L’expression « Quand on aime la vie, on va au cinéma » n’est pas tombée en désuétude, mais la pandémie qui vient de sévir et sévit encore, en a décidé autrement. Salles fermées, tournages de films gelés, interdictions de regroupement pour les populations…, ne pouvaient en effet que porter un rude coup à cette belle expression qui est également le titre d’un film. Mais qu’est-ce que le cinéma sinon des tranches de vie passées selon l’autre et profonde expression de Marguerite Yourcenar : « Quand on aime la vie, on aime le passé, parce que c’est le présent tel qu’il a survécu dans la mémoire humaine ». Raconter le présent, dans son instantanéité, cela relève de l’impossible. Le présent est une action qui ne peut être décrite qu’a fortiori…
Dans la culture, les temples du passé, ce sont les musées, ces cimetières « d’objets antiques », selon l’expression de Abdelaziz El Idrissi, du Musée des arts contemporains Mohammed VI, « mais désormais des espaces pleins de vie ». Comment faire d’un cimetière un lieu de vie ? C’est le défi que s’est lancé la Fondation Nationale des Musées. Lui-même artiste plasticien, Mehdi Qotbi, son président, a fait voeu de relance de la vie dans les musées. Entre restauration et lancement de nouvelles structures, la Fondation Nationale des Musées a doté les principales villes du royaume chacune de son ou ses musées… De l’ethnologie à la photographie - art contemporain s’il en est par sa technologie ! -, les musées s’ouvrent aux publics et s’animent d’activités multiples (conférences, débats, projections de films) qui dépassent largement le périmètre muséal, car il ne s’agit pas présenter seulement des discours convenus autour des pièces exposées dans ces musées.
Une révolution est en train de s’opérer dans les musées. Un parcours touristique est même déjà rendu possible avec le patrimoine existant. A Rabat, le touriste aura plus que les médinas à visiter, les murailles à admirer, les portes des musées peuvent être autant de repères dans son périple historique et culturel à travers la ville. Le Musée Mohammed VI, qui s’apprête à s’étendre dans son voisinage immédiat pour devenir un « complexe muséal et culturel », devrait donner encore plus de sens et d’aura à cette vocation d’animation des musées, à Rabat, en particulier, dans son statut de « Ville lumière et capitale de la culture ».
Car, n’est-ce pas que, quand on aime la vie, on va au musée ?
Dans la culture, les temples du passé, ce sont les musées, ces cimetières « d’objets antiques », selon l’expression de Abdelaziz El Idrissi, du Musée des arts contemporains Mohammed VI, « mais désormais des espaces pleins de vie ». Comment faire d’un cimetière un lieu de vie ? C’est le défi que s’est lancé la Fondation Nationale des Musées. Lui-même artiste plasticien, Mehdi Qotbi, son président, a fait voeu de relance de la vie dans les musées. Entre restauration et lancement de nouvelles structures, la Fondation Nationale des Musées a doté les principales villes du royaume chacune de son ou ses musées… De l’ethnologie à la photographie - art contemporain s’il en est par sa technologie ! -, les musées s’ouvrent aux publics et s’animent d’activités multiples (conférences, débats, projections de films) qui dépassent largement le périmètre muséal, car il ne s’agit pas présenter seulement des discours convenus autour des pièces exposées dans ces musées.
Une révolution est en train de s’opérer dans les musées. Un parcours touristique est même déjà rendu possible avec le patrimoine existant. A Rabat, le touriste aura plus que les médinas à visiter, les murailles à admirer, les portes des musées peuvent être autant de repères dans son périple historique et culturel à travers la ville. Le Musée Mohammed VI, qui s’apprête à s’étendre dans son voisinage immédiat pour devenir un « complexe muséal et culturel », devrait donner encore plus de sens et d’aura à cette vocation d’animation des musées, à Rabat, en particulier, dans son statut de « Ville lumière et capitale de la culture ».
Car, n’est-ce pas que, quand on aime la vie, on va au musée ?