
Pour les habitants de la ville blanche, se déplacer dans la métropole s’est toujours apparenté à une expérience noire. Offre de transport insuffisante, rapport qualité-prix décevant, embouteillages chroniques… la mobilité casablancaise s’est définie depuis des années par ses limites plutôt que par ses solutions. L’arrivée du tramway, puis du busway, a certes apporté une amélioration bienvenue, mais une simple traversée de la ville suffit encore à révéler le désordre qui continue de régner sur ses axes.
C’est d’ailleurs pour cette raison que l’abandon du projet de métro en 2014 reste l’un des plus grands regrets des bidaouis, qui rêvaient de voir Casablanca rouler au rythme de Paris, Berlin ou Madrid. Mais il n’empêche que les nouveaux projets ferroviaires, inaugurés mercredi par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, insufflent un horizon palpable dans une ville brouillonne qui mérite enfin son statut de métropole économique dynamique à rayonnement continental et international.
Ce vaste chantier, mobilisant 20 milliards de dirhams, prévoit notamment le développement des gares du train métropolitain de proximité, pierre angulaire d’un réseau de mobilité urbaine et périurbaine moderne et fluide, avec une cadence pouvant atteindre un train toutes les 7,5 minutes.
Et si depuis longtemps, citoyens comme décideurs appellent à une mobilité intégrée, durable et inclusive, combinant différentes offres de transport public complémentaires, la future gare « Casablanca-Sud » promet des correspondances fluides avec le tramway, le bus à haut niveau de service, les bus classiques et les taxis, pour en faire un hub intermodal stratégique.
Ces projets, plébiscités autant par les Casaouis que par les visiteurs de passage, rappellent combien l’organisation d’événements mondiaux tels que la Coupe du Monde agit comme un puissant accélérateur de développement. Et qui aurait cru, il y a à peine quinze ans, alors que le Maroc disputait à l’Afrique du Sud l’organisation du Mondial 2010, que cette vision jugée irréaliste par certains deviendrait aujourd’hui un horizon crédible ?
C’est d’ailleurs pour cette raison que l’abandon du projet de métro en 2014 reste l’un des plus grands regrets des bidaouis, qui rêvaient de voir Casablanca rouler au rythme de Paris, Berlin ou Madrid. Mais il n’empêche que les nouveaux projets ferroviaires, inaugurés mercredi par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, insufflent un horizon palpable dans une ville brouillonne qui mérite enfin son statut de métropole économique dynamique à rayonnement continental et international.
Ce vaste chantier, mobilisant 20 milliards de dirhams, prévoit notamment le développement des gares du train métropolitain de proximité, pierre angulaire d’un réseau de mobilité urbaine et périurbaine moderne et fluide, avec une cadence pouvant atteindre un train toutes les 7,5 minutes.
Et si depuis longtemps, citoyens comme décideurs appellent à une mobilité intégrée, durable et inclusive, combinant différentes offres de transport public complémentaires, la future gare « Casablanca-Sud » promet des correspondances fluides avec le tramway, le bus à haut niveau de service, les bus classiques et les taxis, pour en faire un hub intermodal stratégique.
Ces projets, plébiscités autant par les Casaouis que par les visiteurs de passage, rappellent combien l’organisation d’événements mondiaux tels que la Coupe du Monde agit comme un puissant accélérateur de développement. Et qui aurait cru, il y a à peine quinze ans, alors que le Maroc disputait à l’Afrique du Sud l’organisation du Mondial 2010, que cette vision jugée irréaliste par certains deviendrait aujourd’hui un horizon crédible ?