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Actu Maroc

Qatargate : le juge belge retiré du dossier pour «partialité» !


Rédigé par l'Opinion Vendredi 17 Février 2023

Le juge belge chargé du dossier de la présumée corruption au Parlement européen impliquant le Qatar et le Maroc est accusé de «partialité». Il a désormais 48 heures pour se défendre ou se retirer de l’affaire volontairement.



Le très polémique juge d'instruction Michel Claise est contraint de se retirer du dossier «Qatargate» où les néo-inquisiteurs de l’UE veulent à tout prix mouiller le Maroc, en raison d'une demande de récusation émanant d'un suspect qui l'accuse de «partialité», rapporte AFP, citant des avocats chargés de l’affaire.
 
La demande émane de la défense de l'eurodéputé belge Marc Tarabella, inculpé et écroué samedi dans l'enquête pilotée par le juge Claise. Elle a été annoncée jeudi par son avocat Maxim Töller à l'occasion d'une audience à Bruxelles devant une juridiction chargée de statuer sur la prolongation de la détention provisoire. Le juge d'instruction - connu également pour son imagination et ses romans policiers, dont «Souvenirs du Rif» où il raconte l’histoire d’un réseau criminel opérant au Maroc et en France - a désormais 48 heures pour se défendre et s'il ne décide pas lui-même de se retirer, la cour d'appel de Bruxelles devra ensuite trancher dans un délai de huit jours, a expliqué l'avocat Sven Mary, qui défend l'eurodéputée grecque Eva Kaili, également incarcérée.
 
 Ceci dit, l’audience qui était prévue pour hier a été reportée de plusieurs heures. Il a fallu qu'un autre juge remplace Claise pour défendre ses actes d'instruction devant la chambre du conseil.
 
Rappelons que dans le cadre de l’affaire « Qatargate », les autorités belges ont envoyé un mandat d’arrêt à leurs homologues français contre des responsables marocains, à en croire une révélation du Figaro, relayée par son grand reporter pour l’Afrique du Nord et du Moyen Orient, Georges Malbrunot. Le sérieux d’une telle démarche est mis en doute par plusieurs commentateurs. Maître Mehdi Salmouni Zehrouni, spécialiste du droit européen, y voit un “coup de bluff judiciaire”.
 
Au-delà de ces soupçons, la demande de la police belge n’a pas manqué d'embarrasser les autorités françaises, dont une source diplomatique s’est confiée au quotidien de droite. Celle-ci a fait part de l’embarras qui règne à Paris, en laissant entendre que le gouvernement français mesure l'ampleur des conséquences de l’arrestation des responsables visés, dont l’identité n’a pas été révélée. “Nous sommes embarrassés, ces personnes ont des enfants en France. Nous n'aurions pas dû les arrêter à leur descente d’avion s’ils venaient les voir”, a lâché le diplomate au Figaro qui s’est fait le porte-parole de son pays.
 








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