En seulement quatre jours, les retenues ont ainsi augmenté de 409 millions de m³, après s’élever à 5.637 millions de m³ le 22 décembre.
Cette progression rapide contraste avec la tendance précédente : entre le 10 et le 15 décembre, les barrages avaient gagné seulement 105 millions de m³, avant une première accélération entre le 15 et le 17 décembre (+119 millions de m³). La période du 22 au 26 décembre apparaît donc comme la plus favorable depuis le retour des pluies.
Dans le détail des principaux barrages, le barrage Al Wahda, le plus important du Royaume avec une capacité de 3.522,2 millions de m³, a vu ses réserves passer de 1.512,2 à 1.617,9 millions de m³, soit une augmentation de 105,7 millions de m³. Son taux de remplissage s’établit désormais à 45 %, contre 42 % précédemment.
Le barrage Al Massira, malgré sa grande capacité de 2.656,9 millions de m³, enregistre une légère progression de 90,8 à 96,3 millions de m³, soit un gain de 5,5 millions de m³. Son taux de remplissage reste faible, à 3 %.
Le barrage Bin El Ouidane a également connu une hausse, ses réserves passant de 171,2 à 179,7 millions de m³ (+8,5 millions), bien que son taux de remplissage reste limité à 14 %.
Le barrage Idriss Ier présente une évolution plus marquée avec des réserves passant de 393,1 à 424,8 millions de m³, soit un gain de 31,7 millions de m³, portant son taux de remplissage à 37 %, contre 34 % auparavant.
Parmi les barrages les mieux remplis, Sidi Med Ben Abdellah a enregistré une augmentation de 69,5 millions de m³, ses réserves atteignant 847 millions de m³, pour un taux de remplissage élevé de 86 %.
Le barrage Oued El Makhazine suit une tendance similaire avec une hausse de 45,7 millions de m³, atteignant 560,4 millions de m³, et un taux de remplissage de 83 %, confirmant une situation relativement confortable.
Le barrage Ahmed El Hansali a vu ses réserves progresser de 105,5 à 132,6 millions de m³ (+27,1 millions), portant son taux de remplissage à 19 %.
Le barrage Dar Khrofa a enregistré une augmentation de 14,6 millions de m³, ses réserves passant de 69,3 à 83,9 millions de m³, soit un taux de remplissage de 17 %.
Enfin, le barrage Hassan II a connu une évolution plus modeste mais positive, avec des réserves passant de 59,5 à 60,6 millions de m³ (+1,1 million), pour un taux de remplissage de 15 %.
Les données communiquées par la tutelle, indiquent que les perturbations météorologiques survenues à la mi-décembre ont permis au Maroc d’engranger, en l’espace de quelques jours, des volumes d’eau équivalents à la consommation annuelle de plusieurs grandes agglomérations. Par ailleurs, l’enneigement exceptionnel, couvrant plus de 54.000 km², devrait contribuer à l’alimentation de certains barrages jusqu’au printemps 2026, notamment dans les bassins du Tensift et, à un degré moindre, de l’Oum Er-Rbia.
Si la hausse de plus d’un milliard de mètres cubes enregistrée en un an traduit une amélioration réelle de la situation hydrique nationale, elle demeure insuffisante pour résorber durablement les déficits accumulés au cours des dernières années.
Cette situation souligne l’importance de poursuivre une gestion rationnelle et différenciée des ressources en eau, en combinant mobilisation des ressources conventionnelles, dessalement, réutilisation des eaux usées traitées et rationalisation des usages, afin de renforcer la résilience hydrique du Royaume.
Cette progression rapide contraste avec la tendance précédente : entre le 10 et le 15 décembre, les barrages avaient gagné seulement 105 millions de m³, avant une première accélération entre le 15 et le 17 décembre (+119 millions de m³). La période du 22 au 26 décembre apparaît donc comme la plus favorable depuis le retour des pluies.
Dans le détail des principaux barrages, le barrage Al Wahda, le plus important du Royaume avec une capacité de 3.522,2 millions de m³, a vu ses réserves passer de 1.512,2 à 1.617,9 millions de m³, soit une augmentation de 105,7 millions de m³. Son taux de remplissage s’établit désormais à 45 %, contre 42 % précédemment.
Le barrage Al Massira, malgré sa grande capacité de 2.656,9 millions de m³, enregistre une légère progression de 90,8 à 96,3 millions de m³, soit un gain de 5,5 millions de m³. Son taux de remplissage reste faible, à 3 %.
Le barrage Bin El Ouidane a également connu une hausse, ses réserves passant de 171,2 à 179,7 millions de m³ (+8,5 millions), bien que son taux de remplissage reste limité à 14 %.
Le barrage Idriss Ier présente une évolution plus marquée avec des réserves passant de 393,1 à 424,8 millions de m³, soit un gain de 31,7 millions de m³, portant son taux de remplissage à 37 %, contre 34 % auparavant.
Parmi les barrages les mieux remplis, Sidi Med Ben Abdellah a enregistré une augmentation de 69,5 millions de m³, ses réserves atteignant 847 millions de m³, pour un taux de remplissage élevé de 86 %.
Le barrage Oued El Makhazine suit une tendance similaire avec une hausse de 45,7 millions de m³, atteignant 560,4 millions de m³, et un taux de remplissage de 83 %, confirmant une situation relativement confortable.
Le barrage Ahmed El Hansali a vu ses réserves progresser de 105,5 à 132,6 millions de m³ (+27,1 millions), portant son taux de remplissage à 19 %.
Le barrage Dar Khrofa a enregistré une augmentation de 14,6 millions de m³, ses réserves passant de 69,3 à 83,9 millions de m³, soit un taux de remplissage de 17 %.
Enfin, le barrage Hassan II a connu une évolution plus modeste mais positive, avec des réserves passant de 59,5 à 60,6 millions de m³ (+1,1 million), pour un taux de remplissage de 15 %.
Les données communiquées par la tutelle, indiquent que les perturbations météorologiques survenues à la mi-décembre ont permis au Maroc d’engranger, en l’espace de quelques jours, des volumes d’eau équivalents à la consommation annuelle de plusieurs grandes agglomérations. Par ailleurs, l’enneigement exceptionnel, couvrant plus de 54.000 km², devrait contribuer à l’alimentation de certains barrages jusqu’au printemps 2026, notamment dans les bassins du Tensift et, à un degré moindre, de l’Oum Er-Rbia.
Si la hausse de plus d’un milliard de mètres cubes enregistrée en un an traduit une amélioration réelle de la situation hydrique nationale, elle demeure insuffisante pour résorber durablement les déficits accumulés au cours des dernières années.
Cette situation souligne l’importance de poursuivre une gestion rationnelle et différenciée des ressources en eau, en combinant mobilisation des ressources conventionnelles, dessalement, réutilisation des eaux usées traitées et rationalisation des usages, afin de renforcer la résilience hydrique du Royaume.
