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International

Pour un cessez-le-feu en Palestine Méga manifs à Paris et à Londres


Rédigé par L'Opinion Dimanche 12 Novembre 2023

Des milliers de personnes se sont rassemblées, samedi à Paris, à l’appel d’un Collectif pour une paix juste et durable en Palestine, exigeant un cessez-le-feu immédiat en Palestine. Idem à Londres où des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées, samedi, pour exprimer leur solidarité avec la Palestine.



A Paris, la manifestation à l’appel d’une centaine d’organisations syndicales, politiques et associatives, réunies au sein du Collectif national pour une paix juste et durable en Palestine, est partie place de la République pour rejoindre celle de Nation.

"Halte au massacre à Gaza et en Cisjordanie", "Cessez-le-feu" entre autres slogans ont été scandés par les manifestants qui ont appelé l'Etat français à œuvrer pour un retour à la paix au Proche-Orient.

Les principales revendications des manifestants sont entre autres un cessez-le-feu immédiat en Palestine, la fin des bombardements et des déplacements forcés de la population, la levée immédiate du blocus, la protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie, ainsi que la construction d'une paix juste et durable en Palestine.

"Les massacres s'amplifient à Gaza chaque jour et il faut absolument les arrêter. Je préfère que le président de la République appelle au cessez-le-feu qu'à une coalition avec Israël comme il l'a fait il y a quelques jours. Je considère que c'est une évolution intéressante", a déclaré à Anadolu Agency, Éric Coquerel, député de La France insoumise (LFI), présent à la marche.

Après avoir affirmé son soutien à Israël, Emmanuel Macron a lors d'une entrevue avec la BBC, jeudi, exprimé l'espoir que le Royaume-Uni ou les États-Unis se joignent à son appel en faveur d'un cessez-le-feu.

« Le gouvernement français a tardé à demander le cessez-le-feu. Tous les pays doivent dire au gouvernement de Netanyahu que ce qui se passe actuellement n'est pas acceptable, n'est pas conforme au droit international. Il faut un cessez-le-feu immédiat », a lancé Alexis Corbière, un autre député LFI lui aussi présent à la marche de Paris.
 
Manifestations à Londre au grand dam du gouvernement
 
De l’autre côté de la Manche, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées samedi à Londres, capitale du Royaume-Uni, pour exprimer leur solidarité avec la Palestine. Il s'agit de la cinquième manifestation du genre depuis le 7 octobre en dépit des réserves du Premier ministre Rishi Sunak et de la ministre de l'Intérieur Suella Braverman à l'égard des marches propalestiniennes.

La ‘’Marche nationale pour la Palestine’’ s’est élancée vers 12 heures (heure à Londres) de Hyde Park, pour appeler à un cessez-le-feu et protester contre Israël et les gouvernements qui n'ont pas encore appelé à un cessez-le-feu à Gaza, où le nombre de morts s'élève à plus de 11.000 personnes.

Portant des drapeaux palestiniens et des pancartes, des milliers de manifestants ont marché vers l'ambassade des États-Unis en scandant des slogans propalestiniens.

Parallèlement, un grand nombre de juifs britanniques se sont rassemblés près de la statue de Simon Bolivar pour protester contre Israël, rejoignant ainsi des milliers d'autres manifestants appelant à la fin de l'effusion de sang dans la bande de Gaza.

Cette manifestation s'est tenue après plusieurs jours de controverse, car la marche en faveur de la Palestine a coïncidé avec les commémorations de l’armistice de la Première guerre mondiale. Deux minutes de silence ont été observées à Whitehall (rue de la Cité de Westminster) dans le cadre de ces commémorations.

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak avait qualifié mercredi d' « irrespectueuse » une marche propalestinienne prévue à Londres samedi, jour de commémoration de l’armistice de la Première guerre mondiale, que la police a refusé d’interdire.

Rishi Sunak a indiqué son intention de demander des comptes au chef de la police métropolitaine pour avoir autorisé la manifestation propalestinienne, alors que la ministre de l'Intérieur, Suella Braverman, a suscité l'indignation générale en qualifiant les manifestations propalestiniennes de "marches de la haine".

Des milliers de civils pris au piège dans un hôpital de Gaza

Ils sont des milliers, pris au piège: des familles pensaient être à l'abri dans l'hôpital al-Chifa de Gaza mais les combats sont aux portes de l'établissement et les frappes incessantes. Au point que plus personne n'ose bouger.
"Si on sort, on va être fauchés par les éclats d'obus", affirme Ahmed al-Chawa, 18 ans, venu à al-Chifa après avoir fui son quartier de Tel al-Hawa, dans la ville Gaza où les troupes israéliennes combattent le mouvement palestinien Hamas.
Mais si ce lycéen reste à l'intérieur, il court le risque de se retrouver aussi sous les bombes alors que pour le 36ème jour consécutif, la guerre fait rage dans la bande de Gaza.
Comme tous les autres déplacés d'al-Chifa, Ahmed al-Chawa a déjà quitté la cour de l'hôpital pour s'installer tant bien que mal dans les services bondés de l'établissement.
Car dehors, les éclats d'obus pleuvaient sur les déplacés et leurs frêles tentes, raconte-t-il, selon un des témoignages recueillis par un journaliste collaborant avec l'AFP.
Partout, dans les couloirs, entre les lits, des malades, des blessés, des familles s'entassent.
Le bureau des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) rapporte que "les bombardements israéliens autour des hôpitaux de la ville de Gaza et dans le nord de la bande de Gaza se sont intensifiés" depuis vendredi.
"Plusieurs hôpitaux ont été directement touchés", ajoute l'agence onusienne, portant à "20 le nombre d'hôpitaux hors service dans la bande de Gaza sur 36".
Samedi à la mi-journée, les milliers de déplacés de l'hôpital al-Chifa tentent de s'entendre au milieu d'explosions assourdissantes.
"Il y a des frappes à dix mètres de l'hôpital", assure Ahmed al-Chawa en tentant de couvrir avec sa voix les tirs d'artillerie.








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