Pour les familles marocaines modestes ou de classe moyenne, envisager des vacances d’été à petit budget relève désormais de l’utopie. Dans toutes les destinations phares, à commencer par les plages du Nord du Royaume, les tarifs de l’hôtellerie et de la restauration se sont envolés en cette haute saison.
Les tarifs obéissent, bien sûr, à la loi de l’offre et de la demande : l’essor spectaculaire du tourisme, conjugué au retour massif des MRE, facilité par l’opération Marhaba, provoque une affluence exceptionnelle dans certaines destinations, propulsant les prix à des niveaux rarement atteints.
Dans certaines stations balnéaires, comme Saïdia, les acteurs du secteur cherchent aussi à compenser, durant la seule saison réellement rentable, l’été, le manque à gagner accumulé le reste de l’année. La saisonnalité de ce type d’activité fait que les tarifs pratiqués en haute saison atteignent souvent des niveaux disproportionnés par rapport au pouvoir d’achat des vacanciers locaux.
La conséquence est que, pour nombre de nos concitoyens, l’été se transforme d’une période de détente et de retrouvailles en famille en un véritable calvaire où, en plus de supporter des dépenses extravagantes, ils s’entassent sur des plages bondées, se retrouvent piégés dans des embouteillages interminables ou finissent par manger dans des restaurants à la qualité plus que douteuse.
Or, chacun a droit à des vacances agréables et à la découverte des richesses de son pays, tout autant que les touristes venus des quatre coins du monde. Pour y parvenir, la meilleure approche consiste à agir sur l’offre en développant des hébergements adaptés aux petits et moyens budgets. Il est également incompréhensible que, sur 3.500 kilomètres de côtes, seules cinq ou six stations balnéaires concentrent l’essentiel de l’activité touristique. D’où la nécessité de diversifier les destinations.
Enfin, pour contenir la hausse des prix durant cette période, on pourrait remettre à l’ordre du jour la disposition des chèques-vacances proposée par le Parti de l’Istiqlal il y a quelques années. Cela permettrait notamment d’améliorer le budget que les Marocains consacrent aux voyages, d’allonger la durée moyenne de leur séjour, d’orienter la consommation vers le secteur formel et de développer des offres spécifiques pour les touristes nationaux.
Les tarifs obéissent, bien sûr, à la loi de l’offre et de la demande : l’essor spectaculaire du tourisme, conjugué au retour massif des MRE, facilité par l’opération Marhaba, provoque une affluence exceptionnelle dans certaines destinations, propulsant les prix à des niveaux rarement atteints.
Dans certaines stations balnéaires, comme Saïdia, les acteurs du secteur cherchent aussi à compenser, durant la seule saison réellement rentable, l’été, le manque à gagner accumulé le reste de l’année. La saisonnalité de ce type d’activité fait que les tarifs pratiqués en haute saison atteignent souvent des niveaux disproportionnés par rapport au pouvoir d’achat des vacanciers locaux.
La conséquence est que, pour nombre de nos concitoyens, l’été se transforme d’une période de détente et de retrouvailles en famille en un véritable calvaire où, en plus de supporter des dépenses extravagantes, ils s’entassent sur des plages bondées, se retrouvent piégés dans des embouteillages interminables ou finissent par manger dans des restaurants à la qualité plus que douteuse.
Or, chacun a droit à des vacances agréables et à la découverte des richesses de son pays, tout autant que les touristes venus des quatre coins du monde. Pour y parvenir, la meilleure approche consiste à agir sur l’offre en développant des hébergements adaptés aux petits et moyens budgets. Il est également incompréhensible que, sur 3.500 kilomètres de côtes, seules cinq ou six stations balnéaires concentrent l’essentiel de l’activité touristique. D’où la nécessité de diversifier les destinations.
Enfin, pour contenir la hausse des prix durant cette période, on pourrait remettre à l’ordre du jour la disposition des chèques-vacances proposée par le Parti de l’Istiqlal il y a quelques années. Cela permettrait notamment d’améliorer le budget que les Marocains consacrent aux voyages, d’allonger la durée moyenne de leur séjour, d’orienter la consommation vers le secteur formel et de développer des offres spécifiques pour les touristes nationaux.
