«Le gazoduc GME reliant l’Algérie à l’Espagne via le Maroc sera un immense didjeridoo de 540 km sur le territoire marocain à partir du lundi 1er novembre»… C’est en ces termes pleins de mépris que s’exprimait Amar Belani, l’inénarrable envoyé spécial algérien chargé du Sahara et des pays du Maghreb, à la veille de la fermeture du GME sur décision du régime des généraux dont il est, avec le président Tebboune, l’un des plus illustres pantins.
Moins de huit mois après cette boutade puérile, le «didjeridoo» voulu par Belani a repris du service dans le sens inverse et achemine non pas du vent et des notes de musique exotique, mais du GNL regazéifié en Espagne puis réexporté vers le Maroc. De quoi donner des crises d’ulcère et d’urticaire à ceux parmi nos voisins de l’Est qui disaient que l’arrêt du GME allait replonger notre pays dans l’âge de pierre et du feu de bois.
C’était oublier la grande capacité d’adaptation d’un Royaume millénaire, servie par son légendaire pragmatisme qui lui a souvent permis de tourner les situations les plus défavorables à son avantage. Et ce fut justement le cas avec l’Espagne sur laquelle l’Algérie des généraux avait misé en tant qu’allié de circonstance dans sa furieuse croisade contre le Maroc, mais qui a vite compris où se situait le tort et la raison, et surtout où se trouvait son intérêt.
Comme pour le Maroc, cet intérêt se trouve d’un point de vue géostratégique dans l’horizon atlantiste duquel notre pays n’a jamais été aussi proche en tant qu’allié fiable et durable et en sa qualité de sentinelle du détroit de Gibraltar, au même titre que l’Espagne. Mais l’intérêt le plus prometteur se situe surtout dans la profondeur continentale africaine vers laquelle le Maroc est la voie de passage obligée. En ligne de mire, le futur gazoduc Maroc-Nigeria qui s’annonce comme une voie de prospérité plurielle au profit de l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest, mais aussi de l’Espagne et de l’Europe, avec pour terminus le fameux «didjeridoo».
Moins de huit mois après cette boutade puérile, le «didjeridoo» voulu par Belani a repris du service dans le sens inverse et achemine non pas du vent et des notes de musique exotique, mais du GNL regazéifié en Espagne puis réexporté vers le Maroc. De quoi donner des crises d’ulcère et d’urticaire à ceux parmi nos voisins de l’Est qui disaient que l’arrêt du GME allait replonger notre pays dans l’âge de pierre et du feu de bois.
C’était oublier la grande capacité d’adaptation d’un Royaume millénaire, servie par son légendaire pragmatisme qui lui a souvent permis de tourner les situations les plus défavorables à son avantage. Et ce fut justement le cas avec l’Espagne sur laquelle l’Algérie des généraux avait misé en tant qu’allié de circonstance dans sa furieuse croisade contre le Maroc, mais qui a vite compris où se situait le tort et la raison, et surtout où se trouvait son intérêt.
Comme pour le Maroc, cet intérêt se trouve d’un point de vue géostratégique dans l’horizon atlantiste duquel notre pays n’a jamais été aussi proche en tant qu’allié fiable et durable et en sa qualité de sentinelle du détroit de Gibraltar, au même titre que l’Espagne. Mais l’intérêt le plus prometteur se situe surtout dans la profondeur continentale africaine vers laquelle le Maroc est la voie de passage obligée. En ligne de mire, le futur gazoduc Maroc-Nigeria qui s’annonce comme une voie de prospérité plurielle au profit de l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest, mais aussi de l’Espagne et de l’Europe, avec pour terminus le fameux «didjeridoo».
Majd EL ATOUABI