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Pegasus : Le gouvernement espagnol rejette les accusations médiatiques contre le Maroc


Rédigé par Anass Machloukh Mercredi 4 Mai 2022

Le gouvernement espagnol a refusé de donner du crédit aux accusations portées contre le Maroc sur une supposée infiltration du téléphone de Pedro Sanchez par le logiciel Pegasus.



Pegasus : Le gouvernement espagnol rejette les accusations médiatiques contre le Maroc
Les affaires liées au logiciel Pegasus continuent de susciter le débat dans les médias internationaux. Après avoir été accusé de façon infondée par Forbidden Stories d’avoir espionné plusieurs personnalités françaises, le Maroc fait de nouveau l’objet d’accusations semblables par des médias espagnoles après l’annonce du gouvernement espagnol de l’infiltration du téléphone de Pedro Sanchez par le logiciel de NSO. Celle-ci a suscité une vague d’accusations relayées au sein de la classe médiatique. Pourtant, le gouvernement espagnol semble prudent, omettant de faire des déclarations dont les conséquences pourraient s'avérer irréversibles.

Dans une sortie médiatique, le ministre de la Présidence et des Relations avec le Parlement, Félix Bolaños, a refusé d’imputer l’infiltration du téléphone du Premier ministre espagnol au Maroc, en se gardant ainsi de toute accusation. Le ministre s’est contenté d'évoquer une “ingérence extérieure” sans mentionner la source. « Nous ne savons pas qui cela aurait pu être, et quand nous le saurons, nous le rendrons public. Nous allons attendre », a-t-il déclaré dans une interview accordée à Cadena SER.

Interrogé sur les accusations portées contre le Maroc qui ne dépassent pas la sphère médiatique, Félix Bolaños a répondu aussi clairement que possible. « Nous n’avons aucune information à cet égard [...] Il n’est pas bon de faire des suppositions parce que nous attaquons peut-être des pays qui n’ont rien à voir avec cela. Nous sommes en train de clarifier les faits”, a-t-il rétorqué.

En effet, Bolaños n’est pas l’unique responsable gouvernemental espagnol à rejeter les accusations à l’encontre du Maroc. Son camarade, porte-parole de l’Exécutif, Isabel Rodríguez n’a pas donné crédit aux ragots médiatiques lors d’un point de presse, tenu mardi. Selon elle, le gouvernement espagnol préfère, pour le moment, croire à l'hypothèse d’une faille sécuritaire dont a profité des hackers d’atteindre les téléphones de Pedro Sanchez et son ministre de la Défense.

 Ces accusations interviennent au moment où Rabat et Madrid actent leur réconciliation après une crise diplomatique sans précédent qui les a opposés pendant des mois à cause de l'affaire Brahim Ghali. L'annonce du soutien espagnol à l'initiative d'autonomie pour le Sahara a facilité cette réconciliation qui a permis de relancer la coopération bilatérales.

Il ne s'agit pas de la première fois que le Maroc fasse prétendument l'objet de telles accusations d'espionnage. Le Royaume, rappelons-le, avait saisi la Justice française contre les médias français qui ont relayé les mêmes accusations. Le tribunal correctionnel de Paris a jugé irrecevables les poursuites engagées par le Maroc. La défense du Royaume a dénoncé les tentatives de ces médias d’éluder le débat et de prouver leurs accusations.








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