C’est connu, la réflexion fait rarement bon ménage avec l’émotion. La première étant d’essence cérébrale, tandis que la seconde est l’émanation du cœur et des tripes. Mais comment faire fi de notre émotion, alors que nos yeux et nos cerveaux sont bombardés depuis deux semaines par les images atroces de tant de victimes civiles, de corps d’enfants mutilés et de maisons détruites sur les têtes de leurs habitants ? Comment ne pas céder à la colère la plus noire aux lendemains des bombardements de mosquées et d’hôpitaux ? Comment contenir sa rage et sa nausée face à cette violence aveugle et cette immense injustice qui s’abattent sans distinction aucune sur le peuple palestinien ?
Une rage et un dégoût d’autant plus grands lorsqu’on constate l’alignement total des supposées démocraties occidentales, États-Unis en tête, en faveur d’Israël. De même que lorsqu’on est confronté à la partialité des médias de ces pays, dont ceux prétendument neutres et professionnels de la France. Oser décréter des lois qui pénalisent l’expression de toute marque de soutien envers le peuple palestinien, comme l’a fait la France de Macron, est une ignominie que l’Histoire retiendra pour très longtemps. Comment qualifier cette politique des deux poids deux mesures des gouvernements et des médias occidentaux où les Palestiniens sont dénués de toute humanité et de tout droit au soutien et à la parole, si ce n’est de racisme ?
Au lendemain de la signature de l’accord tripartite et le rétablissement des relations diplomatiques avec Israël, les Marocains ont démontré leur capacité à oublier les erreurs et les traumatismes du passé comme ceux des massacres de Deir Yassine, Sabra et Chatila ou Qana. Ils ont également démontré leur grande tolérance envers tous les peuples quelles que soient leurs origines ou leurs religions en accueillant à bras ouverts leurs nouveaux amis et alliés israéliens. Mais on savait pertinemment que sans une paix sincère et réelle entre Palestiniens et Israéliens, tout espoir de réconciliation bipartite resterait à jamais hypothéqué par la situation au Moyen-Orient. On savait aussi que le jour viendrait où les choses déraperaient et où la situation deviendrait hors de contrôle.
Nous y sommes aujourd’hui. En réaction à la réaction disproportionnée des forces israéliennes à l’attaque du 7 octobre, la rue marocaine hurle désormais sa colère. En réaction à la réaction de la rue marocaine, le bureau de liaison israélien a été évacué et ses occupants israéliens rapatriés, comme ce fut le cas en 2002, lors de la seconde Intifada et son lot d’exactions commises par l’armée israélienne contre les civils palestiniens. Face à cette Histoire qui semble bégayer, faut-il pour autant céder à la lassitude, abdiquer et renoncer à tout espoir de Paix ? Ce n’est ni la posture, ni la volonté de la diplomatie marocaine, qui reste mobilisée pour mettre fin à cette guerre et rétablir les voies de la paix qui passe impérativement par la création du tant espéré État palestinien.
Une rage et un dégoût d’autant plus grands lorsqu’on constate l’alignement total des supposées démocraties occidentales, États-Unis en tête, en faveur d’Israël. De même que lorsqu’on est confronté à la partialité des médias de ces pays, dont ceux prétendument neutres et professionnels de la France. Oser décréter des lois qui pénalisent l’expression de toute marque de soutien envers le peuple palestinien, comme l’a fait la France de Macron, est une ignominie que l’Histoire retiendra pour très longtemps. Comment qualifier cette politique des deux poids deux mesures des gouvernements et des médias occidentaux où les Palestiniens sont dénués de toute humanité et de tout droit au soutien et à la parole, si ce n’est de racisme ?
Au lendemain de la signature de l’accord tripartite et le rétablissement des relations diplomatiques avec Israël, les Marocains ont démontré leur capacité à oublier les erreurs et les traumatismes du passé comme ceux des massacres de Deir Yassine, Sabra et Chatila ou Qana. Ils ont également démontré leur grande tolérance envers tous les peuples quelles que soient leurs origines ou leurs religions en accueillant à bras ouverts leurs nouveaux amis et alliés israéliens. Mais on savait pertinemment que sans une paix sincère et réelle entre Palestiniens et Israéliens, tout espoir de réconciliation bipartite resterait à jamais hypothéqué par la situation au Moyen-Orient. On savait aussi que le jour viendrait où les choses déraperaient et où la situation deviendrait hors de contrôle.
Nous y sommes aujourd’hui. En réaction à la réaction disproportionnée des forces israéliennes à l’attaque du 7 octobre, la rue marocaine hurle désormais sa colère. En réaction à la réaction de la rue marocaine, le bureau de liaison israélien a été évacué et ses occupants israéliens rapatriés, comme ce fut le cas en 2002, lors de la seconde Intifada et son lot d’exactions commises par l’armée israélienne contre les civils palestiniens. Face à cette Histoire qui semble bégayer, faut-il pour autant céder à la lassitude, abdiquer et renoncer à tout espoir de Paix ? Ce n’est ni la posture, ni la volonté de la diplomatie marocaine, qui reste mobilisée pour mettre fin à cette guerre et rétablir les voies de la paix qui passe impérativement par la création du tant espéré État palestinien.