Né à Casablanca le 7 août 1941, Mohamed Hamidi s’est imposé dès ses débuts comme un artiste en quête d’un langage pictural nouveau. Formé à l’École des Beaux-Arts de Casablanca, puis à Paris, il obtient en 1964 son diplôme en peinture monumentale à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts, après un passage à l’École des Métiers d’art. Assistant du muraliste Jean Aujame, il y apprend à penser l’espace et l’image dans leur dimension publique et collective.
De retour au Maroc, Hamidi devient professeur à l’École des Beaux-Arts de Casablanca (1967-1975). Il s’inscrit alors dans l’aventure intellectuelle et esthétique portée par la revue Souffles et par les figures qui marqueront durablement la scène artistique : Farid Belkahia, Mohamed Melehi, Mohamed Chabâa. Ensemble, ils fondent l’École de Casablanca, mouvement qui ambitionne de rompre avec les schémas hérités du colonialisme pour ancrer la modernité dans les arts populaires marocains.
Leur démarche dépasse le simple exercice plastique : elle se veut pédagogique, politique et culturelle. En puisant dans les tapis amazighs, la calligraphie ou le zellige, ils réinventent un vocabulaire visuel reliant tradition et avant-garde. L’art, pour Hamidi et ses pairs, devait sortir des musées pour investir la rue, le mur, l’espace commun. Cette conviction se matérialise en 1969 lors de l’exposition-manifeste Présence plastique, organisée sur la place Jemaa El Fna de Marrakech, qui marque une étape décisive dans la démocratisation de l’art moderne au Maroc.
L’œuvre de Hamidi se caractérise par une transition du figuratif vers une abstraction organique. Ses toiles, traversées de lignes fluides, de gestes expressifs et de motifs récurrents, traduisent une quête d’équilibre entre émotion, mémoire et universel. Inspiré par les arts traditionnels, il ne se contente pas de les reproduire mais les transpose en une écriture plastique neuve, capable de dialoguer avec les avant-gardes internationales.
Tout au long de sa carrière, Hamidi expose au Maroc et à l’étranger, de Casablanca à Paris en passant par Cologne et Marrakech. La reconnaissance internationale s’affirme en 2019, lorsque deux de ses œuvres intègrent les collections du Centre Pompidou à Paris.
De retour au Maroc, Hamidi devient professeur à l’École des Beaux-Arts de Casablanca (1967-1975). Il s’inscrit alors dans l’aventure intellectuelle et esthétique portée par la revue Souffles et par les figures qui marqueront durablement la scène artistique : Farid Belkahia, Mohamed Melehi, Mohamed Chabâa. Ensemble, ils fondent l’École de Casablanca, mouvement qui ambitionne de rompre avec les schémas hérités du colonialisme pour ancrer la modernité dans les arts populaires marocains.
Leur démarche dépasse le simple exercice plastique : elle se veut pédagogique, politique et culturelle. En puisant dans les tapis amazighs, la calligraphie ou le zellige, ils réinventent un vocabulaire visuel reliant tradition et avant-garde. L’art, pour Hamidi et ses pairs, devait sortir des musées pour investir la rue, le mur, l’espace commun. Cette conviction se matérialise en 1969 lors de l’exposition-manifeste Présence plastique, organisée sur la place Jemaa El Fna de Marrakech, qui marque une étape décisive dans la démocratisation de l’art moderne au Maroc.
L’œuvre de Hamidi se caractérise par une transition du figuratif vers une abstraction organique. Ses toiles, traversées de lignes fluides, de gestes expressifs et de motifs récurrents, traduisent une quête d’équilibre entre émotion, mémoire et universel. Inspiré par les arts traditionnels, il ne se contente pas de les reproduire mais les transpose en une écriture plastique neuve, capable de dialoguer avec les avant-gardes internationales.
Tout au long de sa carrière, Hamidi expose au Maroc et à l’étranger, de Casablanca à Paris en passant par Cologne et Marrakech. La reconnaissance internationale s’affirme en 2019, lorsque deux de ses œuvres intègrent les collections du Centre Pompidou à Paris.