Les entreprises marocaines du BTP (Bâtiment et Travaux Publics) traversent l’une des périodes les plus prospères de leur Histoire. L’organisation de compétitions internationales, la CAN 2025 puis la Coupe du Monde 2030, entraîne une multiplication des marchés publics, faisant gonfler les carnets de commandes des opérateurs.
C’est l’ensemble du territoire national qui se transforme en vaste chantier, qu’il s’agisse de stades, d’infrastructures de transport ou même de projets à vocation touristique. À cela s’ajoutent d’autres travaux d’envergure déjà engagés, notamment dans le domaine hydraulique, avec la construction de barrages et d’autoroutes de l’eau, mais aussi dans les secteurs énergétique et portuaire, sans oublier la relance de l'immobilier.
La préférence nationale permet aux entreprises marocaines de se tailler la part du lion tout en leur offrant, en cas de déficit de compétences sur certains segments, la possibilité de s’associer à des partenaires étrangers. Autant dire que les géants du BTP roulent sur l’or. Pour changer d’échelle, certains groupes multiplient les acquisitions, à l’image de la TGCC, qui vient d’annoncer une augmentation de capital en vue de la prise de contrôle d'un acteur de poids : le groupe STAM-VIAS.
Au vu de leurs performances éclatantes, ces entreprises n’ont aucun mal à mobiliser les investisseurs, qu’ils soient particuliers ou institutionnels. En témoigne l’action de la TGCC à la Bourse de Casablanca, qui a doublé de valeur depuis janvier, passant de 478 dirhams à près de 1.000 dirhams, ou encore l’enthousiasme suscité par l’augmentation de capital de 2,2 milliards de dirhams.
Mais si les conditions actuelles sont très favorables aux entreprises marocaines, il sied toutefois de rester vigilant face à un possible retour de bâton. Car rien ne garantit qu’au-delà de 2030, l’État poursuivra le même niveau d’investissement dans les infrastructures, pour réorienter ses priorités budgétaires vers des secteurs vitaux comme la santé ou l’éducation. Dans ce contexte, les entreprises du BTP gagneraient à anticiper dès aujourd’hui l’après-Coupe du Monde, en mobilisant leur trésor de guerre pour développer de nouveaux relais de croissance.
Le modèle turc pourrait servir de source d’inspiration dans cette perspective. Des entreprises comme Tekfen ou Yapı Merkezi ont d’abord bâti leur succès sur leur marché national, avant de se projeter à l’international, notamment en Afrique, tout en diversifiant leurs activités vers des secteurs comme le tourisme ou l’éducation, afin de consolider et pérenniser leur croissance. Car, in fine, tout âge d’or a vocation à prendre fin…
C’est l’ensemble du territoire national qui se transforme en vaste chantier, qu’il s’agisse de stades, d’infrastructures de transport ou même de projets à vocation touristique. À cela s’ajoutent d’autres travaux d’envergure déjà engagés, notamment dans le domaine hydraulique, avec la construction de barrages et d’autoroutes de l’eau, mais aussi dans les secteurs énergétique et portuaire, sans oublier la relance de l'immobilier.
La préférence nationale permet aux entreprises marocaines de se tailler la part du lion tout en leur offrant, en cas de déficit de compétences sur certains segments, la possibilité de s’associer à des partenaires étrangers. Autant dire que les géants du BTP roulent sur l’or. Pour changer d’échelle, certains groupes multiplient les acquisitions, à l’image de la TGCC, qui vient d’annoncer une augmentation de capital en vue de la prise de contrôle d'un acteur de poids : le groupe STAM-VIAS.
Au vu de leurs performances éclatantes, ces entreprises n’ont aucun mal à mobiliser les investisseurs, qu’ils soient particuliers ou institutionnels. En témoigne l’action de la TGCC à la Bourse de Casablanca, qui a doublé de valeur depuis janvier, passant de 478 dirhams à près de 1.000 dirhams, ou encore l’enthousiasme suscité par l’augmentation de capital de 2,2 milliards de dirhams.
Mais si les conditions actuelles sont très favorables aux entreprises marocaines, il sied toutefois de rester vigilant face à un possible retour de bâton. Car rien ne garantit qu’au-delà de 2030, l’État poursuivra le même niveau d’investissement dans les infrastructures, pour réorienter ses priorités budgétaires vers des secteurs vitaux comme la santé ou l’éducation. Dans ce contexte, les entreprises du BTP gagneraient à anticiper dès aujourd’hui l’après-Coupe du Monde, en mobilisant leur trésor de guerre pour développer de nouveaux relais de croissance.
Le modèle turc pourrait servir de source d’inspiration dans cette perspective. Des entreprises comme Tekfen ou Yapı Merkezi ont d’abord bâti leur succès sur leur marché national, avant de se projeter à l’international, notamment en Afrique, tout en diversifiant leurs activités vers des secteurs comme le tourisme ou l’éducation, afin de consolider et pérenniser leur croissance. Car, in fine, tout âge d’or a vocation à prendre fin…
