
Cela fait plus de cinq mois qu’on connaît les premiers contours de la réforme de la Moudawana. Annoncé solennellement en décembre dernier, le texte est encore perfectible puisqu’il reste une série de détails à trancher au Parlement. Jusqu’à présent, on ignore quand commencera la discussion parlementaire qu’on espère riche et digne d’un vrai débat national où toutes les sensibilités seront représentées. Le gouvernement entretient toujours le suspens. Entre-temps, le vide s’installe. Une sorte de trêve communicationnelle! Chargé de communiquer sans cesse sur ce chantier vital avec l’opinion publique, l’Exécutif observe un silence étonnant. Pas de débats contradictoires sur des chaînes publiques, ni de capsules sur les réseaux sociaux, ni d’analyses d’experts sur les plateaux … Aucun effort de pédagogie. L’opinion publique se retrouve donc livrée aux approximations des savants autoproclamés et des influenceurs sur le Net.
Pourtant, il ne s’agit pas de n’importe quelle réforme législative. Celle-ci concerne la famille et aura des conséquences irréversibles sur l’avenir de notre société qui subit des mutations culturelles et démographiques d’une ampleur sans précédent. C’est dire à quel point le débat est nécessaire pour construire un consensus qu’on peine à percevoir actuellement.
La réforme, telle qu’annoncée, suscite encore un débat chaotique où s’entremêlent les clichés et les divergences, aussi bien chez les conservateurs et que les progressistes. D’où la nécessité d’avoir un débat contradictoire sur l’espace public avec la participation des juristes, des théologiens, des intellectuels et des représentants de la société civile… Ceci reste tributaire d’une communication permanente pour dissiper les zones d’ombre. Valorisation du travail domestique de l’épouse, conditions de dérogation au mariage des mineurs à l’âge de 17 ans, partage des biens après le divorce, garde des enfants, reconnaissance de la filiation paternelle par ADN… Autant de sujets qui suscitent encore des incompréhensions et des débats vifs. La soif du débat est là, il suffit de parcourir les réseaux sociaux pour s’en apercevoir. Les départements ministériels concernés semblent oublier les directives royales, alors même que le Souverain avait clairement tracé la trajectoire. Il appartient au gouvernement d’élaborer le projet de loi qui sera soumis aux élus de la Nation et, en même temps, de communiquer. Ce qu’on attend encore et encore.
Pourtant, il ne s’agit pas de n’importe quelle réforme législative. Celle-ci concerne la famille et aura des conséquences irréversibles sur l’avenir de notre société qui subit des mutations culturelles et démographiques d’une ampleur sans précédent. C’est dire à quel point le débat est nécessaire pour construire un consensus qu’on peine à percevoir actuellement.
La réforme, telle qu’annoncée, suscite encore un débat chaotique où s’entremêlent les clichés et les divergences, aussi bien chez les conservateurs et que les progressistes. D’où la nécessité d’avoir un débat contradictoire sur l’espace public avec la participation des juristes, des théologiens, des intellectuels et des représentants de la société civile… Ceci reste tributaire d’une communication permanente pour dissiper les zones d’ombre. Valorisation du travail domestique de l’épouse, conditions de dérogation au mariage des mineurs à l’âge de 17 ans, partage des biens après le divorce, garde des enfants, reconnaissance de la filiation paternelle par ADN… Autant de sujets qui suscitent encore des incompréhensions et des débats vifs. La soif du débat est là, il suffit de parcourir les réseaux sociaux pour s’en apercevoir. Les départements ministériels concernés semblent oublier les directives royales, alors même que le Souverain avait clairement tracé la trajectoire. Il appartient au gouvernement d’élaborer le projet de loi qui sera soumis aux élus de la Nation et, en même temps, de communiquer. Ce qu’on attend encore et encore.