Ce 4 décembre s’est ouverte à Madrid la treizième réunion de Haut niveau Maroc-Espagne. Elle intervient moins de deux ans après la session organisée à Rabat, qui avait scellé la réconciliation entre les deux pays à la suite de la reconnaissance par Madrid de la souveraineté marocaine sur son Sahara.
La reprise de ces réunions à un rythme très régulier, après une suspension de huit ans entre 2015 et 2023, dénote un réchauffement inédit des relations bilatérales. Elle traduit aussi la volonté de s’attaquer à plusieurs dossiers restés en suspens, héritage d’une Histoire complexe entre les deux pays.
En effet, nombre de contentieux territoriaux remontent à la période de colonisation espagnole, lorsque diverses parties du territoire national avaient été arrachées à la souveraineté du Royaume, soit le Nord (dont les deux enclaves Sebta et Mellilia), le Sahara, Tarfaya et Sidi Ifni.
Ces deux pays voisins sont condamnés non seulement à coexister, mais aussi à se projeter ensemble dans l’avenir, avec l’organisation conjointe de la Coupe du Monde 2030. Les sujets de coopération sont nombreux, qu’il s’agisse du commerce, de l’investissement, de la gestion des flux migratoires ou encore de la lutte contre la menace terroriste.
Mais pour aller de l’avant, il est primordial de solder d’abord le passif entre les deux pays. La reconnaissance de la marocanité du Sahara par l’ancien colonisateur permettra ainsi de débloquer plusieurs sujets annexes à ce dossier, notamment la délimitation des frontières maritimes et la gestion de l’espace aérien au Sahara.
Se posera sans doute aussi, durant ces discussions, la question de la réouverture des frontières terrestres de Sebta et Mellilia. L’Espagne en a besoin pour redynamiser l’économie des deux enclaves, tandis que le Maroc souhaite que la circulation des personnes et des marchandises se fasse dans des conditions plus strictes.
La résolution définitive de ces dossiers permettra d’assainir et de normaliser les relations bilatérales, afin que nos rapports se construisent d’égal à égal, sans arrière-pensées et sans ambiguïté.
La reprise de ces réunions à un rythme très régulier, après une suspension de huit ans entre 2015 et 2023, dénote un réchauffement inédit des relations bilatérales. Elle traduit aussi la volonté de s’attaquer à plusieurs dossiers restés en suspens, héritage d’une Histoire complexe entre les deux pays.
En effet, nombre de contentieux territoriaux remontent à la période de colonisation espagnole, lorsque diverses parties du territoire national avaient été arrachées à la souveraineté du Royaume, soit le Nord (dont les deux enclaves Sebta et Mellilia), le Sahara, Tarfaya et Sidi Ifni.
Ces deux pays voisins sont condamnés non seulement à coexister, mais aussi à se projeter ensemble dans l’avenir, avec l’organisation conjointe de la Coupe du Monde 2030. Les sujets de coopération sont nombreux, qu’il s’agisse du commerce, de l’investissement, de la gestion des flux migratoires ou encore de la lutte contre la menace terroriste.
Mais pour aller de l’avant, il est primordial de solder d’abord le passif entre les deux pays. La reconnaissance de la marocanité du Sahara par l’ancien colonisateur permettra ainsi de débloquer plusieurs sujets annexes à ce dossier, notamment la délimitation des frontières maritimes et la gestion de l’espace aérien au Sahara.
Se posera sans doute aussi, durant ces discussions, la question de la réouverture des frontières terrestres de Sebta et Mellilia. L’Espagne en a besoin pour redynamiser l’économie des deux enclaves, tandis que le Maroc souhaite que la circulation des personnes et des marchandises se fasse dans des conditions plus strictes.
La résolution définitive de ces dossiers permettra d’assainir et de normaliser les relations bilatérales, afin que nos rapports se construisent d’égal à égal, sans arrière-pensées et sans ambiguïté.




















