Le Maroc traverse une période estivale hors normes. Entre températures caniculaires et pics de consommation énergétique, les infrastructures électriques nationales subissent une pression inédite. La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, a tiré la sonnette d’alarme, le pays a franchi un seuil critique fin juin, avec une demande qui ne cesse de croître. Face à cette réalité, le gouvernement mise sur des mesures réglementaires, des normes énergétiques renforcées et même un retour aux matériaux de construction traditionnels pour alléger la facture énergétique et protéger le réseau.
S’exprimant lors de la séance des questions orales à la Chambre des Représentants, lundi 14 juillet 2025, la ministre a précisé que la journée du 30 juin dernier a enregistré un pic de consommation énergétique sans précédent. La puissance totale appelée a atteint environ 7,9 gigawatts, marquant ainsi une augmentation de 5% par rapport au même jour de l’année précédente. Leila Benali a souligné que cette tendance risque de se maintenir, voire de s’accentuer, dans les prochaines semaines avec la poursuite des fortes chaleurs.
Pour faire face à cette situation, la ministre a rappelé l’entrée en vigueur, en septembre 2024, d’une décision conjointe avec le ministère de l’Industrie et du Commerce. Ce texte impose des exigences minimales de performance énergétique et un étiquetage énergétique obligatoire pour les climatiseurs, en particulier dans les zones urbaines. Selon la ministre, cette mesure vise à améliorer l’efficacité énergétique de ces appareils, contribuant ainsi à alléger la pression sur le réseau électrique et à réduire la facture énergétique des consommateurs.
En parallèle, Leila Benali a évoqué l’existence de plusieurs décrets régissant les normes de performance énergétique dans le secteur du bâtiment. Toutefois, elle a insisté sur la nécessité de mettre régulièrement à jour ces textes, estimant qu’ils doivent être adaptés en permanence aux évolutions climatiques et technologiques. À cet égard, elle a appelé le prochain gouvernement à accélérer leur révision dans le contexte actuel de changement climatique.
Concernant les zones rurales et montagneuses, la ministre a expliqué que son département collabore avec l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique afin de promouvoir l’utilisation des matériaux de construction traditionnels. Ces matériaux ont démontré leur efficacité en matière d’isolation thermique, permettant de maintenir des températures intérieures variant entre 15 et 25 degrés Celsius tout au long de l'année, même dans les régions connaissant des pics de chaleur estivale.
S’exprimant lors de la séance des questions orales à la Chambre des Représentants, lundi 14 juillet 2025, la ministre a précisé que la journée du 30 juin dernier a enregistré un pic de consommation énergétique sans précédent. La puissance totale appelée a atteint environ 7,9 gigawatts, marquant ainsi une augmentation de 5% par rapport au même jour de l’année précédente. Leila Benali a souligné que cette tendance risque de se maintenir, voire de s’accentuer, dans les prochaines semaines avec la poursuite des fortes chaleurs.
Pour faire face à cette situation, la ministre a rappelé l’entrée en vigueur, en septembre 2024, d’une décision conjointe avec le ministère de l’Industrie et du Commerce. Ce texte impose des exigences minimales de performance énergétique et un étiquetage énergétique obligatoire pour les climatiseurs, en particulier dans les zones urbaines. Selon la ministre, cette mesure vise à améliorer l’efficacité énergétique de ces appareils, contribuant ainsi à alléger la pression sur le réseau électrique et à réduire la facture énergétique des consommateurs.
En parallèle, Leila Benali a évoqué l’existence de plusieurs décrets régissant les normes de performance énergétique dans le secteur du bâtiment. Toutefois, elle a insisté sur la nécessité de mettre régulièrement à jour ces textes, estimant qu’ils doivent être adaptés en permanence aux évolutions climatiques et technologiques. À cet égard, elle a appelé le prochain gouvernement à accélérer leur révision dans le contexte actuel de changement climatique.
Concernant les zones rurales et montagneuses, la ministre a expliqué que son département collabore avec l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique afin de promouvoir l’utilisation des matériaux de construction traditionnels. Ces matériaux ont démontré leur efficacité en matière d’isolation thermique, permettant de maintenir des températures intérieures variant entre 15 et 25 degrés Celsius tout au long de l'année, même dans les régions connaissant des pics de chaleur estivale.
