Le seuil des jours cotisés auprès de la CNSS par les salariés du secteur privé, requis pour bénéficier des pensions de retraite, vient d’être réduit à 1.320 jours seulement, introduisant un changement majeur dans la vie de millions de salariés du secteur privé.
Selon l’ancien système, les salariés qui n’atteindraient pas le seuil de 3.240 jours ne pouvaient pas, bien évidemment, récupérer que la part salariale cotisée, perdant ainsi les cotisations patronales, soient une bonne partie de leurs pensions de retraite.
Désormais, tout salarié travaillant dans le secteur privé, déclaré à la CNSS et cumulant moins de 3.240 jours, a droit à la pension après avoir atteint l'âge légal de la retraite. Ainsi, la valeur de la pension des salariés qui disposent d'un solde compris entre 1.320 jours et 1.704 jours a été fixée à 600 dirhams, tandis que la pension pour la catégorie qui présente un solde de jours compris entre 1705 jours et 2088 jours atteint 700 dirhams.
Pour ceux dont le total des journées de travail déclarées à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale, variait entre 2.089 jours et 2.472 jours, ils bénéficieront d'une pension d'une valeur de 800 dirhams à l’issue de la vie active.
Les salariés dont la journée de travail autorisée est comprise entre 2.473 et 2.856 jours bénéficieront de 900 dirhams alors que la pension qui sera accordée aux salariés ayant cumulé entre 2.856 et 3.240 jours de travail autorisés est de 1.000 dirhams.
D’ailleurs, la nouvelle décision prise par la CNSS fait suite à l’accord du 30 avril 2022 signé entre l’Exécutif, les centrales syndicales et la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), dans le cadre du dialogue social.
Il convient de noter que, selon l’Union Marocaine du Travail (UMT), 40% des retraités du secteur privé affiliés à la CNSS sont privés du droit à la pension pour non-respect du seuil fixé à 3.240 jours de cotisations. Une condition que le syndicat considère comme « injuste et exclusive ».
Selon la même source, la décision de réduire le nombre de jours dans le secteur privé à 1.320 jours au lieu de 3.240 jours sera rétroactive, à compter du 1er janvier 2023. La publication des modalités d’exécution de ladite décision est attendue dans les prochaines semaines.
Selon l’ancien système, les salariés qui n’atteindraient pas le seuil de 3.240 jours ne pouvaient pas, bien évidemment, récupérer que la part salariale cotisée, perdant ainsi les cotisations patronales, soient une bonne partie de leurs pensions de retraite.
Désormais, tout salarié travaillant dans le secteur privé, déclaré à la CNSS et cumulant moins de 3.240 jours, a droit à la pension après avoir atteint l'âge légal de la retraite. Ainsi, la valeur de la pension des salariés qui disposent d'un solde compris entre 1.320 jours et 1.704 jours a été fixée à 600 dirhams, tandis que la pension pour la catégorie qui présente un solde de jours compris entre 1705 jours et 2088 jours atteint 700 dirhams.
Pour ceux dont le total des journées de travail déclarées à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale, variait entre 2.089 jours et 2.472 jours, ils bénéficieront d'une pension d'une valeur de 800 dirhams à l’issue de la vie active.
Les salariés dont la journée de travail autorisée est comprise entre 2.473 et 2.856 jours bénéficieront de 900 dirhams alors que la pension qui sera accordée aux salariés ayant cumulé entre 2.856 et 3.240 jours de travail autorisés est de 1.000 dirhams.
D’ailleurs, la nouvelle décision prise par la CNSS fait suite à l’accord du 30 avril 2022 signé entre l’Exécutif, les centrales syndicales et la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), dans le cadre du dialogue social.
Il convient de noter que, selon l’Union Marocaine du Travail (UMT), 40% des retraités du secteur privé affiliés à la CNSS sont privés du droit à la pension pour non-respect du seuil fixé à 3.240 jours de cotisations. Une condition que le syndicat considère comme « injuste et exclusive ».
Selon la même source, la décision de réduire le nombre de jours dans le secteur privé à 1.320 jours au lieu de 3.240 jours sera rétroactive, à compter du 1er janvier 2023. La publication des modalités d’exécution de ladite décision est attendue dans les prochaines semaines.