La France reste un eldorado estudiantin pour beaucoup de Marocains. Photo: droits réservés.
Le SEF (Salon des études en France) est de retour en ce mois de novembre au Marriott de Rabat. Comme à l’accoutumée, cette manifestation entièrement dédiée aux rencontres entre les bacheliers, les étudiants, les parents et les grandes écoles françaises a comme challenge de mieux orienter les futurs candidats à l’immigration estudiantine. Grosso modo, les grandes écoles françaises sont venues rencontrer leurs futurs étudiants à Rabat.
En ces 15 et 16 novembre 2022, les stands des écoles de management, d’ingénierie, de sciences appliquées et de la communication se taillent la part du lion des visiteurs-interrogateurs. Mais le mot qui revient comme une ritournelle demeure le «digital ». Car le digital est, de nos jours, la réponse quelle qu’elle en soit la question. -«Qu’est-ce qui fait de vous une école avant-gardiste et bien ancrée dans le sérail professionnel ? » -«Le digital ». –«Qu’est-ce qui justifie les frais de scolarité dépassant de loin ceux de vos concurrent ». –«nous sommes les mieux connectés à l’ère digitale ».
Aussi, «Business » et «B2B » sont-ils quasiment sur toutes les pancartes et les taux d’insertion professionnelle des lauréats dépassent tous les vœux. 59,9%, 71,3%, 99,9%,… les pourcentages de l’insertion post-diplômes semblent étudiés à la virgule près. Vérité ou encore un coup de marketing ? La vraie question est ailleurs.
«Un grand nombre d’étudiants marocains ayant choisi de poursuivre leur cycle supérieur dans notre école décide de faire un come-back vers le Maroc, jugeant qu’un diplôme français pèse assez lourd dans le marché du travail au Maroc », affirme Cédric, directeur administratif dans une grande école de management, basée dans plusieurs villes en France.
Selon ses mots : «Les énergies renouvelables, la logistique, la finance et le marketing sont et demeurent des filières d’avenir. Les titulaires de licences et masters dans ces secteurs se plaignent rarement, a fortiori s’ils ont opté pour une grande école».
Des filières en vogue
Chez Campus France (une agence nationale chargée de la promotion de l'enseignement supérieur français à l'étranger, de la gestion des bourses des gouvernements français et étrangers et de l'accueil des étudiants internationaux) les chargés d’études de dossiers se sont retroussés les manches car la saison des préinscriptions a déjà commencé.
Parmi ces stands qui ne désemplissent pas, il y a lieu de nommer BBA Big Data & Management – Audencia Bachelors. Une formation prépare des managers pluridisciplinaires en fournissant un cursus managérial de finance, gestion, marketing et de stratégie, mais aussi en enseignant la technique dans la collecte, l'analyse et l'utilisation des données pour améliorer la performance des entreprises. Co-construit par Audencia et Centrale Nantes, ce cursus promet un aboutissement à «un programme à forte dimension internationale et professionnelle ».
En ces 15 et 16 novembre 2022, les stands des écoles de management, d’ingénierie, de sciences appliquées et de la communication se taillent la part du lion des visiteurs-interrogateurs. Mais le mot qui revient comme une ritournelle demeure le «digital ». Car le digital est, de nos jours, la réponse quelle qu’elle en soit la question. -«Qu’est-ce qui fait de vous une école avant-gardiste et bien ancrée dans le sérail professionnel ? » -«Le digital ». –«Qu’est-ce qui justifie les frais de scolarité dépassant de loin ceux de vos concurrent ». –«nous sommes les mieux connectés à l’ère digitale ».
Aussi, «Business » et «B2B » sont-ils quasiment sur toutes les pancartes et les taux d’insertion professionnelle des lauréats dépassent tous les vœux. 59,9%, 71,3%, 99,9%,… les pourcentages de l’insertion post-diplômes semblent étudiés à la virgule près. Vérité ou encore un coup de marketing ? La vraie question est ailleurs.
«Un grand nombre d’étudiants marocains ayant choisi de poursuivre leur cycle supérieur dans notre école décide de faire un come-back vers le Maroc, jugeant qu’un diplôme français pèse assez lourd dans le marché du travail au Maroc », affirme Cédric, directeur administratif dans une grande école de management, basée dans plusieurs villes en France.
Selon ses mots : «Les énergies renouvelables, la logistique, la finance et le marketing sont et demeurent des filières d’avenir. Les titulaires de licences et masters dans ces secteurs se plaignent rarement, a fortiori s’ils ont opté pour une grande école».
Des filières en vogue
Chez Campus France (une agence nationale chargée de la promotion de l'enseignement supérieur français à l'étranger, de la gestion des bourses des gouvernements français et étrangers et de l'accueil des étudiants internationaux) les chargés d’études de dossiers se sont retroussés les manches car la saison des préinscriptions a déjà commencé.
Parmi ces stands qui ne désemplissent pas, il y a lieu de nommer BBA Big Data & Management – Audencia Bachelors. Une formation prépare des managers pluridisciplinaires en fournissant un cursus managérial de finance, gestion, marketing et de stratégie, mais aussi en enseignant la technique dans la collecte, l'analyse et l'utilisation des données pour améliorer la performance des entreprises. Co-construit par Audencia et Centrale Nantes, ce cursus promet un aboutissement à «un programme à forte dimension internationale et professionnelle ».
