Dépassé par la tournure des événements, le Polisario assiste impuissant à sa propre déconfiture au moment où les Nations Unies s’apprêtent à mettre fin au projet séparatiste et consacrer officiellement la souveraineté marocaine sur le Sahara.
Déboussolé, le front tente désespérément d'exister en multipliant les déclarations contradictoires à cinq jours seulement du vote de la prochaine résolution du Conseil de Sécurité. Entre supposée main tendue au Maroc et menaces contre l’ONU, la caste de Tindouf souffle le chaud et le froid.
Le front, à l’instar de son parrain algérien, sait que la partie est finie. Le plan d’autonomie est en passe d’être proclamée unique solution envisageable, comme le montre l’avant-projet de la résolution rédigée par les Etats-Unis. Le Polisario en est épouvanté.
Son prétendu représentant à Washington, Sidi Mohamed Omar, a regretté une “dérive grave et sans précédent” dans une lettre envoyée au représentant permanent de la Russie aux Nations Unies, Vassily Nebenzia, qui occupe la présidence tournante du Conseil de Sécurité. Ce faux-diplomate est allé jusqu’à menacer de ne pas participer à toute négociation future sur cette base.
Néanmoins, le Polisario cherche désespérément à faire diversion et se dit ouvert au dialogue. Le front transmet au Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, une «proposition élargie», présentée comme un geste de bonne volonté. Il se dit ouvert au dialogue et prêt à partager “la facture de la paix” et fait part de la volonté de la pseudo-rasd à négocier et à établir de bonnes relations avec le Royaume du Maroc. Bref ! Rien de nouveau, le front reste attaché à la chimère de l’autodétermination et sa république imaginaire.
Quelques jours plus tard, le prétendu chef de la diplomatie du front, Mohamed Yeslem Beissat, brise le silence et dévoile de nouveaux détails sur cette proposition à l’AFP. Là, changement de rhétorique.
Il fait savoir que le Polisario est prêt à accepter le plan d’autonomie à condition qu’il soit approuvé par référendum. Une déclaration interprétée maladroitement par la presse internationale comme une main tendue au Maroc. Il n’en est rien.
Le Polisario fait croire qu’il est ouvert à l'autonomie tout en exigeant l’option référendaire que l’ONU a enterrée depuis longtemps car le référendum a été jugé impossible à appliquer sur le terrain faute de possibilité d'corps électoral. Le Polisario n'a jamais accepté le recensement des populations de Tindouf, dont la majeure partie est étrangère au Sahara.
«Discuter de la proposition d’autonomie en dehors du cadre d’un référendum n’est pas envisageable et ne peut être accepté sous aucune forme », a insisté le représentant du Polisario au micro de l'AFP.
Cela dit, le soi-disant “pas en avant” dont parle le front n’en est pas un. Il s’agit d’un simple montage rhétorique pour dire tout et son contraire.
Pour le Maroc, sa souveraineté sur le Sahara n’est pas négociable. Le plan d’autonomie reste l’horizon indépassable de toute solution future et l’unique base de négociation. Ce que la prochaine résolution du Conseil de Sécurité devrait consacrer sans équivoque.
Le texte sera voté le 30 octobre. Le draft transmis par Washington aux membres du Conseil de Sécurité devrait être amendé sans changements majeurs sur le fond. L’Algérie se voit impuissante. Raison pour laquelle elle se résigne à s’abstenir du vote, à en croire la presse inféodée au pouvoir.
Tous les indices convergent vers un vote aisé sans difficulté d’autant plus que la Russie ne ferait pas usage de son véto conformément à sa tradition. Par conséquent, la marocanité du Sahara n’est pas sujet à discussion.
La résolution propose de prolonger le mandat de la MINURSO de trois mois seulement, juste le temps nécessaire pour permettre de mener des négociations sur la base du plan d’autonomie. Les parties sont priées de trouver une solution avant le 31 janvier 2026.
Déboussolé, le front tente désespérément d'exister en multipliant les déclarations contradictoires à cinq jours seulement du vote de la prochaine résolution du Conseil de Sécurité. Entre supposée main tendue au Maroc et menaces contre l’ONU, la caste de Tindouf souffle le chaud et le froid.
Le front, à l’instar de son parrain algérien, sait que la partie est finie. Le plan d’autonomie est en passe d’être proclamée unique solution envisageable, comme le montre l’avant-projet de la résolution rédigée par les Etats-Unis. Le Polisario en est épouvanté.
Son prétendu représentant à Washington, Sidi Mohamed Omar, a regretté une “dérive grave et sans précédent” dans une lettre envoyée au représentant permanent de la Russie aux Nations Unies, Vassily Nebenzia, qui occupe la présidence tournante du Conseil de Sécurité. Ce faux-diplomate est allé jusqu’à menacer de ne pas participer à toute négociation future sur cette base.
Néanmoins, le Polisario cherche désespérément à faire diversion et se dit ouvert au dialogue. Le front transmet au Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, une «proposition élargie», présentée comme un geste de bonne volonté. Il se dit ouvert au dialogue et prêt à partager “la facture de la paix” et fait part de la volonté de la pseudo-rasd à négocier et à établir de bonnes relations avec le Royaume du Maroc. Bref ! Rien de nouveau, le front reste attaché à la chimère de l’autodétermination et sa république imaginaire.
Quelques jours plus tard, le prétendu chef de la diplomatie du front, Mohamed Yeslem Beissat, brise le silence et dévoile de nouveaux détails sur cette proposition à l’AFP. Là, changement de rhétorique.
Il fait savoir que le Polisario est prêt à accepter le plan d’autonomie à condition qu’il soit approuvé par référendum. Une déclaration interprétée maladroitement par la presse internationale comme une main tendue au Maroc. Il n’en est rien.
Le Polisario fait croire qu’il est ouvert à l'autonomie tout en exigeant l’option référendaire que l’ONU a enterrée depuis longtemps car le référendum a été jugé impossible à appliquer sur le terrain faute de possibilité d'corps électoral. Le Polisario n'a jamais accepté le recensement des populations de Tindouf, dont la majeure partie est étrangère au Sahara.
«Discuter de la proposition d’autonomie en dehors du cadre d’un référendum n’est pas envisageable et ne peut être accepté sous aucune forme », a insisté le représentant du Polisario au micro de l'AFP.
Cela dit, le soi-disant “pas en avant” dont parle le front n’en est pas un. Il s’agit d’un simple montage rhétorique pour dire tout et son contraire.
Pour le Maroc, sa souveraineté sur le Sahara n’est pas négociable. Le plan d’autonomie reste l’horizon indépassable de toute solution future et l’unique base de négociation. Ce que la prochaine résolution du Conseil de Sécurité devrait consacrer sans équivoque.
Le texte sera voté le 30 octobre. Le draft transmis par Washington aux membres du Conseil de Sécurité devrait être amendé sans changements majeurs sur le fond. L’Algérie se voit impuissante. Raison pour laquelle elle se résigne à s’abstenir du vote, à en croire la presse inféodée au pouvoir.
Tous les indices convergent vers un vote aisé sans difficulté d’autant plus que la Russie ne ferait pas usage de son véto conformément à sa tradition. Par conséquent, la marocanité du Sahara n’est pas sujet à discussion.
La résolution propose de prolonger le mandat de la MINURSO de trois mois seulement, juste le temps nécessaire pour permettre de mener des négociations sur la base du plan d’autonomie. Les parties sont priées de trouver une solution avant le 31 janvier 2026.




















