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Présidentielle libanaise : L’Opposition à la recherche d’un nom commun


Rédigé par L'Opinion Dimanche 17 Juillet 2022

Les sphères politiques libanaises s’activent pour mener à bon port l’élection présidentielle, à condition que l’opposition s’accorde sur un candidat.



Présidentielle libanaise : L’Opposition à la recherche d’un nom commun
Trois mois après les élections législatives et quatre mois avant la fin du mandat du président Michel Aoun, les sphères politiques libanaises s’activent pour mener les élections présidentielles à bon port et éviter au pays les expériences de l’après Lahoud et Michel Suleiman, qui avaient laissé le Liban sans président deux ans durant.

Le scénario de 2016 va-t-il se répéter et le Hezbollah réussirat- il une nouvelle fois à délivrer un président à travers lequel il contrôle la décision du pays ? Ou les appels à l’unification de la position de l’opposition risquent-ils d’aboutir à un président souverain qui ne doit pas son accession à la présidence au parti ? Le patriarche maronite Bechara Al-Rahi a anticipé tout scénario possible et a contourné l’étape en s’empressant d’appeler à l’élection fixée, d’un président de la République au début du délai constitutionnel, soit deux mois avant la fin du mandat. Mais la décision de fixer la date des séances électorales revient selon la Constitution au président du Parlement, Nabih Berri.

L’appel du patriarche maronite émane donc d’une crainte que le duo « Amal-Hezbollah» ait la main mise sur les séances parlementaires. Du côté des forces politiques, le chef du parti « Forces libanaises », Samir Geagea, qui est l’un des candidats naturels à la présidence, a été le premier à lancer la course présidentielle, décrivant l’élection présidentielle comme « le principal créneau déterminant le sort du Liban pour les six prochaines années».

Un candidat commun mais d’abord un quorum

Geagea a appelé l’opposition à s’entendre sur un nom, à défaut, il sera plus facile pour l’autre équipe de trouver un président qui lui est affilié, synonyme selon lui à « revivre six années supplémentaires dans un enfer plus profond et plus difficile ».

On sait que les tentatives d’unification de l’opposition, y compris des représentants des partis qualifiés de «souverains», des indépendants et des changeurs, n’ont pas abouti lors des élections précédentes, car elle semblait divisée et dispersée lors de l’élection du vice-président du conseil. Selon les informations, des rencontres sont actives entre les forces de l’opposition, notamment entre les partis souverains, certains indépendants et un certain nombre de nouveaux députés.

Des rencontres bilatérales hebdomadaires sont enregistrées entre les « Forces libanaises » et les « Phalanges libanaises » d’une part, et d’autres part entre les « Forces » et le « Parti socialiste progressiste », et entre les représentants du changement et les représentants indépendants, parmi lesquels figurent également des candidats à la présidence, comme le député Michel Moawad et le député Ne’mat Afram.

Mais pourraient-ils se mettre d’accord pour un nom ? Voire ! Selon l’article 49 de la Constitution, le Président de la République est élu à la majorité des deux tiers de la Chambre des représentants au premier tour de scrutin, soit 86 députés, et la majorité absolue suffit dans les cycles de scrutin qui suivent. Il suffit qu’un groupe de 42 députés n’assiste pas aux séances pour que le quorum s’effrite.

 








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