En seulement trois jours, les retenues des barrages ont ainsi augmenté de 331 millions de m³, après avoir atteint 6046 millions de m³ le 26 décembre.
Cette progression rapide contraste avec la tendance précédente : entre le 10 et le 15 décembre, les barrages avaient gagné seulement 105 millions de m³, avant une première accélération entre le 15 et le 17 décembre (+119 millions de m³). La période du 22 au 26 décembre apparaît comme la plus favorable depuis le retour des pluies. Au total, depuis le 12 décembre, les barrages ont enregistré un apport de 1.348 millions de m³. Sur la seule période du 27 au 28 décembre, les apports ont atteint 117,1 millions de mètres cubes en 24 heures.
Le déversement d’eau dans la mer a atteint 80,2 millions de m³ jusqu’au 29 décembre, soit une part limitée de 5,9 % des ressources hydriques du pays.
Cette amélioration reste toutefois contrastée selon les bassins. Le Bouregreg affiche la situation la plus confortable du Royaume, avec un taux de remplissage de 87,7 % et près de 950 millions de mètres cubes stockés.
Dans le détail des principaux barrages, le barrage Al Wahda, le plus important du Royaume avec une capacité de 3.522,2 millions de m³, a vu ses réserves passer de 1.617,9 à 1.704,3 millions de m³, soit une augmentation de 86,4 millions de m³. Son taux de remplissage s’établit désormais à 48 %, contre 45 % précédemment.
Le barrage Al Massira, malgré sa grande capacité de 2.656,9 millions de m³, enregistre une légère progression de 96,3 à 113,8 millions de m³, soit un gain de 17,3 millions de m³. Son taux de remplissage reste faible, à 4 %.
Le barrage Bin El Ouidane a également connu une hausse, ses réserves passant de 179,7 à 192,1 millions de m³ (+12,4 millions), bien que son taux de remplissage reste limité à 15 %.
Sidi Med Ben Abdellah, l’un des barrages les mieux remplis du pays dans la région Rabat-Salé, a enregistré une hausse de 52 millions de m³, portant ses réserves à 899 millions de m³ et son taux de remplissage à 92 %.
À l’inverse, certaines zones demeurent sous tension. Le bassin de l’Oum Er-Rbia reste l’un des plus fragilisés, avec un taux de remplissage limité à 12,9 %. Le Souss-Massa, malgré une légère amélioration, plafonne à 23 %, confirmant la persistance de fortes contraintes hydriques dans le sud-ouest du Royaume.
Dans la région du Loukkos, le barrage Oued El Makhazine enregistre une progression similaire, avec une hausse de 36,7 millions de m³, portant ses réserves à 597,1 millions de m³ et un taux de remplissage de 88 %, attestant d’une situation hydrique relativement confortable.
Le barrage Dar Khrofa a enregistré une augmentation de 11,9 millions de m³, ses réserves passant de 83,9 à 95,8 millions de m³, soit un taux de remplissage de 19 %.
Dans la même zone, le barrage Charif Al Idrissi affiche un taux de remplissage de 100 %, soit 121,65 millions de m³. Au total, le fleuve du Loukkos compte désormais 1.087,2 millions de m³ de retenues, soit un taux de remplissage moyen de 56,9 %.
Le barrage Ahmed El Hansali a vu ses réserves progresser de 132,6 à 165 millions de m³ (+32,4 millions), portant son taux de remplissage à 24 %.
En sus, le barrage Hassan II a connu une évolution plus modeste mais positive, avec des réserves passant de 60,6 à 61,1 millions de m³ (+0,5 million), pour un taux de remplissage de 15 %.
Dans l’Oriental, Moulouya affiche une situation intermédiaire avec 30,8 % de remplissage, tandis que le Draa-Oued Noun atteint 28,6 %, une reprise encore lente dans un contexte climatique structurellement défavorable.
Les données communiquées par la tutelle, indiquent que les perturbations météorologiques survenues à la mi-décembre ont permis au Maroc d’engranger, en l’espace de quelques jours, des volumes d’eau équivalents à la consommation annuelle de plusieurs grandes agglomérations. Par ailleurs, l’enneigement exceptionnel, couvrant plus de 54.000 km², devrait contribuer à l’alimentation de certains barrages jusqu’au printemps 2026, notamment dans les bassins du Tensift et, à un degré moindre, de l’Oum Er-Rbia.
Cette progression rapide contraste avec la tendance précédente : entre le 10 et le 15 décembre, les barrages avaient gagné seulement 105 millions de m³, avant une première accélération entre le 15 et le 17 décembre (+119 millions de m³). La période du 22 au 26 décembre apparaît comme la plus favorable depuis le retour des pluies. Au total, depuis le 12 décembre, les barrages ont enregistré un apport de 1.348 millions de m³. Sur la seule période du 27 au 28 décembre, les apports ont atteint 117,1 millions de mètres cubes en 24 heures.
Le déversement d’eau dans la mer a atteint 80,2 millions de m³ jusqu’au 29 décembre, soit une part limitée de 5,9 % des ressources hydriques du pays.
Cette amélioration reste toutefois contrastée selon les bassins. Le Bouregreg affiche la situation la plus confortable du Royaume, avec un taux de remplissage de 87,7 % et près de 950 millions de mètres cubes stockés.
Dans le détail des principaux barrages, le barrage Al Wahda, le plus important du Royaume avec une capacité de 3.522,2 millions de m³, a vu ses réserves passer de 1.617,9 à 1.704,3 millions de m³, soit une augmentation de 86,4 millions de m³. Son taux de remplissage s’établit désormais à 48 %, contre 45 % précédemment.
Le barrage Al Massira, malgré sa grande capacité de 2.656,9 millions de m³, enregistre une légère progression de 96,3 à 113,8 millions de m³, soit un gain de 17,3 millions de m³. Son taux de remplissage reste faible, à 4 %.
Le barrage Bin El Ouidane a également connu une hausse, ses réserves passant de 179,7 à 192,1 millions de m³ (+12,4 millions), bien que son taux de remplissage reste limité à 15 %.
Sidi Med Ben Abdellah, l’un des barrages les mieux remplis du pays dans la région Rabat-Salé, a enregistré une hausse de 52 millions de m³, portant ses réserves à 899 millions de m³ et son taux de remplissage à 92 %.
À l’inverse, certaines zones demeurent sous tension. Le bassin de l’Oum Er-Rbia reste l’un des plus fragilisés, avec un taux de remplissage limité à 12,9 %. Le Souss-Massa, malgré une légère amélioration, plafonne à 23 %, confirmant la persistance de fortes contraintes hydriques dans le sud-ouest du Royaume.
Dans la région du Loukkos, le barrage Oued El Makhazine enregistre une progression similaire, avec une hausse de 36,7 millions de m³, portant ses réserves à 597,1 millions de m³ et un taux de remplissage de 88 %, attestant d’une situation hydrique relativement confortable.
Le barrage Dar Khrofa a enregistré une augmentation de 11,9 millions de m³, ses réserves passant de 83,9 à 95,8 millions de m³, soit un taux de remplissage de 19 %.
Dans la même zone, le barrage Charif Al Idrissi affiche un taux de remplissage de 100 %, soit 121,65 millions de m³. Au total, le fleuve du Loukkos compte désormais 1.087,2 millions de m³ de retenues, soit un taux de remplissage moyen de 56,9 %.
Le barrage Ahmed El Hansali a vu ses réserves progresser de 132,6 à 165 millions de m³ (+32,4 millions), portant son taux de remplissage à 24 %.
En sus, le barrage Hassan II a connu une évolution plus modeste mais positive, avec des réserves passant de 60,6 à 61,1 millions de m³ (+0,5 million), pour un taux de remplissage de 15 %.
Dans l’Oriental, Moulouya affiche une situation intermédiaire avec 30,8 % de remplissage, tandis que le Draa-Oued Noun atteint 28,6 %, une reprise encore lente dans un contexte climatique structurellement défavorable.
Les données communiquées par la tutelle, indiquent que les perturbations météorologiques survenues à la mi-décembre ont permis au Maroc d’engranger, en l’espace de quelques jours, des volumes d’eau équivalents à la consommation annuelle de plusieurs grandes agglomérations. Par ailleurs, l’enneigement exceptionnel, couvrant plus de 54.000 km², devrait contribuer à l’alimentation de certains barrages jusqu’au printemps 2026, notamment dans les bassins du Tensift et, à un degré moindre, de l’Oum Er-Rbia.
