Bien qu’absente, l’Algérie a soumis un texte dans lequel elle appelle à condamner toute annexion d’un territoire par la force, allusion prétendument faite au Sahara. Face à ces manigances, les membres de la délégation marocaine ont vite compris qu’il s’agit d’un nouvel artifice de l’Algérie pour se servir de l’Assemblée dans le but de nuire à l’image du Royaume par un argument spécieux.
Raison pour laquelle la délégation marocaine s’est opposée à ce que le mémorandum présenté par l’Algérie soit l’objet d’un vote sous prétexte que la délégation algérienne est absente. Une raison assez probante pour qu’elle ne soit pas en mesure de faire des propositions.
La délégation marocaine est intervenue après que la présidente de la séance, l’eurodéputée Isabel Santos, semblait réceptive à consentir à soumettre le texte algérien au vote. Suite à une courte suspension de séance, la présidente a fini par approuver l’objection marocaine.
En fait, l’Algérie a présenté cet amendement sous forme de recommandation sur le défis communs des pays de la région méditerranéenne en matière de paix et de stabilité.