Le Royal Mansour Casablanca, anciennement Le Royal Mansour Méridien, était un prestigieux établissement hôtelier sis au centre-ville de la Cité blanche du Royaume. S’il a ouvert ses portes en 1952 et fut le point de repère de la jeunesse dorée et des mordus de la Dolce Vita d’ici et d’ailleurs, il a fermé ses portes en 2015 et a été démoli, dans les règles de l’art, en 2017. « Avant sa démolition, il comptait 182 chambres, 23 suites et 8 salles de conférences pouvant accueillir jusqu’à 700 personnes. Ses restaurants servaient une cuisine marocaine et méditerranéenne qui en charmait plus d’un. L’hôtel disposait, en sus, d’un établissement culinaire nocturne offrant des concerts de piano au grand plaisir des oreilles des mélomanes », se rappelle un guide touristique, aujourd’hui membre de Casamémoire et fervent défenseur de l’identité et du patrimoine de la Cité blanche.
« Lonely Planet l’a décrit comme la crème de la crème des hôtels de luxe de Casablanca », se souvient notre interlocuteur qui se rappelle, entre deux traits d’esprit, que « cet hôtel a même hébergé des vedettes du 7ème art américain, français, égyptien et italien, pour ne citer que ces contrées ».
Ayant rendu à l’art de vivre et au prestigieux standing toutes leurs lettres de noblesse, offrant un respect absolu et inégalé de la mémoire d’une cité millénaire, répondant à un irrépressible désir de préserver une belle facette du patrimoine architectural casablancais, le Royal Mansour s’inscrit joyeusement dans la suite logique d’une histoire d’amour entre le raffinement et la joie de vivre.
Aux dernières nouvelles, au grand bonheur de ses amoureux et autres nostalgiques et 70 ans après son inauguration, celui dont les gardiens du patrimoine casablancais disent être le premier hôtel 5 étoiles de Casablanca, en surprend plus d’un par les codes de l’architecture moderniste des années 50 avec un mobilier épuré qu’on disait tout droit sorti d’une romance cinématographique française de ces années.
Interrogé par nos soins, un responsable à la division d’urbanisme de la commune urbaine de Casablanca se souvient, non sans humour, que « le patio de l’hôtel d’il y a environ vingt ans débordait de verdure et le majestueux escalier nous donnait de faux airs de grandeur à chaque fois que nous le montions ou le descendions ».
« Lonely Planet l’a décrit comme la crème de la crème des hôtels de luxe de Casablanca », se souvient notre interlocuteur qui se rappelle, entre deux traits d’esprit, que « cet hôtel a même hébergé des vedettes du 7ème art américain, français, égyptien et italien, pour ne citer que ces contrées ».
Ayant rendu à l’art de vivre et au prestigieux standing toutes leurs lettres de noblesse, offrant un respect absolu et inégalé de la mémoire d’une cité millénaire, répondant à un irrépressible désir de préserver une belle facette du patrimoine architectural casablancais, le Royal Mansour s’inscrit joyeusement dans la suite logique d’une histoire d’amour entre le raffinement et la joie de vivre.
Aux dernières nouvelles, au grand bonheur de ses amoureux et autres nostalgiques et 70 ans après son inauguration, celui dont les gardiens du patrimoine casablancais disent être le premier hôtel 5 étoiles de Casablanca, en surprend plus d’un par les codes de l’architecture moderniste des années 50 avec un mobilier épuré qu’on disait tout droit sorti d’une romance cinématographique française de ces années.
Interrogé par nos soins, un responsable à la division d’urbanisme de la commune urbaine de Casablanca se souvient, non sans humour, que « le patio de l’hôtel d’il y a environ vingt ans débordait de verdure et le majestueux escalier nous donnait de faux airs de grandeur à chaque fois que nous le montions ou le descendions ».
« On a cru à un poisson d’avril » !
Ce mois d’avril marque une nouvelle page dans l’histoire de l’hôtel, promettant une nouvelle expérience en matière d’hospitalité et de luxe dans la capitale économique du Royaume. Ainsi, le 15 avril de cette année est une date désormais inscrite dans les annales. Et pour cause, elle célèbre la réouverture très attendue du bon vieux et de l’indétrônable Royal Mansour. «Il s’est bonifié avec le temps et dire que mes amis et moi avions cru à un poisson d’avril quand on nous a mis la puce à l’oreille de cette histoire de réouverture », s’esclaffe notre guide touristique interrogé. Selon un communiqué de l’établissement, « après 8 ans de rénovation méticuleuse, la structure moderniste de l’hôtel reprend fièrement sa place au 27 de l’avenue des Forces Armées Royales, préservant fidèlement le patrimoine architectural de son époque et marquant la renaissance de l’emblématique palace des années 1950, un lieu de rencontre pour les célébrités, les créatifs et les aficionados du monde entier ».
Le « quoi de neuf » ?
Aujourd’hui, l’hôtel dispose de 149 chambres, suites et appartements privés, de trois restaurants, dont un au 23ème étage avec une vue imprenable sur la ville et l’océan, d’un spa et d’un centre de remise en forme sur deux étages, d’un centre de conférences et d’une salle de bal.
Comme nous pourrions le lire dans le communiqué de l’hôtel, « dans un clin d’œil à la mémoire de la ville millénaire et à la sauvegarde de son héritage architectural inestimable, le Royal Mansour Casablanca entend insuffler une nouvelle vie à un espace unique dans la ville et dans le cœur de ses habitants ».
« Bien que les traditions, les convenances et le protocole perdurent, les exigences les plus élevées en matière de construction sont prises en compte, notamment en ce qui concerne la durabilité, la responsabilité, la sécurité et la technologie », a déclaré Jean-Claude Messant, directeur général de Royal Mansour Collection. « Ce nouvel hôtel de Casablanca a sa propre personnalité, en harmonie avec l’identité de la ville. Comme à Marrakech, la signature du Royal Mansour est évidente : excellence du service, discrétion et intimité si chère à nos hôtes. Le tout dans un lieu d’exception profondément ancré dans sa destination », a-t-il poursuivi.
Somme toute, l’ouverture du Royal Mansour Casablanca correspond à la montée en puissance de la capitale économique du Maroc. En tant que destinations avant-gardistes, Casablanca et le Royal Mansour vivent une somptueuse métamorphose dans un contexte d’effervescence jusqu’alors jamais égalé.
Urbanisme : Quand les Champs Elysées s’inspiraient du Centre-ville de Casa
Henri Prost. C’est le nom du tout premier maître d’œuvre du plan d’aménagement de la Cité blanche du Royaume. Dès 1915, son nom a commencé à être associé à tous les grands projets de construction de la ville.
En effet, dès 1912, avec la signature du traité de protectorat, les premières grandes constructions ont commencé à voir le jour hors des murs de l’ancienne médina.
La spéculation foncière ayant été féroce, il devint urgent de la réglementer. En février 1914, le premier résident général au Maroc, le Maréchal Lyautey, nomma l’urbaniste Henri Prost «directeur du service spécial de l’architecture et des plans de ville», à la suite des premiers plans établis par les géomètres, dont Tardif, qui dessina la ville nouvelle délimitée par le boulevard circulaire (boulevard de la Résistance et boulevard Zerktouni).
Henri Prost, qui a passé 8 ans au Maroc, a présenté son premier plan d’aménagement de Casablanca en 1915.
Il a inscrit définitivement Casablanca dans l’histoire des villes modernes, en mettant en place des règles d’urbanisme originales et novatrices (une science nouvelle) pour cette «capitale économique» dotée d’un grand port, comme l’avait voulu le général Lyautey.
Henri Prost a puisé son inspiration dans les expériences allemandes et américaines : zonage, occupation des sols, gabarits, alignements et remembrements.
Ces nouvelles normes ne seront mises en pratique à Paris, dans les ruelles du huitième arrondissement, soit au cœur des Champs Elysées, qu’après la Première Guerre mondiale, faisant de Casablanca une source d’inspiration, voire une référence. Casablanca, en pleine construction et largement médiatisée, est devenue une ville moderne pour ses habitants, qu’ils soient issus de l’immigration de l’intérieur du pays ou de l’étranger, ainsi que pour les visiteurs.
Les plans d’Henri Prost restent en vigueur jusqu’à la fin des années 40. Si en 1943, Alexandre Courtois est mandaté pour les redessiner, il fallut attendre l’arrivée de l’urbaniste Michel Ecochard en 1947 pour qu’un nouveau plan d’aménagement se mette au point.
En effet, dès 1912, avec la signature du traité de protectorat, les premières grandes constructions ont commencé à voir le jour hors des murs de l’ancienne médina.
La spéculation foncière ayant été féroce, il devint urgent de la réglementer. En février 1914, le premier résident général au Maroc, le Maréchal Lyautey, nomma l’urbaniste Henri Prost «directeur du service spécial de l’architecture et des plans de ville», à la suite des premiers plans établis par les géomètres, dont Tardif, qui dessina la ville nouvelle délimitée par le boulevard circulaire (boulevard de la Résistance et boulevard Zerktouni).
Henri Prost, qui a passé 8 ans au Maroc, a présenté son premier plan d’aménagement de Casablanca en 1915.
Il a inscrit définitivement Casablanca dans l’histoire des villes modernes, en mettant en place des règles d’urbanisme originales et novatrices (une science nouvelle) pour cette «capitale économique» dotée d’un grand port, comme l’avait voulu le général Lyautey.
Henri Prost a puisé son inspiration dans les expériences allemandes et américaines : zonage, occupation des sols, gabarits, alignements et remembrements.
Ces nouvelles normes ne seront mises en pratique à Paris, dans les ruelles du huitième arrondissement, soit au cœur des Champs Elysées, qu’après la Première Guerre mondiale, faisant de Casablanca une source d’inspiration, voire une référence. Casablanca, en pleine construction et largement médiatisée, est devenue une ville moderne pour ses habitants, qu’ils soient issus de l’immigration de l’intérieur du pays ou de l’étranger, ainsi que pour les visiteurs.
Les plans d’Henri Prost restent en vigueur jusqu’à la fin des années 40. Si en 1943, Alexandre Courtois est mandaté pour les redessiner, il fallut attendre l’arrivée de l’urbaniste Michel Ecochard en 1947 pour qu’un nouveau plan d’aménagement se mette au point.
Rétrospective : Casamémoire, gardienne de la sauvegarde de la ville blanche
Créée en 1995, Casamémoire est une association marocaine à but non lucratif de sauvegarde du patrimoine architectural du XXe siècle au Maroc. Elle a vu le jour suite à la démolition de la villa Mokri de l’architecte Marius Boyer. Casamémoire regroupe des membres réunis autour de valeurs communes. L’allusion est faite à la préservation de la spécificité de Casablanca, valorisation du patrimoine architectural, du tourisme culturel et de la mémoire collective.
L’association vise à sensibiliser l’opinion publique, les acteurs sociaux et politiques concernant le patrimoine du XXe siècle, à valoriser les actions de restauration ou de réhabilitation et à participer à des travaux de recherches avec des laboratoires nationaux et internationaux (Maroc, Europe, Maghreb).
Casamémoire propose de (re)découvrir les moindres détails de l’architecture et de l’urbanisme du XXe siècle, lesquels constituent l’essence même du patrimoine marocain tel que nous le connaissons aujourd’hui. Ces deux volets se concrétisent via des actions de compréhension telles que les visites, la journée du patrimoine récent, le conseil, la réalisation de support de diffusion et l’on en passe. De même, des cycles de conférences, tels que dispensés par l’Université Populaire du Patrimoine, viennent joindre l’utile à l’agréable en conciliant colloques, séminaires, conférences, documents et documentaires aux visites guidées et aux journées de découverte réalisées en partenariat avec des écoles primaires, collèges, lycées privés et publics de la ville.
En témoigne la réalisation d’un documentaire et d’une signalétique urbaine de Hay Mohammadi dans le cadre de deux projets s’inscrivant dans la réparation collective des années de plomb au Maroc, menée sous les Hautes Directives Royales.
En témoigne aussi la participation à la reconversion des anciens abattoirs en fabrique culturelle de Casablanca, sortie des limbes il y a bien des années déjà.
Bien épaulée, Casamémoire compte parmi ses partenaires la ville de Casablanca, le Conseil Régional du Tourisme, la direction régionale du ministère de la Culture, les associations locales et nationales (Casa Del Arte, la Source du Lion, DOCOMOMO Maroc), les associations internationales (Patrimoines partagés, CICOP (centro international para la conservation del patrimonio), l’Ecole Nationale d’Architecture, l’Ecole d’Architecture de Casablanca et diverses écoles et universités, des laboratoires de recherches (A2M architectures modernes en méditerranée), des instituts étrangers (allemand, français), des consulats (italien, français, allemand, belge), mais aussi l’ANCFCC, soit l’Agence Nationale de la Conservation Foncière du Cadastre et de la Cartographie).
L’association vise à sensibiliser l’opinion publique, les acteurs sociaux et politiques concernant le patrimoine du XXe siècle, à valoriser les actions de restauration ou de réhabilitation et à participer à des travaux de recherches avec des laboratoires nationaux et internationaux (Maroc, Europe, Maghreb).
Casamémoire propose de (re)découvrir les moindres détails de l’architecture et de l’urbanisme du XXe siècle, lesquels constituent l’essence même du patrimoine marocain tel que nous le connaissons aujourd’hui. Ces deux volets se concrétisent via des actions de compréhension telles que les visites, la journée du patrimoine récent, le conseil, la réalisation de support de diffusion et l’on en passe. De même, des cycles de conférences, tels que dispensés par l’Université Populaire du Patrimoine, viennent joindre l’utile à l’agréable en conciliant colloques, séminaires, conférences, documents et documentaires aux visites guidées et aux journées de découverte réalisées en partenariat avec des écoles primaires, collèges, lycées privés et publics de la ville.
En témoigne la réalisation d’un documentaire et d’une signalétique urbaine de Hay Mohammadi dans le cadre de deux projets s’inscrivant dans la réparation collective des années de plomb au Maroc, menée sous les Hautes Directives Royales.
En témoigne aussi la participation à la reconversion des anciens abattoirs en fabrique culturelle de Casablanca, sortie des limbes il y a bien des années déjà.
Bien épaulée, Casamémoire compte parmi ses partenaires la ville de Casablanca, le Conseil Régional du Tourisme, la direction régionale du ministère de la Culture, les associations locales et nationales (Casa Del Arte, la Source du Lion, DOCOMOMO Maroc), les associations internationales (Patrimoines partagés, CICOP (centro international para la conservation del patrimonio), l’Ecole Nationale d’Architecture, l’Ecole d’Architecture de Casablanca et diverses écoles et universités, des laboratoires de recherches (A2M architectures modernes en méditerranée), des instituts étrangers (allemand, français), des consulats (italien, français, allemand, belge), mais aussi l’ANCFCC, soit l’Agence Nationale de la Conservation Foncière du Cadastre et de la Cartographie).
Actualité : Le patrimoine de Casablanca se digitalise
A l’occasion de la Journée internationale des sites et des monuments, l’Association Casamémoire vient de lancer officiellement son projet «l’Université Numérique du Patrimoine» (UNP). Il s’agit d’une plateforme dont le but est de digitaliser le contenu pédagogique transmis lors des formations en présentiel des guides médiateurs bénévoles. Entièrement gratuite, elle est conçue pour toutes celles et ceux qui désirent enrichir leurs connaissances sur le patrimoine et l’architecture de Casablanca, mais également pour toutes les personnes qui aspirent à devenir guides médiateurs bénévoles lors des journées du patrimoine de Casablanca organisées chaque année. L’accès à la plateforme se fait via l’adresse: www.unpcasamemoire. com, par simple inscription.
Elle regroupe, en effet, une série de capsules vidéos, documents pédagogiques, quizz de culture générale propre à la mémoire de la Cité blanche et d’autres surprises dignes de ce nom, réalisés par des membres de l’association ainsi que des bénévoles. Portée à bout de bras par Yasmina Echair (cheffe de projet) et supervisée par Rokaya El Boudrari, la plateforme a été conçue par l’association Lion Geek, une organisation qui œuvre pour l’inclusion des jeunes dans les high-tech et les médias. L’UNP est, à titre de précision, financée grâce au soutien de l’Institut français du Maroc et Réalité Afrique. «L’année prochaine nous allons lancer des cycles de formation entièrement dédiés au patrimoine de Casablanca. Nous y inviterons des architectes ainsi que d’autres experts dans le domaine», nous informe en exclusivité Karim Rouissi, président de Casamémoire.
Elle regroupe, en effet, une série de capsules vidéos, documents pédagogiques, quizz de culture générale propre à la mémoire de la Cité blanche et d’autres surprises dignes de ce nom, réalisés par des membres de l’association ainsi que des bénévoles. Portée à bout de bras par Yasmina Echair (cheffe de projet) et supervisée par Rokaya El Boudrari, la plateforme a été conçue par l’association Lion Geek, une organisation qui œuvre pour l’inclusion des jeunes dans les high-tech et les médias. L’UNP est, à titre de précision, financée grâce au soutien de l’Institut français du Maroc et Réalité Afrique. «L’année prochaine nous allons lancer des cycles de formation entièrement dédiés au patrimoine de Casablanca. Nous y inviterons des architectes ainsi que d’autres experts dans le domaine», nous informe en exclusivité Karim Rouissi, président de Casamémoire.
Nomiation : Le Royal Mansour a un nouveau directeur
Après Marrakech, la marque Royal Mansour se dote, dorénavant, d’une deuxième adresse depuis la mi-avril, avec la réouverture du Royal Mansour Casablanca.
Directeur général du Royal Mansour Marrakech depuis septembre 2014, et actuellement DG de la collection, Jean-Claude Messant, homme de grands desseins qui a roulé sa bosse aux quatre coins du globe et une expertise dans l’ouverture ou le redéploiement d’hôtels de luxe, est appelé à en assurer la direction. Mais qui est donc cet homme que d’aucuns appellent déjà «l’homme de la situation» ?
Diplômé de l’École Hôtelière de Paris, Jean-Claude Messant a commencé sa carrière outre-mer au Dorchester avant de rejoindre le Ritz à Londres en tant que Chef de Réception, où il a exercé pendant trois ans. Il a ensuite collaboré avec Pierre Cardin pour le lancement de la Résidence Maxim’s à Paris, à deux pas du Crillon. Revenu à Londres, il a intégré le groupe Forte Hotels en tant que directeur de l’hôtel Bath Spa, avant de veiller à la rénovation de l’hôtel Waldorf en tant que directeur des opérations.
Directeur général du Royal Mansour Marrakech depuis septembre 2014, et actuellement DG de la collection, Jean-Claude Messant, homme de grands desseins qui a roulé sa bosse aux quatre coins du globe et une expertise dans l’ouverture ou le redéploiement d’hôtels de luxe, est appelé à en assurer la direction. Mais qui est donc cet homme que d’aucuns appellent déjà «l’homme de la situation» ?
Diplômé de l’École Hôtelière de Paris, Jean-Claude Messant a commencé sa carrière outre-mer au Dorchester avant de rejoindre le Ritz à Londres en tant que Chef de Réception, où il a exercé pendant trois ans. Il a ensuite collaboré avec Pierre Cardin pour le lancement de la Résidence Maxim’s à Paris, à deux pas du Crillon. Revenu à Londres, il a intégré le groupe Forte Hotels en tant que directeur de l’hôtel Bath Spa, avant de veiller à la rénovation de l’hôtel Waldorf en tant que directeur des opérations.