Le Maroc renforce de manière accélérée son réseau d’interconnexions hydrauliques. Présentant l’état d’avancement des chantiers, le ministre de l’Equipement et de l’Eau, M. Nizar Baraka, a récemment rappelé que plusieurs ouvrages de transfert sont déjà opérationnels et que leur extension constitue désormais un axe majeur de la politique nationale de l’eau. La mise en service, en août 2023, de l’interconnexion Sebou–Bouregreg représente une étape structurante. Elle permet d’acheminer vers le barrage Sidi Mohamed Ben Abdellah des volumes auparavant perdus en mer, renforçant ainsi la sécurité hydrique de Rabat et Casablanca. En un peu plus d’un an, plus de 480 millions de mètres cubes ont été transférés grâce à une conduite de grand diamètre et à des stations de pompage capables d’assurer un débit continu. Cet ouvrage a montré l’efficacité d’un modèle fondé sur la mobilisation des excédents du Nord pour réduire la pression sur les ressources locales déjà fragilisées.
Le ministère engage désormais la phase suivante : la connexion entre les bassins du Bouregreg et de l’Oum Er-Rbia. Les études techniques sont finalisées et le projet est dimensionné pour transférer environ 800 millions de mètres cubes par an. Nizar Baraka a annoncé que la convention encadrant cette interconnexion sera signée d’ici fin 2025, ouvrant la voie au lancement effectif du chantier.
Ce nouveau maillon doit sécuriser l’alimentation en eau potable de plusieurs provinces du centre et soutenir l’irrigation dans des zones agricoles sensibles aux déficits pluviométriques. En parallèle, les capacités du tronçon Sebou–Bouregreg sont appelées à augmenter pour atteindre 45 mètres cubes par seconde, renforçant la continuité du futur corridor hydrique Nord–centre. L’objectif global est de structurer un réseau capable d’acheminer plus d’un milliard de mètres cubes par an vers les régions en déficit, afin d’amortir les variations hydrologiques et d’éviter les tensions lors des années de sécheresse marquée. La réussite de ce dispositif repose aussi sur un effort accru de suivi hydrologique. Plusieurs agences de bassin renforcent la mesure des nappes, la qualité de l’eau et les outils de pilotage numérique permettant d’adapter les transferts aux conditions réelles.
Malgré les défis liés à l’énergie, à la maintenance et à la coordination institutionnelle, les progrès réalisés montrent que l’interconnexion s’impose comme un levier essentiel pour stabiliser durablement l’alimentation en eau potable et soutenir les territoires les plus vulnérables.
Le ministère engage désormais la phase suivante : la connexion entre les bassins du Bouregreg et de l’Oum Er-Rbia. Les études techniques sont finalisées et le projet est dimensionné pour transférer environ 800 millions de mètres cubes par an. Nizar Baraka a annoncé que la convention encadrant cette interconnexion sera signée d’ici fin 2025, ouvrant la voie au lancement effectif du chantier.
Ce nouveau maillon doit sécuriser l’alimentation en eau potable de plusieurs provinces du centre et soutenir l’irrigation dans des zones agricoles sensibles aux déficits pluviométriques. En parallèle, les capacités du tronçon Sebou–Bouregreg sont appelées à augmenter pour atteindre 45 mètres cubes par seconde, renforçant la continuité du futur corridor hydrique Nord–centre. L’objectif global est de structurer un réseau capable d’acheminer plus d’un milliard de mètres cubes par an vers les régions en déficit, afin d’amortir les variations hydrologiques et d’éviter les tensions lors des années de sécheresse marquée. La réussite de ce dispositif repose aussi sur un effort accru de suivi hydrologique. Plusieurs agences de bassin renforcent la mesure des nappes, la qualité de l’eau et les outils de pilotage numérique permettant d’adapter les transferts aux conditions réelles.
Malgré les défis liés à l’énergie, à la maintenance et à la coordination institutionnelle, les progrès réalisés montrent que l’interconnexion s’impose comme un levier essentiel pour stabiliser durablement l’alimentation en eau potable et soutenir les territoires les plus vulnérables.
Un réseau national de maillages en consolidation rapide
En parallèle des grands chantiers structurants, le Maroc renforce un ensemble d’ouvrages qui forment l’ossature du futur corridor hydrique national. Dix-sept transferts d’eau sont déjà opérationnels à travers le pays, assurant des liaisons locales entre barrages, plaines agricoles et zones intérieures sensibles. La mise à niveau des stations de pompage existantes, l’installation progressive de systèmes de régulation numérique et la modernisation de plusieurs tronçons secondaires préparent l’intégration complète des futurs maillons Nord–centre. L’interconnexion des barrages Oued El Makhazine et Dar Khrofa, sur le point d’être finalisée, illustre cette dynamique : elle vise à fiabiliser l’alimentation régionale en s’articulant avec les grands axes en cours d’extension.











![[Spécial Eau] - Interconnexion des bassins : Le Maroc continue de structurer son réseau de transfert d’eau [Spécial Eau] - Interconnexion des bassins : Le Maroc continue de structurer son réseau de transfert d’eau](https://www.lopinion.ma/photo/art/default/92939632-65042261.jpg?v=1764598170)
![[Spécial Eau] - Interconnexion des bassins : Le Maroc continue de structurer son réseau de transfert d’eau [Spécial Eau] - Interconnexion des bassins : Le Maroc continue de structurer son réseau de transfert d’eau](https://www.lopinion.ma/photo/art/default/92939632-65042309.jpg?v=1764598282)









