La présidence de la majorité gouvernementale a tenu, mardi 30 septembre 2025, une réunion élargie consacrée à la rentrée politique et aux évolutions sociales récentes. Y ont pris part Aziz Akhannouch, président du RNI, Nizar Baraka, secrétaire général de l’Istiqlal, ainsi que les dirigeants du PAM, Fatima-Zahra Mansouri et Mohamed Mehdi Bensaïd, aux côtés de plusieurs ministres et responsables parlementaires de la coalition.
Dans un communiqué diffusé à l’issue de cette rencontre, la majorité a d’abord rappelé les orientations fixées par le discours du Trône, insistant sur la nécessité de lancer un « nouveau cycle de programmes de développement territorial ». Ces orientations, indique la majorité, seront intégrées dès le projet de loi de finances 2026, avec pour priorités la réduction des inégalités sociales et régionales et la consolidation d’un modèle de croissance équilibré.
Dans un communiqué diffusé à l’issue de cette rencontre, la majorité a d’abord rappelé les orientations fixées par le discours du Trône, insistant sur la nécessité de lancer un « nouveau cycle de programmes de développement territorial ». Ces orientations, indique la majorité, seront intégrées dès le projet de loi de finances 2026, avec pour priorités la réduction des inégalités sociales et régionales et la consolidation d’un modèle de croissance équilibré.
La majorité à l'écoute des manifestations de la jeunesse
La majorité a explicitement réagi aux mobilisations spontanées du week-end dernier, largement portées par la jeunesse dite Gen Z. Les trois partis affirment avoir pris acte et compris les revendications exprimées par la jeunesse sur les réseaux sociaux. Le trio gouvernemental fait part de sa prédisposition à y répondre favorablement à trevrs le dialogue pour parvenir à des solutions réalistes et applicables.
Le communiqué salue par ailleurs la gestion « équilibrée » des manifestations par les autorités et les forces de l'ordre, en rappelant que leurs interventions se sont inscrites « dans le respect des procédures légales ».
La santé, au cœur des préoccupations
Reconnaissant l’ampleur des difficultés accumulées depuis des décennies dans le secteur de la santé, la majorité insiste sur le fait que les revendications exprimées rejoignent les priorités fixées par le gouvernement. L'Exécutif, rappelle la même source, a lancé un vaste chantier de réforme comprenant la mise en place des groupements sanitaires territoriaux, la modernisation des hôpitaux et le renforcement des effectifs médicaux conformément aux standards internationaux.
La coalition salue également l’initiative parlementaire demandant une audition détaillée du ministre de la Santé devant les commissions compétentes. Elle se dit disposée à intégrer les propositions « de toutes les forces vives » afin d’améliorer le système de santé dans l’intérêt de l’ensemble des citoyens.
Une réaffirmation de l’agenda gouvernemental
Enfin, la majorité a réitéré son attachement à la poursuite des grandes réformes en cours : généralisation de la protection sociale, amélioration de l’éducation, renforcement de l’investissement public et privé pour créer des emplois, programmes de logement, politiques de jeunesse, gestion de la rareté de l’eau et réformes de la justice. Autant d’initiatives que la coalition présente comme les piliers du « contrat social entre l’État et les citoyens ».
Avec cette première prise de parole après les manifestations, la majorité entend afficher une volonté d’ouverture et de dialogue, tout en maintenant le cap de son programme gouvernemental et des réformes structurelles engagées depuis 2021.
