Depuis quelques années, le Maroc s’est engagé sur la voie du développement durable à travers des objectifs ambitieux. Dans son Plan Climat National (2020-2030), le Royaume vise à réduire de 42% ses émissions de gaz à effet de serre (GES), évitant ainsi 523,5 millions de tonnes équivalent CO2. Cela passe en priorité par la décarbonation de son électricité, avec des investissements colossaux dans les énergies renouvelables.
L’autre secteur considéré comme gros pollueur est celui du transport, puisqu’il est responsable de 30% des émissions de CO2 du pays, un chiffre qui a triplé en moins de dix ans. Durant la COP26 qui s’est tenue à Glasgow en novembre 2021, le Maroc avait donné son aval à trois accords visant à réduire les émissions dans le transport.
Il s’agit des secteurs aérien, maritime et automobile. Sur ce dernier point, le Royaume, à l’instar d’autres pays émergents, s’était engagé à “travailler intensément” pour accélérer le déploiement de véhicules zéro émission. Qui dit véhicule zéro émission dit véhicule à moteur électrique, et donc l’abandon complet des voitures à moteur thermique. Sur ce sujet, tout reste à faire.
Les investissements dans les lignes tramway et le déploiement de bus électriques sont certes des initiatives encourageantes, mais l’impact de ces expériences reste limité et cantonné à quelques grandes villes. A côté de cela, les délégataires de transport en commun comme Alsa et City-Bus continuent à faire rouler des bus diesel très polluants.
Dans le secteur du transport, comme dans tout le reste, la contrainte est le moteur de l’innovation. La résolution européenne décrétant la fin des voitures thermiques neuves en 2035 a poussé les constructeurs européens à investir massivement dans la R&D des moteurs électriques. Au Maroc, on tergiverse encore sur cette question.
Preuve en est le récent projet d’arrêté octroyant un délai de 24 mois supplémentaires aux poids lourds pour les normes antipollution qui devaient initialement s’appliquer à partir du premier janvier 2023.
Que ce soit pour l’environnement ou pour nos engagements climatiques, nous sommes dans une course contre la montre. Après les investissements réalisés par l’Etat dans la décarbonation, au secteur privé de prendre la relève, sans attendre un soutien ou des concessions gouvernementales.
L’autre secteur considéré comme gros pollueur est celui du transport, puisqu’il est responsable de 30% des émissions de CO2 du pays, un chiffre qui a triplé en moins de dix ans. Durant la COP26 qui s’est tenue à Glasgow en novembre 2021, le Maroc avait donné son aval à trois accords visant à réduire les émissions dans le transport.
Il s’agit des secteurs aérien, maritime et automobile. Sur ce dernier point, le Royaume, à l’instar d’autres pays émergents, s’était engagé à “travailler intensément” pour accélérer le déploiement de véhicules zéro émission. Qui dit véhicule zéro émission dit véhicule à moteur électrique, et donc l’abandon complet des voitures à moteur thermique. Sur ce sujet, tout reste à faire.
Les investissements dans les lignes tramway et le déploiement de bus électriques sont certes des initiatives encourageantes, mais l’impact de ces expériences reste limité et cantonné à quelques grandes villes. A côté de cela, les délégataires de transport en commun comme Alsa et City-Bus continuent à faire rouler des bus diesel très polluants.
Dans le secteur du transport, comme dans tout le reste, la contrainte est le moteur de l’innovation. La résolution européenne décrétant la fin des voitures thermiques neuves en 2035 a poussé les constructeurs européens à investir massivement dans la R&D des moteurs électriques. Au Maroc, on tergiverse encore sur cette question.
Preuve en est le récent projet d’arrêté octroyant un délai de 24 mois supplémentaires aux poids lourds pour les normes antipollution qui devaient initialement s’appliquer à partir du premier janvier 2023.
Que ce soit pour l’environnement ou pour nos engagements climatiques, nous sommes dans une course contre la montre. Après les investissements réalisés par l’Etat dans la décarbonation, au secteur privé de prendre la relève, sans attendre un soutien ou des concessions gouvernementales.
Soufiane CHAHID