En fin de semaine dernière, Rabat a accueilli les réunions du comité technique et du comité de pilotage du projet de Gazoduc Africain Atlantique (GAA). Ces rencontres, inscrites dans le cadre de la gouvernance établie par les protocoles d’accord signés entre les compagnies pétrolières nationales et les différents départements de tutelle, sont certes protocolaires, mais envoient surtout un message fort de l’engagement concret et déterminé de toutes les parties prenantes de ce méga-chantier.
Et s’il y a quelques années encore, le scepticisme portait moins sur la pertinence géopolitique du projet que sur sa viabilité économique et financière, aujourd’hui, le projet prend non seulement forme, mais s’étend pour couvrir près de 6.900 km, avec pour ambition de répondre aux besoins énergétiques de près de 400 millions de personnes, réparties entre 13 pays côtiers de l’Atlantique et 3 pays enclavés du Sahel.
Les études d’ingénierie détaillées (Front-End Engineering Design- FEED) sont désormais finalisées. Les études topographiques et environnementales du tronçon Nord, entre la Mauritanie et le Maroc, sont également terminées, tandis que celles du tronçon Sud, du Nigeria au Sénégal, touchent à leur fin. Documents à l’appui, le projet n’est pas seulement porteur d’un fort potentiel - avec une capacité estimée entre 15 et 30 milliards de mètres cubes de gaz par an -, mais son coût sera même inférieur aux prévisions initiales. Autant de signaux positifs pour le Maroc, qui érige ce pipeline en épine dorsale d’un vaste projet Atlantique, fondé sur une coopération régionale élargie, articulée autour de dynamiques structurelles de connectivité, d’interdépendance et de développement durable. Ces avancées ne sont pas sans susciter quelques crispations à l’Est du Royaume, où des généraux algériens voient dans le projet de gazoduc transsaharien une initiative tuée dans l’œuf, surtout après les tensions croissantes entre Alger et les pays du Sahel.
C’est dire que la «guerre des gazoducs», évoquée il y a à peine un an par une partie de la presse occidentale, notamment française, n’a finalement été qu’un feu de paille, vite retombé. Aujourd’hui, c’est un Maroc porteur d’une vision Atlantique, fédératrice pour toute la région, qui invite tous les pays (amis ou détracteurs) à rejoindre cette dynamique, à condition de faire preuve de bonne foi, de mutualiser les efforts et de viser un bénéfice partagé.
Et s’il y a quelques années encore, le scepticisme portait moins sur la pertinence géopolitique du projet que sur sa viabilité économique et financière, aujourd’hui, le projet prend non seulement forme, mais s’étend pour couvrir près de 6.900 km, avec pour ambition de répondre aux besoins énergétiques de près de 400 millions de personnes, réparties entre 13 pays côtiers de l’Atlantique et 3 pays enclavés du Sahel.
Les études d’ingénierie détaillées (Front-End Engineering Design- FEED) sont désormais finalisées. Les études topographiques et environnementales du tronçon Nord, entre la Mauritanie et le Maroc, sont également terminées, tandis que celles du tronçon Sud, du Nigeria au Sénégal, touchent à leur fin. Documents à l’appui, le projet n’est pas seulement porteur d’un fort potentiel - avec une capacité estimée entre 15 et 30 milliards de mètres cubes de gaz par an -, mais son coût sera même inférieur aux prévisions initiales. Autant de signaux positifs pour le Maroc, qui érige ce pipeline en épine dorsale d’un vaste projet Atlantique, fondé sur une coopération régionale élargie, articulée autour de dynamiques structurelles de connectivité, d’interdépendance et de développement durable. Ces avancées ne sont pas sans susciter quelques crispations à l’Est du Royaume, où des généraux algériens voient dans le projet de gazoduc transsaharien une initiative tuée dans l’œuf, surtout après les tensions croissantes entre Alger et les pays du Sahel.
C’est dire que la «guerre des gazoducs», évoquée il y a à peine un an par une partie de la presse occidentale, notamment française, n’a finalement été qu’un feu de paille, vite retombé. Aujourd’hui, c’est un Maroc porteur d’une vision Atlantique, fédératrice pour toute la région, qui invite tous les pays (amis ou détracteurs) à rejoindre cette dynamique, à condition de faire preuve de bonne foi, de mutualiser les efforts et de viser un bénéfice partagé.
