L’État ambitionne de prendre en charge jusqu’à 75 % des frais de campagne des jeunes candidats. Toutefois, les indépendants restent soumis à un cadre strict en recueillant quelque 200 signatures dans leur circonscription. Et le taux requis, initialement fixé à 5 %, a finalement été ramené à 2 % après examen parlementaire.
Cette réévaluation pourra, certes, susciter des critiques, mais elle demeure fondamentalement louable du moment qu’elle traduit la volonté du Royaume d’encourager les jeunes - souvent sceptiques - à investir la scène politique. L’objectif est de disposer de relais capables de faire remonter les doléances de la population, et plus particulièrement celles de la jeunesse, afin d’éviter la répétition d’épisodes aussi préoccupants que ceux vécus avec la GenZ en octobre dernier.
L’erreur serait de considérer cette ouverture comme une menace pour les partis politiques, qui restent l’épine dorsale de l’architecture institutionnelle du pays, or, il faut plutôt y voir un moyen de dynamiser un jeu électoral qui, malgré une légère progression de la participation, demeure en deçà des attentes.
L’erreur serait aussi d’instrumentaliser le vote parlementaire pour en faire une polémique stérile, alimentée par des discours populistes réclamant toujours plus d’avantages pour les jeunes. Car c’est ce type de débats qui, in fine, ne fait que creuser davantage la méfiance des Marocains. Le pays traverse un moment historique, marqué par des réussites diplomatiques, sportives et infrastructurelles. Il est temps, également, de réaliser des avancées électorales.
Cette réévaluation pourra, certes, susciter des critiques, mais elle demeure fondamentalement louable du moment qu’elle traduit la volonté du Royaume d’encourager les jeunes - souvent sceptiques - à investir la scène politique. L’objectif est de disposer de relais capables de faire remonter les doléances de la population, et plus particulièrement celles de la jeunesse, afin d’éviter la répétition d’épisodes aussi préoccupants que ceux vécus avec la GenZ en octobre dernier.
L’erreur serait de considérer cette ouverture comme une menace pour les partis politiques, qui restent l’épine dorsale de l’architecture institutionnelle du pays, or, il faut plutôt y voir un moyen de dynamiser un jeu électoral qui, malgré une légère progression de la participation, demeure en deçà des attentes.
L’erreur serait aussi d’instrumentaliser le vote parlementaire pour en faire une polémique stérile, alimentée par des discours populistes réclamant toujours plus d’avantages pour les jeunes. Car c’est ce type de débats qui, in fine, ne fait que creuser davantage la méfiance des Marocains. Le pays traverse un moment historique, marqué par des réussites diplomatiques, sportives et infrastructurelles. Il est temps, également, de réaliser des avancées électorales.




















