Le NCCT a présenté, mardi à Rabat, son dernier rapport sur le thème : « Adultes Affiliés au Terrorisme : de l’Allégation à la Justice Rendue ». Il y propose une nouvelle approche intégrée, combinant compétence universelle, qui permet de juger les auteurs de crimes internationaux où qu’ils soient, et justice transitionnelle, afin de répondre aux souffrances des victimes au-delà des procès : reconnaissance des torts, réparations concrètes, réformes et réintégration.
«Notre rapport propose une autre voie : associer la juridiction universelle à la justice transitionnelle. Appliquées ensemble, ces deux approches peuvent combler le vide de responsabilité », a déclaré Noufal Abboud, fondateur du NCCT.
Dans ce sens, le Centre a salué le chemin parcouru par le Maroc pour assurer la réintégration effective des victimes des groupes terroristes, notamment à travers les programmes « Moussalaha » et l’initiative « ReOrient », l’une des rares initiatives marocaines de déradicalisation pratique, centrée sur la re-socialisation, plus que sur une réintégration durable.
Le NCCT a également loué le niveau de coopération entre le Maroc, Interpol et l’ONU, notamment pour localiser, arrêter et juger les suspects, ainsi que les opérations de démantèlement menées par le BCIJ contre les cellules terroristes liées à Daech.
Cependant, le Centre Nordique pour la Transformation des Conflits a pointé du doigt l’absence de politique publique officielle concernant le retour des femmes et des enfants marocains encore détenus dans des zones de conflit comme la Syrie ou l’Irak. Une réalité qui pèse lourdement sur les efforts de déradicalisation et de soutien aux individus vulnérables dans leur reconstruction d’une vie en sécurité et dans la dignité.
De même, le Centre a dénoncé l’inaction des États et les limites actuelles de la justice pénale internationale pour assurer le rapatriement des détenus en Syrie, soumis à des conditions contraires aux droits humains, appelant à une coopération internationale étroite pour remplir cette mission.
«Notre rapport propose une autre voie : associer la juridiction universelle à la justice transitionnelle. Appliquées ensemble, ces deux approches peuvent combler le vide de responsabilité », a déclaré Noufal Abboud, fondateur du NCCT.
Dans ce sens, le Centre a salué le chemin parcouru par le Maroc pour assurer la réintégration effective des victimes des groupes terroristes, notamment à travers les programmes « Moussalaha » et l’initiative « ReOrient », l’une des rares initiatives marocaines de déradicalisation pratique, centrée sur la re-socialisation, plus que sur une réintégration durable.
Le NCCT a également loué le niveau de coopération entre le Maroc, Interpol et l’ONU, notamment pour localiser, arrêter et juger les suspects, ainsi que les opérations de démantèlement menées par le BCIJ contre les cellules terroristes liées à Daech.
Cependant, le Centre Nordique pour la Transformation des Conflits a pointé du doigt l’absence de politique publique officielle concernant le retour des femmes et des enfants marocains encore détenus dans des zones de conflit comme la Syrie ou l’Irak. Une réalité qui pèse lourdement sur les efforts de déradicalisation et de soutien aux individus vulnérables dans leur reconstruction d’une vie en sécurité et dans la dignité.
De même, le Centre a dénoncé l’inaction des États et les limites actuelles de la justice pénale internationale pour assurer le rapatriement des détenus en Syrie, soumis à des conditions contraires aux droits humains, appelant à une coopération internationale étroite pour remplir cette mission.