De passage à la Chambre des Représentants pour rendre compte de son action aux députés, le ministre a souligné, , ce lundi lors de la séance des questions orales, que le gouvernement accorde une importance particulière à la conduite des réformes nécessaires pour le développement de l’enseignement supérieur. Toutefois, cette démarche nécessite l'implication de tous les acteurs du domaine, a insisté le ministre, via la création d'un Fonds national propre au secteur.
«Le budget dédié au secteur est limité, c’est pour cela que nous devons tous contribuer aux efforts pour multiplier les bourses d'études, développer les campus universitaires et réformer l'enseignement », a-t-il plaidé.
Et d’ajouter que tous les acteurs de la société, notamment les élus locaux, les communes et régions doivent travailler main dans la main avec le gouvernement et mettre en place un Fonds national dédié au secteur de l’enseignement supérieur».
La création de ce Fonds s’inscrit d’ailleurs dans le cadre du Plan national d’accélération de la transformation de l’écosystème de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation (PACTESRI 2030), a relevé M. Miraoui.
La réforme promise par Miraoui, rappelons-le, devrait être annoncée au début de l'année prochaine. Une réforme qui serait le fruit des consultations qu'a conduites le ministres auprès des différents établissements universitaires du Royaume dans le cadre des rencontres régionales. Ce dernier a entamé sa réforme en tâchant de régler l'épineuse question des ressources humaines. En vertu d'un accord signé avec les syndicats des enseignants-chercheurs, ces derniers ont obtenus une valorisation salariale.
