles sur lesquels il travaille pour protéger l'économie mondiale des fluctuations des marchés pétroliers".
Le ministère saoudien des Affaires étrangères a indiqué, selon le communiqué, que "le groupe OPEP+ prend ses décisions en toute indépendance, conformément aux pratiques indépendantes généralement acceptées des organisations internationales", notant que "les résultats des réunions du groupe sont adoptés par le biais du consensus des États membres et n'est propre à aucun pays".
Aucune motivation politique derrière la baisse de production
Le ministère saoudien des Affaires étrangères a souligné son rejet total des déclarations selon lesquelles la décision de l'OPEP+ est fondée sur des motifs politiques contre les États-Unis.
La même source a souligné que "le gouvernement du Royaume, à travers sa consultation continue avec l'administration américaine, a clairement indiqué que toutes les analyses économiques indiquent que le report de la prise de décision pour une période d'un mois, comme cela a été proposé, aura des conséquences économiques négatives".
Ainsi, Riyad confirme que l'administration Biden lui a demandé de reporter d'un mois la décision de réduire la production de pétrole, ce qui signifie sa tentative de reporter l'affaire après les élections de mi-mandat, ce qui explique la colère interne américaine attendue contre Biden.
La veille mercredi, Riyad avait déjà démenti, les accusations faisant état de l’existence de motifs politiques à l'origine de la décision du groupe des pays producteurs de pétrole OPEP+ de réduire sa production de 2 millions de barils par jour.
"L'Arabie saoudite ne politise pas le pétrole. Nous ne considérons pas le pétrole comme une arme. Nous considérons le pétrole comme notre marchandise. Notre objectif est d'apporter la stabilité au marché pétrolier", avait déclaré le ministre d'État saoudien aux Affaires étrangères, Adel al-Jubeir, à la presse, rapporte la chaîne américaine d’information CNN.
Le ministre saoudien a ajouté que la décision était purement économique "afin de maintenir la stabilité des marchés pétroliers".
Assurer la stabilité des marchés pétroliers
"L'Arabie saoudite prend le parti de tenter d'assurer la stabilité des marchés pétroliers", a déclaré al-Jubeir, ajoutant qu'elle ne se rangeait pas du côté de la Russie sur cette question.
Le Président américain, Joe Biden, a averti l'Arabie saoudite, mardi, qu'elle devra faire face aux conséquences de la réduction de la production de pétrole, ajoutant que Washington allait "repenser" sa relation avec Riyad.
"Il y aura des conséquences pour ce qu'ils ont fait avec la Russie", a déclaré Biden dans une interview accordée à CNN.
Les déclarations du président américain surviennent sur fond de la décision prise, le 5 octobre dernier, par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de la Russie, également connue sous le nom d'OPEP+, de réduire la production de 2 millions de barils par jour, à partir du mois de novembre.
Soutien des pays du CCG à Riyad
Le Conseil de coopération du Golfe a salué, jeudi, la déclaration publiée par le ministère saoudien des Affaires étrangères, qui comprend un rejet complet des déclarations émises contre le Royaume suite à la publication de la décision de l’OPEP+.
Le Dr Nayef Falah Mubarak Al-Hajraf, secrétaire général du Conseil de coopération des États arabes du Golfe, a exprimé sa pleine solidarité avec le Royaume d'Arabie saoudite, et son rejet total de ces déclarations faites contre lui qui "manquent de faits".
Al-Hajraf a évoqué le rôle important et central que joue l'Arabie saoudite aux niveaux régional et international dans le domaine du respect mutuel entre les pays, de l'adhésion à la Charte des Nations Unies et des principes du droit international, du respect de la souveraineté des pays, de la protection de l'économie mondiale des fluctuations des prix de l'énergie et de son approvisionnement conformément à une politique équilibrée prenant en compte les intérêts des pays producteurs et consommateurs.
Le président américain Joe Biden avait déclaré, mercredi, qu'il y aura des conséquences pour l'Arabie saoudite après la décision de l'OPEP+ dirigée par le Royaume et comprenant la Russie et d'autres pays, de réduire la production de pétrole.
"Je n'entrerai pas dans ce que je pense ou ce qui se passe dans ma tête, mais il y aura des conséquences", a déclaré Biden, lors d'une interview avec CNN, diffusée mercredi.