La semaine dernière, deux événements d’envergure se sont succédé au Maroc : les Assises nationales de l’Intelligence Artificielle (IA), les 1er et 2 juillet, puis le Morocco Gaming Expo, du 2 au 6 juillet. Pour ces deux rendezvous, il s’agissait de créer un espace d’échange entre experts, chercheurs et professionnels autour des dernières avancées dans leurs domaines respectifs, de présenter des projets innovants, et d’inscrire l’innovation au cœur des priorités du pays.
Dans une actualité nationale qui ronronne, entre débats politiques, conflits sociaux et revendications diverses et variées, ces deux événements apportent une bouffée de fraîcheur dans notre quotidien. Nous dépassons nos préoccupations internes pour nous inscrire dans le mouvement du monde. Nous ne nous limitons plus à constater ce que le Maroc est, entre ses réussites et ses limites, mais à penser ce qu’il doit devenir dans dix ou vingt ans.
Car l’enjeu aujourd’hui est de canaliser l’énergie et l’intelligence de la jeunesse, qu’elle soit attirée par les technologies d’avenir comme l’IA et ses multiples applications, ou par des disciplines plus artistiques telles que le dessin, la musique, la création digitale ou l’écriture de scénarios, afin de créer des jeux vidéo, un art à part entière qui mêle imagination, technique et narration.
Certes, nous accusons un certain retard sur plusieurs fronts liés aux nouvelles technologies. Mais le fait que nos décideurs s’y intéressent et qu’ils y croient envoie déjà un signal fort aux jeunes, aux entrepreneurs et aux investisseurs. Ce retard n’a rien d’irréversible : en mobilisant les talents et les ressources nécessaires, nous pouvons opérer un véritable saut de grenouille (leapfrog), combler l’écart et, sur certains créneaux, prendre même une longueur d’avance.
Se projeter dans l’avenir, qu’il soit proche ou lointain, c’est refuser de subir et choisir d’agir sur son destin. À l’image des grandes puissances comme la Chine ou les États-Unis, qui élaborent déjà des plans pour 2050, voire 2100, le Maroc doit lui aussi penser le long terme, tracer ses ambitions et préparer dès aujourd’hui les fondations de son avenir.
Dans une actualité nationale qui ronronne, entre débats politiques, conflits sociaux et revendications diverses et variées, ces deux événements apportent une bouffée de fraîcheur dans notre quotidien. Nous dépassons nos préoccupations internes pour nous inscrire dans le mouvement du monde. Nous ne nous limitons plus à constater ce que le Maroc est, entre ses réussites et ses limites, mais à penser ce qu’il doit devenir dans dix ou vingt ans.
Car l’enjeu aujourd’hui est de canaliser l’énergie et l’intelligence de la jeunesse, qu’elle soit attirée par les technologies d’avenir comme l’IA et ses multiples applications, ou par des disciplines plus artistiques telles que le dessin, la musique, la création digitale ou l’écriture de scénarios, afin de créer des jeux vidéo, un art à part entière qui mêle imagination, technique et narration.
Certes, nous accusons un certain retard sur plusieurs fronts liés aux nouvelles technologies. Mais le fait que nos décideurs s’y intéressent et qu’ils y croient envoie déjà un signal fort aux jeunes, aux entrepreneurs et aux investisseurs. Ce retard n’a rien d’irréversible : en mobilisant les talents et les ressources nécessaires, nous pouvons opérer un véritable saut de grenouille (leapfrog), combler l’écart et, sur certains créneaux, prendre même une longueur d’avance.
Se projeter dans l’avenir, qu’il soit proche ou lointain, c’est refuser de subir et choisir d’agir sur son destin. À l’image des grandes puissances comme la Chine ou les États-Unis, qui élaborent déjà des plans pour 2050, voire 2100, le Maroc doit lui aussi penser le long terme, tracer ses ambitions et préparer dès aujourd’hui les fondations de son avenir.
