Le Festival International du Cinéma d’Auteur de Rabat est de retour dans sa 28ème édition, avec comme moments forts l’hommage à quatre figures emblématiques du cinéma. Il s’agit des réalisateurs marocains Hassan Benjelloun et Hamid Bennani, l’actrice Souad Khouyi et l'artiste américaine Marilyn Stewart.
En accueillant des artistes venus des quatre coins du globe, la cérémonie d'ouverture a proposé une palette riche d'instants inoubliables pour les cinéphiles. Entre chants, hommages et projections, elle a célébré le talent cinématographique international dans cette ville rayonnante des lumières.
L'invité d'honneur de cette édition, le cinéma croate, a contribué à enrichir l'éventail cinématographique avec des œuvres maintes fois récompensées à l'échelle internationale. Ces créations seront présentées en compagnie de producteurs et de réalisateurs croates de renom, offrant ainsi un aperçu des talents distingués de cette région.
L’ouverture du festival a également offert l’avant-première du film « Atikamekw Suns » de la réalisatrice canadienne Chloé Leriche. Approchée par « L’Opinion », la réalisatrice a pris plaisir à aborder le thème émouvant de son œuvre, révélant une histoire authentique qui avait été cachée pendant des décennies : « Dans le film, le 26 juin 1977, un véhicule tombe dans une rivière entre St-Michel-des-Saints et la communauté Atikamekw de Manawan. Deux Québécois en réchappent, mais cinq membres de la communauté Atikamekw perdent la vie. Bien que la police ait conclu à un accident, les familles des victimes sont restées avec des questions sans réponses. Durant sept ans, j'ai travaillé étroitement avec les cinq familles, les impliquant devant et derrière la caméra. Certains ont endossé les rôles de leurs grands-parents, tandis que d'autres ont partagé les défis liés à l'impossibilité de faire leur deuil et au manque de reconnaissance subi ».
Elle a également partagé son bonheur, ainsi que la joie ressentie au sein du village qu'elle a évoqué dans son film, à l'idée de voir cette œuvre voyager au-delà des frontières : « C'est pour nous un immense honneur d'avoir une première ici au Maroc, et ce qui est particulièrement intéressant, c'est que notre film est basé sur des faits réels, réalisé en collaboration avec les familles des cinq victimes, racontant une histoire qui est restée taboue pendant près de quarante ans. Le fait que ces événements voyagent à travers le monde via ce film est réconfortant pour les familles des victimes, créant ainsi un lien privilégié entre le Canada et le Maroc, puisque leur histoire a trouvé un écho ici ».
Ce festival, qui participe au rayonnement de la ville de Rabat, s'est forgé une réputation dans la célébration du cinéma d’auteur. Présentant une variété de films issus de 40 pays, il reflète la diversité culturelle de différentes sociétés, soumis à la délibération d'un jury spécialisé. Cette 28ème édition s'annonce exceptionnelle, étant la première en Afrique et dans le monde arabe à accueillir un jury de la Fédération Internationale de la Critique Cinématographique (FIPRICE).
En ouvrant ses portes à la diversité cinématographique, cette édition annonce un périple captivant au cœur de la créativité et de la richesse culturelle du cinéma à l'échelle internationale.
En accueillant des artistes venus des quatre coins du globe, la cérémonie d'ouverture a proposé une palette riche d'instants inoubliables pour les cinéphiles. Entre chants, hommages et projections, elle a célébré le talent cinématographique international dans cette ville rayonnante des lumières.
L'invité d'honneur de cette édition, le cinéma croate, a contribué à enrichir l'éventail cinématographique avec des œuvres maintes fois récompensées à l'échelle internationale. Ces créations seront présentées en compagnie de producteurs et de réalisateurs croates de renom, offrant ainsi un aperçu des talents distingués de cette région.
L’ouverture du festival a également offert l’avant-première du film « Atikamekw Suns » de la réalisatrice canadienne Chloé Leriche. Approchée par « L’Opinion », la réalisatrice a pris plaisir à aborder le thème émouvant de son œuvre, révélant une histoire authentique qui avait été cachée pendant des décennies : « Dans le film, le 26 juin 1977, un véhicule tombe dans une rivière entre St-Michel-des-Saints et la communauté Atikamekw de Manawan. Deux Québécois en réchappent, mais cinq membres de la communauté Atikamekw perdent la vie. Bien que la police ait conclu à un accident, les familles des victimes sont restées avec des questions sans réponses. Durant sept ans, j'ai travaillé étroitement avec les cinq familles, les impliquant devant et derrière la caméra. Certains ont endossé les rôles de leurs grands-parents, tandis que d'autres ont partagé les défis liés à l'impossibilité de faire leur deuil et au manque de reconnaissance subi ».
Elle a également partagé son bonheur, ainsi que la joie ressentie au sein du village qu'elle a évoqué dans son film, à l'idée de voir cette œuvre voyager au-delà des frontières : « C'est pour nous un immense honneur d'avoir une première ici au Maroc, et ce qui est particulièrement intéressant, c'est que notre film est basé sur des faits réels, réalisé en collaboration avec les familles des cinq victimes, racontant une histoire qui est restée taboue pendant près de quarante ans. Le fait que ces événements voyagent à travers le monde via ce film est réconfortant pour les familles des victimes, créant ainsi un lien privilégié entre le Canada et le Maroc, puisque leur histoire a trouvé un écho ici ».
Ce festival, qui participe au rayonnement de la ville de Rabat, s'est forgé une réputation dans la célébration du cinéma d’auteur. Présentant une variété de films issus de 40 pays, il reflète la diversité culturelle de différentes sociétés, soumis à la délibération d'un jury spécialisé. Cette 28ème édition s'annonce exceptionnelle, étant la première en Afrique et dans le monde arabe à accueillir un jury de la Fédération Internationale de la Critique Cinématographique (FIPRICE).
En ouvrant ses portes à la diversité cinématographique, cette édition annonce un périple captivant au cœur de la créativité et de la richesse culturelle du cinéma à l'échelle internationale.
Initiation au cinéma pour les jeunes cinéphiles,
Au cœur du Festival, une occasion unique se dessine pour le grand public et les jeunes cinéphiles : des ateliers et des tables rondes, dirigés par des experts du cinéma locaux et internationaux, offriront une plongée captivante dans la préparation du Festival du cinéma et de la télévision.
Ces échanges dynamiques aborderont les rouages de l'organisation des activités artistiques et culturelles. Parallèlement, une attention particulière a été portée à l'initiation des enfants au monde du cinéma, avec la projection de films spécialement sélectionnés dans plusieurs salles de cinéma de Rabat, fruit d'une collaboration étroite avec divers établissements scolaires.
Ces échanges dynamiques aborderont les rouages de l'organisation des activités artistiques et culturelles. Parallèlement, une attention particulière a été portée à l'initiation des enfants au monde du cinéma, avec la projection de films spécialement sélectionnés dans plusieurs salles de cinéma de Rabat, fruit d'une collaboration étroite avec divers établissements scolaires.
