Comme indiqué sur le site de la FIFA, le sélectionneur Reynald Pedros s’est livré, lors d’une interview exclusive, sur les débuts à venir de ses pouliches, et sur son parcours depuis sa nomination fin 2020 à la tête de l’équipe féminine.
L’ancien entraîneur de l’Olympique Lyonnais, ancien joueur professionnel et champion de France avec Nantes en ligue 1, s’est reconverti avec succès à l’entraînement puisqu’il a réussi à remporter de manière consécutive la ligue des champions féminine de l’UEFA avec l’OL en 2018 et 2019.
En tant que sélectionneur, il a réussi l’exploit historique de qualifier les Lionnes de l’Atlas pour la première fois en Coupe du monde, grâce à l’excellent parcours de l’équipe à la Coupe d’Afrique des Nations féminine, avec une finale perdue 2-1 contre l’Afrique du Sud.
Le Maroc devient la première nation arabe à se qualifier pour une Coupe du monde féminine, celle-ci aura lieu en Australie et en Nouvelle-Zélande pour sa 9ème édition, il sera placé dans la poule H, composée également de l’Allemagne, la Corée du Sud et de la Colombie.
Pour le coach français, les Lionnes de l’Atlas aborderont ce groupe avec fierté : « je pense qu'on l'aborde avec la fierté de représenter le Maroc. Après, comme j'ai redit aux filles, on sera prêt pour le premier match contre l'Allemagne et on jouera cette phase de poules pour se qualifier pour les huitièmes ».
Et d’ajouter : « à partir de là, ce n'est que du travail. On sait qu'aujourd'hui l'Allemagne, la Corée et la Colombie sont contents de jouer contre le Maroc. À nous de leur montrer que ça ne va pas être si simple que ça et qu'on va tout faire pour se qualifier. Si on se met dans la tête qu'on est capable de le faire, on va être capable de le faire ».
Le sélectionneur a également confié que plusieurs réunions se sont tenues avec le coach Walid Regragui et ses joueuses afin d’insuffler l’esprit conquérant qui a animé les joueurs de l’équipe masculine lors de la Coupe du monde au Qatar : « On a eu des réunions avec Walid Regragui pour qu'il nous parle de cette épopée en Coupe du Monde. Il a parlé aux joueuses de tout ce qui était état d'esprit, toutes ces choses qui leur ont permis d'aller déplacer des montagnes ».
Reynald Pedros a annoncé ce mardi, sa liste finale composée de 23 joueuses.
*(Journaliste stagiaire)
L’ancien entraîneur de l’Olympique Lyonnais, ancien joueur professionnel et champion de France avec Nantes en ligue 1, s’est reconverti avec succès à l’entraînement puisqu’il a réussi à remporter de manière consécutive la ligue des champions féminine de l’UEFA avec l’OL en 2018 et 2019.
En tant que sélectionneur, il a réussi l’exploit historique de qualifier les Lionnes de l’Atlas pour la première fois en Coupe du monde, grâce à l’excellent parcours de l’équipe à la Coupe d’Afrique des Nations féminine, avec une finale perdue 2-1 contre l’Afrique du Sud.
Le Maroc devient la première nation arabe à se qualifier pour une Coupe du monde féminine, celle-ci aura lieu en Australie et en Nouvelle-Zélande pour sa 9ème édition, il sera placé dans la poule H, composée également de l’Allemagne, la Corée du Sud et de la Colombie.
Pour le coach français, les Lionnes de l’Atlas aborderont ce groupe avec fierté : « je pense qu'on l'aborde avec la fierté de représenter le Maroc. Après, comme j'ai redit aux filles, on sera prêt pour le premier match contre l'Allemagne et on jouera cette phase de poules pour se qualifier pour les huitièmes ».
Et d’ajouter : « à partir de là, ce n'est que du travail. On sait qu'aujourd'hui l'Allemagne, la Corée et la Colombie sont contents de jouer contre le Maroc. À nous de leur montrer que ça ne va pas être si simple que ça et qu'on va tout faire pour se qualifier. Si on se met dans la tête qu'on est capable de le faire, on va être capable de le faire ».
Le sélectionneur a également confié que plusieurs réunions se sont tenues avec le coach Walid Regragui et ses joueuses afin d’insuffler l’esprit conquérant qui a animé les joueurs de l’équipe masculine lors de la Coupe du monde au Qatar : « On a eu des réunions avec Walid Regragui pour qu'il nous parle de cette épopée en Coupe du Monde. Il a parlé aux joueuses de tout ce qui était état d'esprit, toutes ces choses qui leur ont permis d'aller déplacer des montagnes ».
Reynald Pedros a annoncé ce mardi, sa liste finale composée de 23 joueuses.
*(Journaliste stagiaire)
Voici l’intégralité de l’interview publiée sur le site de la FIFA :
FIFA : Quels progrès avez-vous constatés dans le football féminin au Maroc depuis que vous avez pris en charge l'équipe en 2020 ?
Pedros : La première étape a été de voir combien de progrès nous pourrions réaliser avant la Coupe d'Afrique des Nations féminine. Nous avons joué uniquement contre des équipes africaines, dans le but de voir quel travail nous devions accomplir et de combler l'écart, en termes de condition physique et de tactique, avec les équipes les plus fortes du continent. Nous avons donc travaillé dur et au moment de la CAN, nous avions rattrapé une partie du temps perdu en termes de condition physique et une grande partie du temps en termes de tactique.
FIFA : Il y a eu beaucoup de discussions sur la différence de qualité entre l'Olympique Lyonnais et le Maroc, mais pouvez-vous parler des similitudes que vous avez observées depuis que vous avez pris votre poste actuel ?
Pedros : Je pense qu'il nous revient d'atteindre une similarité en termes d'exigences. En ce qui concerne le niveau de travail, les exigences sont les mêmes, car si vous voulez être compétitif, vous devez travailler dur, peut-être même plus dur que les autres. Il va de soi qu'il y a une différence dans la formation et le développement des jeunes joueurs au Maroc et en France. Les Marocains peuvent être tout aussi bons que les autres, mais seulement s'ils travaillent dur, sont disciplinés et prennent soin d'eux-mêmes en dehors du terrain. Tout ce qui concerne la condition physique est différent, mais en termes d'exigences et de quantité de travail à fournir, elles sont probablement un peu plus élevées ici que dans une équipe européenne.
FIFA : Avez-vous apposé votre empreinte personnelle sur l'équipe ?
Pedros : Il n'y a pas d'empreinte personnelle. Nous avons simplement gardé les choses simples. Nous avons examiné la qualité de l'équipe et élaboré des tactiques adaptées à nos joueurs. Et nous étions convaincus que ce que nous avions mis en place, ce que nous offrions, était le meilleur pour le groupe.
FIFA : Comment vous êtes-vous senti après la victoire 2-1 contre le Botswana en quarts de finale de la Coupe d'Afrique des Nations, une victoire qui signifiait que vous alliez participer à la Coupe du monde féminine ?
Pedros : Je me suis senti fier parce que nous jouions à domicile devant 50 000 personnes. En même temps, cependant, nous nous demandions : « Que faisons-nous maintenant ? Est-ce que nous nous arrêtons ici parce que nous avons atteint nos objectifs et atteint les demi-finales, ou est-ce que nous continuons à nous amuser et visons la finale, pour nous tous, pour tout le travail que nous avons accompli, pour le plaisir de tout cela, pour nos familles et pour tout cela. » Nous avions clairement en tête que nous allions faire tout ce qui était en notre pouvoir pour atteindre la finale.
FIFA : Vous avez été tiré au sort dans le Groupe H avec l'Allemagne, la Colombie et la Corée du Sud. Comment allez-vous l'aborder ?
Pedros : En étant fiers de représenter le Maroc. Comme je l'ai dit aux filles, nous serons prêts pour le premier match contre l'Allemagne et nous ferons tout ce que nous pouvons lors de la phase de groupe pour nous qualifier pour les huitièmes de finale. Ensuite, tout dépendra du travail que nous mettrons. Nous savons que l'Allemagne, la Corée du Sud et la Colombie sont heureuses de jouer contre le Maroc. C'est à nous de leur montrer que cela ne sera pas aussi facile pour eux et que nous allons tout donner pour nous qualifier. Si nous avons en tête que nous en sommes capables, alors nous serons en mesure d'y aller et de le faire.
FIFA : Allez-vous suivre les résultats de la France ?
Pedros : Si nous avons la chance de terminer parmi les deux premiers, nous serons confrontés à une équipe du groupe du Brésil et de la France. Je pense que je jetterai un coup d'œil à ces équipes au cas où nous nous qualifierions. Une place en huitièmes de finale serait incroyable. Peu importe que ce soit contre la France, le Brésil ou n'importe qui d'autre, ce serait fantastique. Je suivrai évidemment les résultats, mais rien de plus pour commencer, car nous voulons nous concentrer sur nous-mêmes. Cependant, nous resterons attentifs.
FIFA : Le Maroc a atteint les demi-finales au Qatar en 2022. Visez-vous quelque chose de similaire en Australie et en Nouvelle-Zélande en 2023 ?
Pedros : Nous avons eu des réunions avec Walid où il nous a parlé de cette épopée épique en Coupe du monde. Il a expliqué à nos joueuses tout ce qui concerne l'esprit d'équipe et tout ce qui leur a permis de déplacer des montagnes. Il est important de s'inspirer des choses positives et je pense que nous avions besoin que Walid vienne expliquer tout cela. Nos joueuses en étaient très fières et elles veulent faire la même chose. Rien n'est impossible, mais il faut avoir les ingrédients pour réaliser quelque chose comme ça ».
FIFA : Quels progrès avez-vous constatés dans le football féminin au Maroc depuis que vous avez pris en charge l'équipe en 2020 ?
Pedros : La première étape a été de voir combien de progrès nous pourrions réaliser avant la Coupe d'Afrique des Nations féminine. Nous avons joué uniquement contre des équipes africaines, dans le but de voir quel travail nous devions accomplir et de combler l'écart, en termes de condition physique et de tactique, avec les équipes les plus fortes du continent. Nous avons donc travaillé dur et au moment de la CAN, nous avions rattrapé une partie du temps perdu en termes de condition physique et une grande partie du temps en termes de tactique.
FIFA : Il y a eu beaucoup de discussions sur la différence de qualité entre l'Olympique Lyonnais et le Maroc, mais pouvez-vous parler des similitudes que vous avez observées depuis que vous avez pris votre poste actuel ?
Pedros : Je pense qu'il nous revient d'atteindre une similarité en termes d'exigences. En ce qui concerne le niveau de travail, les exigences sont les mêmes, car si vous voulez être compétitif, vous devez travailler dur, peut-être même plus dur que les autres. Il va de soi qu'il y a une différence dans la formation et le développement des jeunes joueurs au Maroc et en France. Les Marocains peuvent être tout aussi bons que les autres, mais seulement s'ils travaillent dur, sont disciplinés et prennent soin d'eux-mêmes en dehors du terrain. Tout ce qui concerne la condition physique est différent, mais en termes d'exigences et de quantité de travail à fournir, elles sont probablement un peu plus élevées ici que dans une équipe européenne.
FIFA : Avez-vous apposé votre empreinte personnelle sur l'équipe ?
Pedros : Il n'y a pas d'empreinte personnelle. Nous avons simplement gardé les choses simples. Nous avons examiné la qualité de l'équipe et élaboré des tactiques adaptées à nos joueurs. Et nous étions convaincus que ce que nous avions mis en place, ce que nous offrions, était le meilleur pour le groupe.
FIFA : Comment vous êtes-vous senti après la victoire 2-1 contre le Botswana en quarts de finale de la Coupe d'Afrique des Nations, une victoire qui signifiait que vous alliez participer à la Coupe du monde féminine ?
Pedros : Je me suis senti fier parce que nous jouions à domicile devant 50 000 personnes. En même temps, cependant, nous nous demandions : « Que faisons-nous maintenant ? Est-ce que nous nous arrêtons ici parce que nous avons atteint nos objectifs et atteint les demi-finales, ou est-ce que nous continuons à nous amuser et visons la finale, pour nous tous, pour tout le travail que nous avons accompli, pour le plaisir de tout cela, pour nos familles et pour tout cela. » Nous avions clairement en tête que nous allions faire tout ce qui était en notre pouvoir pour atteindre la finale.
FIFA : Vous avez été tiré au sort dans le Groupe H avec l'Allemagne, la Colombie et la Corée du Sud. Comment allez-vous l'aborder ?
Pedros : En étant fiers de représenter le Maroc. Comme je l'ai dit aux filles, nous serons prêts pour le premier match contre l'Allemagne et nous ferons tout ce que nous pouvons lors de la phase de groupe pour nous qualifier pour les huitièmes de finale. Ensuite, tout dépendra du travail que nous mettrons. Nous savons que l'Allemagne, la Corée du Sud et la Colombie sont heureuses de jouer contre le Maroc. C'est à nous de leur montrer que cela ne sera pas aussi facile pour eux et que nous allons tout donner pour nous qualifier. Si nous avons en tête que nous en sommes capables, alors nous serons en mesure d'y aller et de le faire.
FIFA : Allez-vous suivre les résultats de la France ?
Pedros : Si nous avons la chance de terminer parmi les deux premiers, nous serons confrontés à une équipe du groupe du Brésil et de la France. Je pense que je jetterai un coup d'œil à ces équipes au cas où nous nous qualifierions. Une place en huitièmes de finale serait incroyable. Peu importe que ce soit contre la France, le Brésil ou n'importe qui d'autre, ce serait fantastique. Je suivrai évidemment les résultats, mais rien de plus pour commencer, car nous voulons nous concentrer sur nous-mêmes. Cependant, nous resterons attentifs.
FIFA : Le Maroc a atteint les demi-finales au Qatar en 2022. Visez-vous quelque chose de similaire en Australie et en Nouvelle-Zélande en 2023 ?
Pedros : Nous avons eu des réunions avec Walid où il nous a parlé de cette épopée épique en Coupe du monde. Il a expliqué à nos joueuses tout ce qui concerne l'esprit d'équipe et tout ce qui leur a permis de déplacer des montagnes. Il est important de s'inspirer des choses positives et je pense que nous avions besoin que Walid vienne expliquer tout cela. Nos joueuses en étaient très fières et elles veulent faire la même chose. Rien n'est impossible, mais il faut avoir les ingrédients pour réaliser quelque chose comme ça ».
