Cela fait plus de neuf mois que le ministère de la Culture a annoncé les nouveaux cahiers des charges portant sur le renforcement de la production nationale. Une noble initiative qui vise à doper la production d’émissions de débats politiques et économiques, ainsi que de films documentaires s’articulant autour du patrimoine culturel marocain et de l’Histoire riche du Royaume, à même de donner une alternative saine et attrayante aux générations montantes happées par la nébuleuse protéiforme des réseaux sociaux et ses nombreuses dérives. L’objectif est aussi de promouvoir le positionnement des chaînes publiques nationales sur les plateformes numériques, très consultées par les jeunes, tout en permettant l’émergence d’une vraie industrie du broadcasting dans notre pays qui a bien besoin de créations de richesses et d’emplois. Sauf que jusqu’à présent, les nouveaux textes du nouveau pôle audiovisuel public (Holding) qui, l’année dernière, étaient finalisés à hauteur de 90%, n’ont pas encore vu le jour, chose qui soulève des doutes sur la faisabilité de ce projet selon le calendrier annoncé. Or, l’enjeu était de finaliser ce chantier avant l’avènement du prochain Ramadan, où le secteur de l’audiovisuel redevient au centre des attentions, des débats et des critiques.
L’erreur cependant serait de croire que ces nouveaux cahiers seront une solution miracle qui va métamorphoser notre production audiovisuelle. La renaissance du secteur dépend aussi du degré d’intégration des jeunes talents qui, souvent, perdent la foi en leurs rêves de percer dans le paysage audiovisuel national. Chaque année, des centaines de nouveaux diplômés passionnés par le cinéma, l’art, l’Histoire s’exposent au marché du travail à la recherche d’opportunités dans une scène depuis longtemps réservée à un cercle désespérément fermé.
Lorsqu’ils ne sont pas absorbés par les centres d’appel ou par les plateformes médiatiques privées en ligne, beaucoup parmi eux n’ont d’autres choix que d’aller sévir dans la jungle sans foi ni loi des réseaux sociaux, dont le ministre de la Justice vient d’annoncer l’imminente régulation.
L’erreur cependant serait de croire que ces nouveaux cahiers seront une solution miracle qui va métamorphoser notre production audiovisuelle. La renaissance du secteur dépend aussi du degré d’intégration des jeunes talents qui, souvent, perdent la foi en leurs rêves de percer dans le paysage audiovisuel national. Chaque année, des centaines de nouveaux diplômés passionnés par le cinéma, l’art, l’Histoire s’exposent au marché du travail à la recherche d’opportunités dans une scène depuis longtemps réservée à un cercle désespérément fermé.
Lorsqu’ils ne sont pas absorbés par les centres d’appel ou par les plateformes médiatiques privées en ligne, beaucoup parmi eux n’ont d’autres choix que d’aller sévir dans la jungle sans foi ni loi des réseaux sociaux, dont le ministre de la Justice vient d’annoncer l’imminente régulation.