Après des mois de suspense, le ministère de la Transition Numérique a enfin dévoilé sa stratégie digitale tant attendue. Lors d’une belle cérémonie, à laquelle ont assisté plusieurs ministres, responsables publics et chefs d’entreprises, la stratégie Digital Morocco 2030 a été présentée par la ministre déléguée Ghita Mezzour, avec des objectifs très ambitieux et une volonté affichée de positionner le Maroc en pôle de l’économie numérique et de l’innovation dans les nouvelles technologies.
Notre pays avait besoin de se remobiliser autour du numérique, surtout lorsqu’on constate qu’en termes de création de start-ups ou de levées de fonds, le Maroc se situe loin derrière des pays comme le Nigeria, l’Afrique du Sud, l’Égypte ou le Kenya, des classements qui ne font pas honneur à l’une des économies les plus industrialisées du continent.
Sur cette question, la nouvelle stratégie Digital Morocco 2030 ambitionne des levées de fonds de 7 milliards de dirhams d’ici la fin de la décennie, contre à peine 260 millions en 2022, mais vise également à faire émerger une à deux licornes (valorisées à plus d’un milliard de dollars) et une dizaine de gazelles (avec un chiffre d’affaires supérieur à 5 millions de dollars) d’ici 2030.
Que les pays cités précédemment arrivent à donner naissance à des start-ups de grande envergure ne tient pas du hasard, puisqu’ils ont deux avantages dont nous manquons cruellement : un énorme marché (plus d’une cinquantaine de millions de consommateurs) et une société qui a très tôt adopté les nouvelles technologies dans ses transactions quotidiennes (transfert d’argent, paiement…).
Pour qu’une jeune entreprise marocaine soit “scalable”, au point d’arriver au stade de gazelle ou même licorne, elle n’aura d’autres choix que de se projeter dès sa naissance vers le marché africain, moyen-oriental ou autres. L’autre défi auquel la nouvelle stratégie devra faire face est le manque cruel de compétences pointues dans ce domaine. Les meilleurs profils finissent par partir à l’étranger, séduits par des offres irrésistibles.
La stratégie prévoit certes de former plus d’ingénieurs, d’encourager les formations et soutenir les créations d’entreprises, ainsi que d’attirer des talents internationaux avec des “Tech Visas”, mais il faut également réfléchir à détecter et fidéliser ces talents rares, notamment dans des métiers de niches comme l’IA, la robotique et la Big Data.
Notre pays avait besoin de se remobiliser autour du numérique, surtout lorsqu’on constate qu’en termes de création de start-ups ou de levées de fonds, le Maroc se situe loin derrière des pays comme le Nigeria, l’Afrique du Sud, l’Égypte ou le Kenya, des classements qui ne font pas honneur à l’une des économies les plus industrialisées du continent.
Sur cette question, la nouvelle stratégie Digital Morocco 2030 ambitionne des levées de fonds de 7 milliards de dirhams d’ici la fin de la décennie, contre à peine 260 millions en 2022, mais vise également à faire émerger une à deux licornes (valorisées à plus d’un milliard de dollars) et une dizaine de gazelles (avec un chiffre d’affaires supérieur à 5 millions de dollars) d’ici 2030.
Que les pays cités précédemment arrivent à donner naissance à des start-ups de grande envergure ne tient pas du hasard, puisqu’ils ont deux avantages dont nous manquons cruellement : un énorme marché (plus d’une cinquantaine de millions de consommateurs) et une société qui a très tôt adopté les nouvelles technologies dans ses transactions quotidiennes (transfert d’argent, paiement…).
Pour qu’une jeune entreprise marocaine soit “scalable”, au point d’arriver au stade de gazelle ou même licorne, elle n’aura d’autres choix que de se projeter dès sa naissance vers le marché africain, moyen-oriental ou autres. L’autre défi auquel la nouvelle stratégie devra faire face est le manque cruel de compétences pointues dans ce domaine. Les meilleurs profils finissent par partir à l’étranger, séduits par des offres irrésistibles.
La stratégie prévoit certes de former plus d’ingénieurs, d’encourager les formations et soutenir les créations d’entreprises, ainsi que d’attirer des talents internationaux avec des “Tech Visas”, mais il faut également réfléchir à détecter et fidéliser ces talents rares, notamment dans des métiers de niches comme l’IA, la robotique et la Big Data.