S’exprimant mercredi lors d’une séance plénière à la Chambre des conseillers, Lekjaa a souligné que les orientations du projet sont explicites, notamment en matière de consolidation des fondements de l’État social, en cohérence avec les discours royaux et les engagements du gouvernement en faveur de réformes structurelles. Le ministre a rappelé que « l’essentiel aujourd’hui est que des millions de familles marocaines bénéficient d’un soutien social direct », grâce à un système reposant sur plusieurs mécanismes de ciblage. Il a également indiqué qu’un tiers de la population, auparavant inscrit au régime RAMED, bénéficie désormais de la couverture maladie obligatoire.
Lekjaa a annoncé que les prochaines semaines seront marquées par la réforme du régime d’indemnisation pour perte d’emploi, parallèlement à une réflexion sur l’intégration des actifs disposant d’un revenu tiré d’une activité économique, afin de leur permettre d’accéder à un revenu ou à une retraite avant la fin de la législature.
Répondant aux critiques sur l’état d’avancement du chantier de la protection sociale, il a expliqué que ce chantier ne peut être évalué à l’échelle d’une seule année ni d’une seule mandature, il doit mûrir progressivement pour atteindre les objectifs qui lui sont assigné. Le ministre a indiqué que les mesures déjà mises en œuvre représentent un coût de près de 50 milliards de dirhams, tout en précisant que certains aspects exigent un suivi continu. La révision des modalités d’accès au système de protection sociale reste d’ailleurs en cours d’étude.
Sur le plan sectoriel, Lekjaa a rappelé que l’accélération de la construction et de l’équipement des hôpitaux est un choix politique assumé, inscrit dans la volonté de renforcer les systèmes de santé et d’éducation. Il a également défendu les orientations économiques du Royaume, assurant que « l’économie marocaine a démontré sa résilience et sa capacité d’adaptation », notamment depuis la crise du Covid-19, malgré les années successives de sécheresse. Il a toutefois admis que les répercussions de ces crises ont pesé sur le budget de l’État et sur son niveau d’endettement.
Lekjaa a annoncé que les prochaines semaines seront marquées par la réforme du régime d’indemnisation pour perte d’emploi, parallèlement à une réflexion sur l’intégration des actifs disposant d’un revenu tiré d’une activité économique, afin de leur permettre d’accéder à un revenu ou à une retraite avant la fin de la législature.
Répondant aux critiques sur l’état d’avancement du chantier de la protection sociale, il a expliqué que ce chantier ne peut être évalué à l’échelle d’une seule année ni d’une seule mandature, il doit mûrir progressivement pour atteindre les objectifs qui lui sont assigné. Le ministre a indiqué que les mesures déjà mises en œuvre représentent un coût de près de 50 milliards de dirhams, tout en précisant que certains aspects exigent un suivi continu. La révision des modalités d’accès au système de protection sociale reste d’ailleurs en cours d’étude.
Sur le plan sectoriel, Lekjaa a rappelé que l’accélération de la construction et de l’équipement des hôpitaux est un choix politique assumé, inscrit dans la volonté de renforcer les systèmes de santé et d’éducation. Il a également défendu les orientations économiques du Royaume, assurant que « l’économie marocaine a démontré sa résilience et sa capacité d’adaptation », notamment depuis la crise du Covid-19, malgré les années successives de sécheresse. Il a toutefois admis que les répercussions de ces crises ont pesé sur le budget de l’État et sur son niveau d’endettement.




















