Malgré une baisse de près de 2 % du nombre de nouveaux cas et de 3 % des décès entre 2023 et 2024, une première depuis la pandémie de COVID-19, la tuberculose reste la maladie infectieuse la plus meurtrière au monde, souligne l’agence onusienne.
"Le fait que la TB continue de tuer plus d’un million de personnes chaque année, alors qu’elle est à la fois évitable et curable, est tout simplement inconcevable", a déclaré le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, appelant à "accélérer les efforts pour mettre fin à la tuberculose d’ici 2030".
Depuis 2000, les traitements ont permis de sauver 83 millions de vies, selon le rapport. Les progrès sont notables dans plusieurs régions: entre 2015 et 2024, la région africaine de l’OMS a enregistré une baisse de 28 % des nouveaux cas et de 46 % des décès, tandis que la région européenne affiche des reculs respectifs de 39 % et 49 %.
Mais la maladie reste concentrée dans quelques pays: huit États, dont l’Inde, l’Indonésie, les Philippines, la Chine et le Pakistan, totalisent 67 % des nouveaux cas mondiaux.
L’OMS avertit que le financement mondial reste "largement insuffisant": 5,9 milliards de dollars ont été mobilisés en 2024, soit à peine un quart des 22 milliards jugés nécessaires par an d’ici 2027. Des coupes annoncées dans l’aide internationale à partir de 2025 pourraient entraîner jusqu’à 2 millions de décès supplémentaires et 10 millions de nouvelles infections d’ici 2035, selon des projections.
"Nous sommes à un tournant", a déclaré Tereza Kasaeva, directrice du département du VIH, tuberculose, hépatites et IST à l’OMS.
"Les coupes budgétaires et les inégalités d’accès aux soins menacent d’annuler des décennies de progrès, mais avec un engagement politique fort et une solidarité mondiale, nous pouvons encore vaincre cette maladie", a-t-elle ajouté lors d’une conférence de presse à Genève.
L’organisation appelle les États à accroître les investissements domestiques, à renforcer la protection sociale et à intensifier la recherche, alors que les fonds dédiés au développement de nouveaux vaccins, tests et traitements restent inférieurs à un quart des besoins mondiaux.
"Le fait que la TB continue de tuer plus d’un million de personnes chaque année, alors qu’elle est à la fois évitable et curable, est tout simplement inconcevable", a déclaré le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, appelant à "accélérer les efforts pour mettre fin à la tuberculose d’ici 2030".
Depuis 2000, les traitements ont permis de sauver 83 millions de vies, selon le rapport. Les progrès sont notables dans plusieurs régions: entre 2015 et 2024, la région africaine de l’OMS a enregistré une baisse de 28 % des nouveaux cas et de 46 % des décès, tandis que la région européenne affiche des reculs respectifs de 39 % et 49 %.
Mais la maladie reste concentrée dans quelques pays: huit États, dont l’Inde, l’Indonésie, les Philippines, la Chine et le Pakistan, totalisent 67 % des nouveaux cas mondiaux.
L’OMS avertit que le financement mondial reste "largement insuffisant": 5,9 milliards de dollars ont été mobilisés en 2024, soit à peine un quart des 22 milliards jugés nécessaires par an d’ici 2027. Des coupes annoncées dans l’aide internationale à partir de 2025 pourraient entraîner jusqu’à 2 millions de décès supplémentaires et 10 millions de nouvelles infections d’ici 2035, selon des projections.
"Nous sommes à un tournant", a déclaré Tereza Kasaeva, directrice du département du VIH, tuberculose, hépatites et IST à l’OMS.
"Les coupes budgétaires et les inégalités d’accès aux soins menacent d’annuler des décennies de progrès, mais avec un engagement politique fort et une solidarité mondiale, nous pouvons encore vaincre cette maladie", a-t-elle ajouté lors d’une conférence de presse à Genève.
L’organisation appelle les États à accroître les investissements domestiques, à renforcer la protection sociale et à intensifier la recherche, alors que les fonds dédiés au développement de nouveaux vaccins, tests et traitements restent inférieurs à un quart des besoins mondiaux.



















