Malgré tous ses torts et travers, la désastreuse pandémie du Covid qui a eu pour conséquence de stopper net, plusieurs mois durant, la vie et l’activité économique dans une grande majorité de pays, dont le nôtre, était également porteuse de leçons et d’opportunités qu’il importait de saisir. Soumis à des défis inédits, des secteurs vitaux comme l’administration, la santé, l’éducation, le transport public ou le tourisme ont dû multiplier d’efforts et d’ingéniosité pour permettre la continuité de leurs services ou simplement assurer leur survie. Mais dans la tourmente de ce crash-test grandeur nature, rares sont ceux parmi ces secteurs qui ont su exploiter les nombreuses périodes de paralysie pour revoir leurs fondamentaux et corriger leurs failles.
Alors que nous sommes à l’aube d’une très attendue relance du secteur touristique national, les récentes vacances de l’Aïd dans des villes aussi courues que Marrakech ou Agadir ont permis au commun des Marocains, comme aux nombreux touristes étrangers qui ont afflué dans notre pays, de constater que les mêmes recettes éculées d’avant-Covid ont toujours cours.
En plus des tarifs extravagants et souvent injustifiés, la plupart des unités hôtelières ont accusé une nette régression de la qualité de leurs services en raison sans doute des dégraissages successifs de leurs effectifs et de la fonte de leurs trésoreries. Côté transport urbain et interurbain, notamment chez les taxis et les autres professionnels du transport touristique, des comportements ravageurs comme le refus d’assurer les petites courses sur de courts trajets ainsi que l’application de tarifs exorbitants en l’absence de toute fixation ou affichage des prix, sont redevenus la norme.
La démonstration pourrait être étendue à d’autres secteurs d’activité tels que la restauration, l’emploi, l’enseignement ou l’événementiel qui auraient pu et dû profiter de la léthargie imposée par la pandémie pour initier une refondation totale de leur mode de fonctionnement. Elle laisse un goût de regret et beaucoup de craintes quant aux occasions ratées de blinder la résilience de ces secteurs face aux éventuelles crises, pandémiques ou autres, qui pointent à l’horizon.
Alors que nous sommes à l’aube d’une très attendue relance du secteur touristique national, les récentes vacances de l’Aïd dans des villes aussi courues que Marrakech ou Agadir ont permis au commun des Marocains, comme aux nombreux touristes étrangers qui ont afflué dans notre pays, de constater que les mêmes recettes éculées d’avant-Covid ont toujours cours.
En plus des tarifs extravagants et souvent injustifiés, la plupart des unités hôtelières ont accusé une nette régression de la qualité de leurs services en raison sans doute des dégraissages successifs de leurs effectifs et de la fonte de leurs trésoreries. Côté transport urbain et interurbain, notamment chez les taxis et les autres professionnels du transport touristique, des comportements ravageurs comme le refus d’assurer les petites courses sur de courts trajets ainsi que l’application de tarifs exorbitants en l’absence de toute fixation ou affichage des prix, sont redevenus la norme.
La démonstration pourrait être étendue à d’autres secteurs d’activité tels que la restauration, l’emploi, l’enseignement ou l’événementiel qui auraient pu et dû profiter de la léthargie imposée par la pandémie pour initier une refondation totale de leur mode de fonctionnement. Elle laisse un goût de regret et beaucoup de craintes quant aux occasions ratées de blinder la résilience de ces secteurs face aux éventuelles crises, pandémiques ou autres, qui pointent à l’horizon.
Majd EL ATOUABI